Exposition : Un grand artiste à revisiter

* Le peintre Mahi Binebine expose ses œuvres récentes du 21 octobre au 11 novembre 2008 à la galerie d’Art «Atelier 21».
* Cet artiste inaugurera les activités de la galerie par une série de peintures, sculptures et lithographies.
Agé de 49 ans, le peintre Mahi Binebine pourra rencontrer son fidèle public à partir du 11 novembre prochain à la toute nouvelle galerie «Atelier21». Ce peintre natif de Marrakech a, jusqu’à présent, incarné la carrière d’un artiste atypique : professeur de mathématiques à Paris, Mahi Binebine à décidé, depuis près de 28 ans , de quitter l’enseignement pour se consacrer à la peinture et à l’écriture. Son talent littéraire s’est aussi confirmé. Il est maintenant considéré comme l’un des plus rigoureux écrivains marocains de langue française. Son talent littéraire a pu en quelque sorte éclairer davantage la philosophie qu’inspirent ses peintures. «Sa peinture l’a fait immédiatement entrer dans des collections prestigieuses, estime Aziz Daki, critique d’art. Le Guggenheim Muséum de New York fait-il remarquer, a requis ses tableaux».
Mahi Binebine a longtemps vécu et travaillé dans de nombreuses villes européennes avant de s’établir définitivement à Marrakech, il y a 6 ans. C’est dans la ville ocre qu’il trouve la cire d’abeille et les pigments naturels qui confèrent une transparence unique à ses tableaux. Ce n’est donc pas un hasard si la renommée de Mahi Binebine a dépassé les frontières du Maroc. Il détient toujours un record fort intéressant. Mahi Binebiene demeure à ce jour le seul peintre marocain dont une œuvre a été adjugée à plus d’un million de DH lors d’une vente publique.
L’exposition de la Galerie d’art telier 21 est la première du genre où l’artiste présente à la fois des peintures, des dessins, des lithographies et des sculptures.
Il reste à souligner que la galerie d’art «Atelier 21» qui abrite cette exposition, a été fondée récemment par Aziz Daki et Aïcha Amor. La saison 2008-2009 sera ponctuée par des expositions d’artistes qui n’avaient jamais exposé leurs travaux auparavant à Casablanca.