L'enquête menée suite à la fuite d'un audio du détenu du Hirak, Nasser Zefzazi, qui purge une peine de 20 ans à la prison de Ras El Mas, a montré qu'un manquement professionnel grave de la part du directeur et de certains fonctionnaires de l'établissement pénitentiaire en était à l'origine. La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), explique à ce propos que des mesures disciplinaires ont été prises à leur encontre. De même, ajoute la DGAPR, des décisions disciplinaires ont été prises à l'encontre d'un groupe de détenus dans le cadre des événements d'Al Hoceima qui se sont rebellés et ont refusé de se mettre aux ordres. Ils ont donc été été transférés à divers établissements pénitentiaires, placés dans des cachots et privés des visites familiales et des communications téléphoniques pour une période 45 jours, et ce en application de la loi et pour préserver la sécurité de l'établissement et l'intégrité de ses pensionnaires.