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Le Maroc et ses partenaires : Bilan globalement positif
Publié dans Finances news le 29 - 07 - 2009

* Les investissements ont augmenté de manière considérable ainsi que la croissance interne.
* Avec zéro jour de retard sur le projet Tanger Med, le Maroc a définitivement rompu avec le passé.
* Environnement des affaires, lourdeurs administratives, balance des paiements et enseignement… sont autant de points d’amélioration.
l serait intéressant, pour dresser un bilan de la dernière décennie qui coïncide également avec les 10 ans de règne de SM le Roi Mohammed VI, d’avoir l’avis des principaux partenaires du pays. Notamment sur le plan économique et social.
De l’avis d’un ressortissant étranger, militant associatif ayant requis l’anonymat, durant cette décennie le Maroc a vu le fossé se creuser entre différentes franges sociales. Mais, toujours selon lui, le pays compte moins de pauvres ! L’éducation au Maroc est un vrai boulet auquel il faut trouver un remède. Par contre, la situation de la femme est en nette progression même s’il existe encore des poches de résistance dans la société marocaine. Voilà succinctement le bilan de 10 ans de SM fait à la volée par cet acteur associatif très actif au Maroc.
Sur le plan économique, le tableau est assez positif. Le Maroc a bien utilisé la croissance économique mondiale des années 2000. Et le bilan dépasse dans l’ensemble ce que les économistes jugeaient possible. En effet, le bilan dépasse les attentes et ce que les économistes avaient établi comme meilleure hypothèse de développement pour le Maroc.
Mais pour accompagner cette croissance mondiale, le Souverain a pris plusieurs décisions positives pour le Maroc comme la priorité de développement de la zone nord qui est le trait d’union avec l’Europe. La signature d’accords avec l’Union européenne, les Etats-Unis d’Amérique et les pays de la Méditerranée qui insère le Maroc dans le courant de développement des années 2000, constitue une série d’actions que les partenaires étrangers du Maroc ont beaucoup appréciées et qui signent la volonté d’ouverture économique du pays vers d’autres partenaires, tout en renforçant ses relations avec ses partenaires traditionnels, notamment la France. « Marocains et Français avons su inventer une nouvelle forme de partenariat pendant la décennie écoulée et cela permet à la France d’avoir, au Maroc, une place toujours importante mais rénovée. Notamment par ses investissements directs, la France a joué un rôle de pionnier et de catalyseur, puisque entre 35 et 50 % des IDE sont d’origine française. C’est extrêmement structurant pour la relation bilatérale et fort positif pour le Maroc», analyse Dominique Bocquet, chef des Services économiques français au Maroc, qui souligne que c’est un partenariat win-win. Notamment dans la mesure où les entreprises françaises, elles aussi, bénéficient de leur complémentarité avec leurs sites marocains ; qui leur permettent de garder une compétitivité sur le plan mondial.
Autre facteur décisif de développement économique : la mise en place de plans sectoriels, notamment le Plan Emergence. Ces plans ont le mérite d’être très réalistes et d’être très constants.
Avec le nouveau pouvoir, le Maroc a donc surpris les observateurs qui pensaient que le pays pouvait mieux se développer, mais qu’il ne pouvait pas émerger, à cause, entre autres, de l’analphabétisme qui reste un handicap majeur pour le pays.
Le Maroc serait néanmoins près de l’émergence avec un gain de croissance assez net de 1 à 2 points, mais qui est accentué par le ralentissement démographique. La croissance par tête d’habitant a donc augmenté de façon assez spectaculaire d’au moins 2 points. C’est ce et qui déclenche une capacité à dégager des ressources et à améliorer le niveau de vie par habitant. Ce qui souligne ces capacités renforcées du Maroc est l’augmentation du taux d’investissement à la fois public et privé qui est passé de 24 à 32 % du PIB, avec une part de renouvellement des investissements et l’arrivée de nouveaux. C’est une évolution extrêmement importante pour le Maroc. Sachant et que les IDE ont enregistré une évolution annuelle de 4 % en moyenne et les investissements publics ont tout simplement doublé sur la décennie écoulée. Des investissements qui portent sur les infrastructures. Et avec zéro jour de retard pour le Tanger Med, le Maroc renoue avec une nouvelle réputation, celle de tenir ses engagements et de réussir des chantiers de grande envergure.
Pas que des points positifs
Malheureusement, de l’avis de plusieurs opérateurs étrangers contactés par nos soins, le Maroc doit encore faire des efforts pour améliorer l’environnement des affaires, l’accès des entreprises au foncier et améliorer sa compétitivité. En effet, dans le top 10 des pays africains les plus compétitifs, le Maroc est en cinquième position avec 4,1 points, loin, derrière la Tunisie qui arrive en pôle position suivie de l’Afrique du Sud, le Botswana et l’île Maurice. Ce classement a été établi par le Rapport 2009 de la compétitivité en Afrique qui a été commandité par le Forum Economique Mondial, la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement. C’est un combat des autorités et des investisseurs, mais dans ce combat des choses ont été améliorées. En effet, selon l’expérience d’un investisseur étranger, les investisseurs commencent à réaliser des choses sans recourir à la corruption parce que le message royal sur la question est très clair. Ainsi, les gens qui seraient tentés de demander un bakchich sont rapidement dissuadés.
Il y a aussi des problèmes de subjectivité dans le monde des affaires au Maroc ou encore des difficultés administratives. Un économiste marocain constate pour sa part que les opérateurs étrangers sont très attentifs à la balance des paiements qui peut être le talon d’Achille du Maroc pour la poursuite de la croissance.
La logistique et la formation sont également deux points d’amélioration, mais il ne faut pas les mettre sur un pied d’égalité. En effet, si des améliorations sont notables au niveau de la logistique, la formation est un dossier qui est plus lourd à gérer au même titre que l’enseignement..


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