Elections : Laftit veut couper court aux « accusations gratuites » en ligne    Karima Benyaich rencontre Salvador Illa après l'adoption de la résolution 2797    Catalogne: Entretiens maroco-espagnols pour renforcer la coopération bilatérale    Inflation : hausse de l'IPC de 0,1% en octobre    L'architecte Rachid Mihfad actualisera les plans d'aménagement interne de sept ports    RDC: 89 civils tués par les rebelles ADF en une semaine dans l'Est    L'Académie Mohammed VI, fer de lance d'un football marocain en plein essor    Mondial U17: Le Maroc retrouve le Brésil pour un choc au sommet en quarts de finale    Revue de presse de ce vendredi 21 novembre 2025    Banques : Le déficit de liquidité se creuse à 137,7 MMDH    La CNSS lance son opération annuelle de contrôle de scolarité    Olive : le Maroc adopte la Déclaration de Cordoue    Forum Africa Logistics : une nouvelle plateforme pour la connectivité du continent    Le Maroc inclus dans un nouveau contrat américain de soutien aux F-16 de 304 millions de dollars    France : Un chef du renseignement nie tout lien entre LFI et islamistes mais pointe l'ultradroite    A Ceuta, Pedro Sánchez appelle à renforcer la coopération avec le Maroc    Le Parti populaire espagnol à Gran Canaria soutient le Polisario    Morocco shines with three medals at Islamic Solidarity Games in Riyadh    Edito. Une sacrée soirée    JSI Riyad 25 / Jeudi : trois nouvelles médailles mais une place perdue au tableau du classement    CDM (f) Futsal / ''Maroc-Argentine'' : le score passe à 6-0 après la reprise pour l'Albicéleste    LDC féminine / ''AS FAR -ASEC'' : une finale à enjeux multiples ce vendredi    Saint-Gilles : Vers un départ de Sofiane Boufal cet hiver    Climat : ces initiatives du Maroc à la COP30    Marruecos: La SGTM presenta su oferta pública en la bolsa de Casablanca    Grippe aviaire : premier foyer dans un élevage de poulets dans l'Ouest français    Températures prévues pour samedi 22 novembre 2025    Morocco–EU deal : Labeling of Sahara products fails to convince MEPs    Morocco pursues diplomatic outreach to Tanzania, despite its recognition of the «SADR»    ONU Maroc lance un concours de rap et de slam pour sensibiliser les jeunes sur les violences numériques    Expo : «Les origines de la vie» ou le Big Bang du vivant    Cours des devises du vendredi 21 novembre 2025    Australie: Meta va bloquer l'accès des moins de 16 ans à Facebook et Instagram le 4 décembre    Trump va rencontrer vendredi le maire élu de New York, le socialiste Zohran Mamdani    Sahara : La Sierra Leone réaffirme son soutien au Maroc et salue la résolution 2797    Mr. ID dévoile ASKI, une immersion artistique au cœur des musiques du Sud marocain    Le Bloc-Notes de Hassan Alaoui    Près d'une femme sur trois a subi des violences conjugales ou sexuelles dans sa vie, selon l'OMS    L'armée pakistanaise annonce avoir tué 23 insurgés à la frontière afghane    Bourita appelle à l'élaboration d'un instrument juridique pour lutter contre les « enfants soldats »    Guelmim : Un total de 117 ans de prison après les émeutes suivant les manifestations de GenZ    Indice mondial du savoir 2025 : le Maroc face au défi du capital intellectuel    Rabat accueille la 12e édition du Festival Visa for Music    « Santa Claus, le lutin et le bonhomme de neige » : un spectacle féerique pour toute la famille au cœur du pôle Nord    Patrimoine : le caftan marocain en route vers l'UNESCO    Attaques jihadistes. Alerte maximale au Nigeria    Be Magazine : Rabat se fait une place méritée dans les grandes tendances du voyage    Festival International du Film de Marrakech: la composition du jury de la 22e édition dévoilée    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Maroc-Espagne: Le fond de la crise est une question d'arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara (MAE)
Publié dans 2M le 31 - 05 - 2021

Le fond de la crise entre le Maroc et l'Espagne est une question d'arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara, cause sacrée de l'ensemble du peuple marocain, affirme lundi 31 mai 2021 le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

"Le fond du problème est une question de confiance brisée entre partenaires. Le fond de la crise est une question d'arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara, cause sacrée de l'ensemble du peuple marocain", souligne le ministère dans une Déclaration au sujet de la crise entre les deux pays.
"La crise n'est pas liée au cas d'un homme. Elle ne commence pas avec son arrivée pas plus qu'elle ne s'achève avec son départ. C'est d'abord une histoire de confiance et de respect mutuel rompus entre le Maroc et l'Espagne», ajoute le ministère, précisant que «c'est un test pour la fiabilité du partenariat entre le Maroc et l'Espagne».
Si la crise entre le Maroc et l'Espagne ne peut s'arrêter sans la comparution du dénommé Ghali, elle ne peut pas non plus se résoudre avec sa seule audition, martèle le ministère, relevant que les attentes légitimes du Maroc se situent au-delà : Elles commencent par une clarification, sans ambiguïté, par l'Espagne de ses choix, de ses décisions et de ses positions.
Pour le Maroc, le dénommé Ghali n'est qu'à l'image du « polisario », ajoute le ministère. «La manière avec laquelle il est rentré en Espagne – avec un faux passeport, sous une fausse identité algérienne et dans un avion présidentiel algérien – trahit l'essence même de cette milice séparatiste», explique le ministère.
* Affaire du chef des séparatistes du polisario/Enlèvement, tortures et génocide : Ce que l'on sait
Au-delà du cas du dénommé Ghali, cette affaire a «dévoilé les attitudes hostiles et les stratégies nuisibles de l'Espagne à l'égard de la question du Sahara Marocain et a révélé les connivences de notre voisin du Nord avec les adversaires du Royaume pour porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc», affirme la même source. «Comment dans ce contexte, le Maroc peut-il à nouveau faire confiance à l'Espagne ? Comment savoir que l'Espagne ne complotera pas à nouveau avec les ennemis du Royaume ? Le Maroc peut-il réellement compter sur l'Espagne pour qu'elle n'agisse pas derrière son dos? Comment rétablir la confiance après une si grave erreur ? Quelles sont les garanties de fiabilité dont le Maroc dispose à ce jour ? En fait, cela revient à poser la question fondamentale suivante: que veut l'Espagne réellement ?», s'interroge le ministère.
A ce propos, le ministère souligne que cette crise pose, par ailleurs, une question de cohérence, relevant que l'on ne peut pas combattre le séparatisme chez soi et l'encourager chez son voisin.
«C'est au nom de cette cohérence vis-à-vis de lui-même d'abord et de ses partenaires ensuite, que le Maroc n'a jamais instrumentalisé le séparatisme. Il ne l'a jamais encouragé comme une carte dans ses relations internationales, et notamment avec ses voisins», rappelle le ministère.
A cet égard, fait-il observer, la politique du Maroc envers l'Espagne a toujours été limpide, notant que lors de la crise catalane, le Maroc n'a pas choisi la neutralité ; il a été parmi les tout premiers à se ranger sans ambages, et de manière claire et forte, du côté de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale de son voisin du Nord.
«La question est légitime : qu'aurait été la réaction de l'Espagne si une figure du séparatisme espagnol avait été reçue au sein du Palais Royal Marocain ? Qu'aurait été la réaction de l'Espagne si cette figure avait était reçue publiquement et officiellement par son allié stratégique, son partenaire commercial important, et son plus proche voisin du Sud ?», se demande le ministère.
«N'ayons pas la mémoire courte. En 2012 par exemple, lorsqu'il y a eu la visite au Maroc d'une délégation économique catalane, le programme avait été amendé, à la demande du gouvernement espagnol, pour que cette délégation ne soit pas reçue à haut niveau et pour qu'il y ait, lors de tous les entretiens, une présence du représentant de l'Ambassade d'Espagne à Rabat», rappelle le ministère, précisant qu'en 2017, la même cohérence a été de mise lorsque le Maroc a refusé la demande de visite et de rencontre d'un grand leader du séparatisme catalan.
«Le Maroc est en droit de n'attendre pas moins de l'Espagne. C'est le principe même d'un partenariat authentique», soutient le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.