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Marché boursier : L’OPA obligatoire entraînerait-elle Fertima vers la sortie ?
Publié dans Finances news le 21 - 05 - 2009

* L’OPA a débuté lundi dernier et devrait amener Charaf Holding à récupérer la totalité des titres qui lui echappent encore.
* Il n’est pas exclu que la valeur Fertima fasse l’objet d’une OPR dès la clôture de l’OPA actuelle.
L’actionnaire majoritaire de Fertima, à savoir Charaf Corporation Holding, détenteur à ce jour de 86,61% de son capital, vient de lancer une offre publique d’achat obligatoire sur les titres du distributeur d’engrais. Cette OPA vise l’acquisition de la totalité des actions non détenues par le holding, en l’occurrence 7,31% du capital appartenant au Fonds d’investissement Asma Invest et 6,08% constituant le flottant en Bourse. Le prix d’acquisition a été fixé à 330 DH, soit 288 DH après détachement du coupon de dividende versé en 2008, tandis que le nombre total des titres visés est de 154.032 actions pour un montant global de 44,361 MDH. Selon le management de Charaf Corporation, l’opération sera entièrement financée par des fonds propres. Pour rappel, c’est en avril 2008 que l’actionnariat de Fertima a connu l’entrée du Holding, avec la reprise des parts appartenant à l’époque à Holmarcom, Mamda/ Mcma et Adubos Portugal. C’est d’ailleurs le rachat des parts de ce dernier qui a servi de référence pour la fixation du prix de l’OPA obligatoire récemment émise à 330 DH.
Par ailleurs, les brokers de la place casablancaise s’attendent à une réponse favorable des actionnaires minoritaires à cette offre, vu que le prix offert pour l’OPA est nettement supérieur à la valorisation de l’entreprise. Celle-ci a , en effet, été évaluée à 264 DH seulement par les analystes de BMCE Capital, et ce en tenant compte des perspectives annoncées par le Top management de Fertima tablant sur un chiffre d’affaires de 1,094 Md de DH en 2009 et une capacité bénéficiaire de 22,3 MDH. D’ailleurs, les dernières séances boursières confirment ce constat. S’échangeant aux alentours de 245 DH avant l’annonce de l’opération, la valeur s’est rapidement gonflée pour dépasser les 280 DH en quelques jours suite à l’engouement sans précédent des spéculateurs pour le titre. C’est dire que les investisseurs n’attendaient plus que les séances du 18 mai courant, date d’entrée en vigueur de l’OPA, pour ramener leurs titres à Charaf Corporation.
Dans ce contexte, «il n’est pas exclu que l’OPA soit suivie d’une offre publique de retrait qui engendrerait la radiation du titre Fertima de la cote », nous confient nos satellites. Mais pour ce faire, ajoute-t-on, «il faudrait d’abord qu’Asma Invest accepte de se désengager du capital de Fertima», chose qui n’est pas du tout remise en cause vu que le principe même des fonds d’investissement les amènent à se désengager des entreprises où ils ont porté leurs mises dès que l’opération a présenté le rendement escompté au départ.
En tout cas, nous en serons fixés durant les quelques jours suivant la clôture de l’OPA, initialement prévue pour le 25 mai courant. En attendant, une question se fait de plus en plus persistante : après l’euphorie des introductions de 2008, la Bourse de Casablanca serait-elle entrée dans l’ère des radiations ?
En effet, alors que les responsables du marché boursier ne cessent de «marketer» pour attirer de nouvelles entreprises à la cote afin de redynamiser un marché en difficulté depuis plusieurs mois, ce sont deux sociétés qui s’apprêtent à quitter la tour de verre du boulevard des FAR. Il s’agit de la Marocaine Vie, qui a annoncé son retrait en janvier dernier, et fort probablement Fertima. Certes, l’état des lieux n’est guère aussi dramatique qu’il l’avait été entre 1993 et 2000 où plus de 35 sociétés avaient été radiées, mais la situation actuelle ne manque pas d’inquiéter les opérateurs. Et la raison s’illustre dans la faible liquidité de plusieurs valeurs cotées. D’ailleurs, dans le palmarès de la volumétrie, on retrouve au terme de chaque séance les mêmes sociétés qui se sont illustrées la veille, tandis que les autres se contentent de réaliser de petits volumes de temps à autre sous l’effet de conditions exceptionnelles. Et ces sociétés ne disposent généralement pas d’assises financières leur permettant de soutenir leurs valeurs avec des programmes de rachats d’actions. Dès lors, il devient utile de savoir s’il est opportun pour ces valeurs qui changent très peu de mains de rester en Bourse, sachant que les acteurs de la place bataillent dur afin de mettre en place un marché à terme dont la condition indispensable est une forte liquidité du marché boursier. Auprès des analystes, on est unanime. «Aucune entreprise n’a intérêt à sortir de la cote même si ses titres ne sont pas liquides, surtout dans l’état actuel des choses où la grande majorité des entreprises présentent des fondamentaux économiques solides», nous confirme une source proche du marché. C’est dire qu’être coté en Bourse est loin d’être seulement une source de financement. C’est aussi et surtout une image de transparence et une notoriété que l’on souhaite donner à son entreprise. Il est donc fortement déconseillé de sortir de la Bourse, surtout dans la conjoncture actuelle où cela risquerait fortement de nuire à l’ensemble du marché financier.


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