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Agressions sur les autoroutes : Les malfrats sévissent en plein jour !
Publié dans Finances news le 24 - 01 - 2008

* Après les agressions nocturnes, un incident est survenu en plein jour sur le tronçon d’autoroute reliant Melloussa à Asilah.
* Seule l’assistance intervient dans pareils cas en plus de la gendarmerie royale, si un point de contrôle se trouve à proximité.
* Autoroutes du Maroc se dégage de toute responsabilité, estimant ne pas disposer de l'autorité nécessaire pour exercer un pouvoir de police et mettre en place les forces indispensables pour assurer la sécurité sur ses différents tronçons.
«Il ne faut pas prendre l’autoroute la nuit», c’est la réponse quasi instantanée qu’on entend à chaque fois qu’on est amené à voyager sur l’autoroute. Sans vouloir être alarmiste, on ne peut nier que sur certains tronçons, il est hasardeux de voyager de nuit, notamment entre Fès et Meknès, Berrechid et Marrakech ou encore sur le tronçon reliant l’aéroport Mohammed V à Mohammedia.
Cela dit, la nuit, on peut comprendre qu’il soit vivement déconseillé de prendre l’autoroute. Mais quand une attaque survient en plein jour, il y a lieu de s’inquiéter et de se poser des questions concernant la sécurité des usagers des autoroutes marocaines et sur la prise en charge des dégâts provoqués en cas d’incident du genre.
Et c’est arrivé récemment sur le tronçon Melloussa- Asilah, sur l’autoroute reliant la ville de Tanger à Rabat, lorsqu’un conducteur, jeune cadre et père de famille, se prend les pneus dans un amas de pierres. S’il n’y a aucun blessé à déplorer, les dégâts matériels sont assez importants, notamment un pneu déchiqueté, une jante cassée et un enjoliveur perdu dans la nature par la puissance du choc. Mieux, une voiture précédant notre conducteur est dans la même situation. Un barrage de pierres posé par des lascars en plein jour ! Les victimes du piège de pierres n’ont pas été attaquées, mais, cela n’est peut-être dû qu’à leur nombre important. Si ce scénario n’avait concerné qu’une seule voiture, les malfrats seraient certainement passés à l’acte.
Aucun poste de gendarmerie en vue, les malheureux conducteurs se rabattent sur le numéro de l’assistance sur l’autoroute. Cette dernière ne semble avoir aucune autorité et ne délivre aucun document attestant du fait. L’une des victimes envisage de contacter ADM pour connaître la procédure à suivre en pareil cas.
Mais sur le site de la société, on peut constater que «ADM ne dispose pas de l'autorité nécessaire pour exercer un pouvoir de police et mettre en place les forces indispensables pour assurer la sécurité sur les différents tronçons d'autoroute. Dans ce cadre, la responsabilité d'ADM ne saurait être engagée pour une obligation qu'elle ne peut légalement assumer. Bien que regrettable, remarquons toutefois que les jets de pierres sont maintenant très rares, et que grâce aux efforts continus déployés par la Gendarmerie Royale, on observe une baisse notable de ce type d'agression sur le réseau autoroutier. Enfin, si l'enquête de la Gendarmerie Royale permet d'identifier l'auteur du jet de pierres, la responsabilité pénale de ce dernier pourra être engagée », peut-on lire sur le site d’Autoroutes Du Maroc en réponse à la question d’un usager qui a subi un jet de pierres sur le tronçon autoroutier Rabat-Fès. Cet usager, même s’il n’a subi aucun dommage corporel, a tout de même eu un pare-brise abîmé.
Et il n’est pas le seul !
Quand les gendarmes découragent les victimes
Il est 21h30 entre les deux entrées d’autoroute de la ville de Meknès. Jamal est au volant de sa voiture et roule à 110 km/h, quand il voit soudain en face de lui un barrage de pierres. «Il y avait devant moi des pavés excédant les 20 centimètres. Le seul réflexe que j’ai eu sur le moment est d’accélérer pour éviter d’être agressé sur la route. La jante de ma voiture s’est cassée et mon véhicule s’est arrêté un kilomètre après le barrage. Heureusement juste après, un pick-up s’est arrêté et une autre voiture qui avait connu le même sort nous a rejoint», raconte Jamal.
«Nous avons appelé l’assistance qui nous a remorqués jusqu’au poste de gendarmerie à Fès. Les gendarmes nous ont escortés jusqu’en ville, mais j’ai été découragé à établir un PV de l’incident. Les gendarmes m’ont expliqué que pour cela, il fallait repartir sur place, à Boufekrane plus exactement, évaluer la situation et établir un PV, ce qui demanderait beaucoup de temps. Découragé, j’ai laissé tomber l’affaire», conclut-il.
Heureusement que ce véhicule appartenait à la société qui l’employait et qui a pris en charge les frais de réparation. La voiture est restée immobilisée pendant un mois et a nécessité des frais importants que Jamal n’aurait certainement pas pu débourser si c’était son propre véhicule.
Des ponts peu surveillés
Un soir d’été, J. H, architecte, devait faire un aller-retour Casablanca-El Jadida. Un voyage qui devait se dérouler sans problème et rapidement puisque le jeune homme avait emprunté l’autoroute. Mal lui en prit. Après avoir fait un bon bout de chemin et en passant sur un pont, il est pris d’assaut par des inconnus qui l’attaquent à coup de pierres. J. H. n’en revient pas de s’en être sorti indemne à part quelques égratignures au niveau de son véhicule. «J’ai accéléré du mieux que j’ai pu et j’ai guetté les points de contrôle de la gendarmerie. Il n’y en avait aucun. Alors j’ai décidé de passer la nuit à El Jadida au lieu de rentrer sur Casablanca le soir-même. Ce trajet m’a coûté 4.000 DH entre réparation de la voiture, la nuit à l’hôtel et un client par la même occasion», explique-t-il.
Depuis, il a développé une phobie des ponts et des voyages de nuit sur l’autoroute. Ce n’est là qu’un cas parmi tant d’autres, notamment celui d’Aziz. En partance de Casablanca vers Marrakech, il a pu expérimenter sur le tas la colère des marchands de Skhour Rhamna. Ces derniers qui gagnaient leur vie sur la route reliant les deux villes, n’ont pas apprécié l’entrée en service de l’autoroute et seraient à l’origine des jets de pierres répétitifs dans cette zone.
L’une des victimes de ces jets de pierres exige
qu’ Autoroutes du Maroc mette des grillages sur ces ponts pour éviter que des personnes malveillantes agressent les automobilistes qui les empruntent. Une action qui éviterait bien des bris de glaces et ferait moins d’infortunés !


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