Une délégation de la Commission de l'Union africaine reçue par la Cour des comptes    Mauritanie: 227 migrants secourus en mer    La sélection marocaine A' de football bat Djibouti en amical    Les températures attendues ce dimanche 16 novembre 2025    Le temps qu'il fera ce dimanche 16 novembre 2025    Omar Hilale : La diplomatie marocaine repose sur une philosophie de l'action et du concret    Le RNI en force à Casablanca    Taqa Morocco : Un chiffre d'affaires consolidé de 7,95 MMDH à fin septembre    Economie numérique : le Maroc franchit un cap dans la relation client externalisée    Congrès de l'OEC : l'intelligence artificielle, nouveau socle stratégique de la profession comptable    Lekjaa : "Préserver le prix du pain coûte 10 milliards de dirhams"    Cosumar : 3.000 hectares de nouvelles plantations    Cultures résilientes: Al Moutmir booste les rendements d'olives à Fès    Fin du démarchage téléphonique : une mutation inévitable et bénéfique pour l'écosystème marocain    Concentrix. Redouane Mabchour: "Nous ne sommes plus un centre d'appels mais un partenaire de transformation intelligente"    Le patron de la DGSE loue la coopération entre la France et le Maroc    Les clés cachées des élections 2025-2026 : une analyse des erreurs de perception des médias européens et des réalités politiques américaines    Boualem Sansal défie les injonctions algériennes et dévoile les ultimes pressions exercées avant sa libération    L'Espagne désire une gouvernance accrue et digitalisée de Schengen, quarante ans après sa mise en œuvre    Tactiques de drones : Les FAR à l'épreuve de la guerre robotisée ! [INTEGRAL]    Tahar Ben Jelloun : "Boualem Sansal me disait que j'avais la chance d'être marocain"    Fouad Abdelmoumni, Aboubakr Jamaï et Hicham Jerando... le crime, décidément, se décline sous bien des formes    Lions de l'Atlas : Une animation offensive aux abois !    Jeux de la Solidarité Islamique : Le Maroc porte sa récolte à 10 médailles ce samedi matin    CAN Handball Kigali 26: Le Maroc versé dans le groupe D    Botola D2 / J8: Programme du jour    Lions de l'Atlas : Azzedine Ounahi, maître absolu du milieu marocain    Mondial U17 : la sélection rassure sur la blessure d'Ouazane avant le choc contre le Mali    FIFA: la Marocaine Jasmine Demraoui parmi les jeunes talents à suivre    Selon l'"Atlantic Council", le Conseil de sécurité inaugure avec son vote sur le Sahara ce que l'on peut qualifier de «Marche verte diplomatique»    RNI : Akhannouch plébiscité à Casablanca    Accueil aux hôpitaux : le ministère de la Santé sonne le glas des agents de sécurité    L'Humeur : Le retour en farce d'Aminux    Le Roi Mohammed VI souhaite la liberté et la sécurité au peuple palestinien    Les températures attendues ce samedi 15 novembre 2025    Grande polémique en France à cause de Shein    Le MOGA Festival sacré "Meilleur Événement International" aux Heavent Paris Awards 2025    Bensaid en visite dans plusieurs structures culturelles à Tétouan    Culture & gaming : un nouveau pacte pour moderniser les musées marocains    Les Victoires de la Musique guinéenne reviennent pour célébrer la créativité nationale    Morocco is set to establish its own national women's rugby team    Fútbol: Anass Salah-Eddine disfruta de su primer entrenamiento con los Leones del Atlas    Una primera serie de televisión filipina filmada en Marruecos    Santé : L'OMS déclare le Maroc comme «pays maîtrisant l'hépatite B»    Une première série télévisée philippine tournée au Maroc    Grotte de Bizmoun : Des outils vieux de 150 000 ans et une faune éteinte    Forum international sur le socialisme à la chinoise : regards croisés sur les changements inédits    Le Centre Culturel Chinois de Rabat organise l'événement « TEA FOR HARMONY – Yaji Cultural Salon »...    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Allemagne: la voie enfin libre pour un gouvernement Merkel IV
Publié dans H24 Info le 04 - 03 - 2018

Les membres du parti social-démocrate allemand ont approuvé à une large majorité une alliance avec Angela Merkel, qui peut désormais former son gouvernement plus de cinq mois après des législatives dont elle est ressortie affaiblie.
Ce quatrième mandat de chancelière, et probablement le dernier selon les observateurs, s'annonce nettement plus délicat que les précédents.
La coalition entre sociaux-démocrates et conservateurs détient seulement une courte majorité au Bundestag (53,5%), après les élections générales du 24 septembre marquées par une percée historique de l'extrême droite (AfD) et une érosion des partis traditionnels, dont la CDU/CSU de Mme Merkel.
C'est dans ce contexte et après des semaines de tergiversations que les militants du SPD ont donc approuvé la reconduction de la grande coalition sortante –GroKo en allemand– par 66,02% des suffrages, lors d'un référendum interne auquel quelque 78,4% des 463.000 militants du SPD ont participé, selon les résultats officiels de la consultation annoncés dimanche matin.
Acte de raison
« Les choses sont désormais claires: le SPD va participer au prochain gouvernement », a déclaré son chef par intérim, Olaf Scholz lors d'un point presse. Mais illustrant les hésitations dans ses rangs, il a qualifié le résultat « d'acte de raison ».
La direction du parti avait négocié en février un accord avec la chancelière, et les membres du plus vieux parti d'Allemagne devaient l'approuver, sur fond de divisions internes.
« J'ai informé le président (Frank-Walter Steinmeier) et la chancelière de ce résultat », a dit M. Scholz.
Mme Merkel, qui dirige l'Allemagne depuis douze ans devrait être formellement élue chancelière par les députés mi-mars, le 14 probablement.
Mais signe de la défiance réciproque entre SPD et CDU/CSU, les premiers ont négocié une clause de sortie de leur alliance au bout de deux ans.
La chancelière de 63 ans n'a en outre jamais été autant critiquée dans son parti qu'elle dirige depuis environ deux décennies.
Surtout depuis qu'elle a cédé au SPD le ministère des Finances, traditionnelle chasse gardée des conservateurs très attachés à l'austérité budgétaire, lors des négociations sur le contrat de gouvernement.
Plusieurs cadres du parti chrétien-démocrate ont ouvertement mis en cause la ligne centriste défendue par Angela Merkel et sa politique migratoire longtemps généreuse qui a vu l'arrivée depuis 2015 de plus d'un million de demandeurs d'asile. Ces positionnements ont nourri selon eux la montée de l'extrême-droite, et réclamé un net virage à droite.
Face à la grogne, elle a imposé une proche -et potentiel successeur à la chancellerie-, Annegret Kramp-Karrenbauer, comme secrétaire générale de la CDU avec mission de resserrer les rangs. Et appelé au ministère de la Santé son principal détracteur, le jeune et ambitieux Jens Spahn, histoire de neutraliser son influence, du moins pour le moment.
Soulagement
Malgré tout, l'avènement d'un exécutif stable en Allemagne est propre à soulager non seulement dans le pays mais aussi en Europe, secouée par la crise du Brexit et la montée des nationalismes.
Dans leur contrat de gouvernement, les deux partenaires ont justement placé la réforme de l'Union européenne au coeur de leurs priorités.
Le SPD, en chute libre dans les sondages en raison de querelles internes, aurait préféré se ressourcer dans l'opposition après un score historiquement bas aux élections (20,5%).
Mais l'échec de tractations gouvernementales entre conservateurs, écologistes et libéraux en novembre en avait décidé autrement.
La décision de participer à ce nouveau gouvernement « n'a pas été facile », a reconnu Olaf Scholz dimanche.
Pour les jeunes socialistes, qui ont mené une active compagne contre la « Groko », le résultat est « une déception », a réagi leur chef Kevin Kühnert dans un tweet, promettant de contribuer au renouvellement du parti. « On commence dès demain! », écrit-il.
Les récents sondages catastrophiques plaçant le plus vieux parti d'Allemagne au coude-à-coude avec l'extrême droite ont fait paraître une nouvelle « Groko » comme un moindre mal pour la majorité des membres du parti.
D'autant plus que le SPD et son ancien chef déchu Martin Schulz ont selon l'avis général plutôt bien négocié leur agenda, obtenant plusieurs concessions en matière de santé ou d'emploi et parvenant à décrocher six ministères, dont les Affaires étrangères et les Finances, soit autant que le parti d'Angela Merkel.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.