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Casablanca Finance City : «Il faut structurer une offre à l'international qui s'appuie sur les compétences locales»
Publié dans Finances news le 21 - 06 - 2012

Le statut CFC permet de bénéficier d'un régime fiscal de faveur.
La place casablancaise peut constituer un point d'entrée en Afrique.
Jérémie Duhamel, avocat à la Cour et associé au cabinet Duhamel Blimbaum, nous livre plus de détails.
• Finances news hebdo : Quel est l'intérêt d'avoir le statut CFC ?
• Jérémie Duhamel : Le statut CFC présente l'avantage unique de structurer la place financière de Casablanca. En effet, le statut CFC regroupera, à terme, sous un même label, l'ensemble des intervenants à l'international dans le secteur financier. C'est à la fois un facteur d'organisation de la place financière et une incitation à présenter une offre de services compétitive par rapport aux autres places financières étrangères. En outre, le statut CFC permet de bénéficier d'un régime fiscal de faveur pour les revenus liés à l'exportation dans le secteur financier.
De la réussite de Casablanca Finance City dépend la capacité de la ville à devenir la «Porte de l'Afrique pour les investisseurs internationaux». Mais, à ce stade, c'est encore un pari et les capitales économiques africaines aspirant à ce statut sont nombreuses (Tunis, Johannesbourg ou encore l'île Maurice).
• F. N. H. : A ce titre, quelles sont les conditions de l'existence d'une place financière internationale ?
• J. D. : Une place financière internationale doit à la fois répondre à des standards normatifs internationaux, disposer d'une offre complète en matière de services financiers, et avoir des infrastructures de connexion fiables avec les autres places financières. C'est à la fois une question de sécurité juridique et de liquidité financière.
Mais, il n'y a pas de recette miracle. Une place financière internationale ne naît pas de la promulgation de textes ou d'un flux soudain de liquidités.
A l'observation des expériences étrangères, on se rend compte qu'il n'existe pas de voie unique, mais qu'il y a autant de modèles que de places financières, chacune ayant réussi à capitaliser sur ses spécificités. Dans le cas marocain, la première de ses spécificités réside en sa capacité à constituer un point d'entrée sur l'Afrique pour les investisseurs internationaux.
• F. N. H. : Quelle est la différence entre une place financière et un centre financier offshore ?
• J. D. : Un centre financier offshore se caractérise par une disproportion entre, d'une part, des flux financiers entrant et sortant importants et, d'autre part, une présence physique limitée des acteurs de la finance. C'est avant tout un paradis juridique et/ou fiscal, sans substance réelle. A l'inverse, une place financière dispose d'une offre de services financiers étoffée et d'un niveau de gouvernance élevé.
• F. N. H. : Selon vous, comment une place financière peut être un facteur d'attractivité d'un pays ?
• J. D. : Il faut développer des infrastructures et une réglementation financières qui soient déjà elles-mêmes attractives.
C'est-à-dire qu'il faut structurer une offre à l'international qui s'appuie sur les compétences locales. Singapour en Asie, ou encore Londres et le Luxembourg en Europe, ont réussi ce pari. Pour le Maroc, tout l'enjeu est de développer une «marque» qui puisse permettre de transformer des flux financiers en investissements dans l'économie réelle.
• F. N. H. : Quels sont vos domaines d'activité ?
• J. D. : Notre cabinet intervient essentiellement en droit financier et sur les opérations de haut de bilan. Nous disposons d'un savoir-faire très pointu en matière d'opérations bancaires et financières, ainsi qu'en corporate finance. Le Cabinet a su en quelques années s'affirmer comme acteur de référence sur le marché français et aspire à le devenir sur le marché marocain.
• F. N. H. : En quoi consiste votre pratique du droit boursier ?
• J. D. : Notre pratique s'appuie sur les nombreux dossiers que nous avons structurés pour nos clients dans cette matière : introduction en Bourse de Maroc Telecom et autres sociétés françaises et étrangères, opérations boursières amicales ou hostiles, problématiques liées à l'information financière, maîtrise de la réglementation, etc. Notre pratique comprend également un volet contentieux qui nous permet de pouvoir construire une défense de nos clients (sociétés cotées) devant les tribunaux ou, à l'inverse, de déminer les éventuels problématiques judiciaires si nos clients sont les initiateurs d'opérations boursières.
• F. N. H. : Quels sont les clients au Maroc qui font appel à vos services?
• J. D. : Le cabinet Duhamel Blimbaum intervient principalement pour le compte de grands groupes marocains et étrangers présents au Maroc. Nous constatons également une demande croissante de la part d'investisseurs internationaux, principalement du Moyen-Orient, voire de Chine et des économies émergentes asiatiques.
Nous fournissons, pour chacun de nos clients, une prestation sur-mesure, adaptée à leurs besoins et répondant aux plus hauts standards de qualité.


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