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127ème sur 175 !!!
Publié dans Finances news le 29 - 10 - 2009

Le dernier classement mondial de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse donne à réfléchir. Surtout que certaines démocraties, donneuses de leçons par essence, continuent à perdre pied dans ce classement. C’est le cas notamment de la France (43ème), de la Slovaquie (44ème) ou encore de l’Italie (49ème) qui reculent respectivement de huit, trente-sept et cinq places. Distancées par de jeunes démocraties africaines comme le Mali, l’Afrique du Sud ou encore le Ghana, ces pays européens ont de plus en plus de mal en matière de respect des libertés publiques.
Rien à voir cependant avec des pays comme l’Iran (172ème), lequel se dispute le bas du tableau avec le Turkménistan (173ème), la Corée du Nord (174ème) et l’Erythrée (175ème).
Pour sa part, le Maroc occupe une bien inconfortable 127ème place (sur 175), faisant ainsi pâle figure en matière de liberté de presse. Il faut dire que, ces derniers temps, au nom du respect des «lignes rouges», la presse indépendante en particulier fait les frais d’un code de la presse aux contours mal définis.
D’un écrit à l’embastillement, il n’y a qu’un pas que les pouvoirs publics franchissent allègrement en agitant abusivement ce fameux article 41 du code de la presse. Les peines privatives de liberté et les montants astronomiques réclamés en guise de dommages et intérêts devenant, au demeurant, les derniers remparts utilisés pour museler la presse indépendante et les intelligences rebelles.
Au point que la liberté d’expression, dont la libéralisation de l’audiovisuel était l’un des éléments-clés, semble être mise à mal dans un contexte d’ouverture et de modernisation de l’économie nationale.
Faut-il s’en inquiéter ? Bien évidemment. Car c’est un recul des libertés publiques aux antipodes des ambitions du Maroc moderne.
Et s’il faut admettre que la presse, dans son ensemble, ne doit nullement s’autoriser des dérives, en rapport notamment avec l’éthique et la déontologie qui doivent gouverner sa démarche, il faut, tout autant, que les pouvoirs publics s’inscrivent dans le strict respect de l’expression plurielle des courants d’opinion. Car il reste le premier palier de la démocratie.
Aujourd’hui en tout cas, la profession semble être sous le coup d’une liberté conditionnelle qui ne dit pas son nom. Une liberté que ceux qui agitent et usent abusivement de la «sacralité» peuvent facilement nous confisquer, se prévalant d’une légitimité cautionnée par une Justice souvent sous influence lorsqu’elle fait notamment face à la presse.
Difficile, dans ce contexte, d’exercer objectivement le métier. A moins de suivre l’avis éclairé de l’écrivain et auteur dramatique français, Beaumarchais, qui disait : «Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs». A méditer.


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