Alors qu'on lui avait fait l'honneur du plateau de « L'heure des pros » sur CNews, Zineb El Rhazoui a tenu des propos à teneur choquante de par leur caractère démesuré et scabreux que d'aucuns ont vite fait d'associer à « un appel au meurtre manifeste ». Cela a provoqué depuis l'apparition télévisuel de celle qui a été virée de « Charlie Hebdo », l'ire et l'indignation des téléspectateurs et des internautes. Les faits sont à l'image même du caractériel de son auteur Zineb El Rhazoui qui participait à un débat autour des violences urbaines. La journaliste a estimé que « la police devait tirer à balles réelles sur les jeunes de banlieue », qui ont au passage été qualifiés de « racailles ». Des propos aberrants, que le présentateur Pascal Praud, aléas du direct, a aussitôt tenté d'atténuer, « Il ne sera pas dit sur ce plateau ni sur l'antenne de CNews que la police doit tirer à balles réelles sur les manifestants » Relatant ou plutôt donnant son point de vue sur les violences urbaines survenues entre une trentaine de jeunes et des policiers le 24 octobre dernier à Mantes-la-Jolie, la journaliste française est totalement sortie du contexte de l'émission en mettant à mal le plateau. Le gros embarras a fait réagir à l'unanimité l'ensemble du plateau qui a fini par dénoncer les mots de Zineb El Rhazoui. « Si l'on doute de notre capacité à apporter des réponses fortes tout en restant dans un Etat de droit, on cède, on glisse et on fait le jeu des semeurs de haine », a répondu l'un des participants à cette émission, l'ancien porte-parole du PCF Olivier Dartigolles. Quelques jours auparavant, plusieurs policiers et pompiers avaient essuyé des jets de cocktails Molotov à Chanteloup-les-Vignes. Une trentaine de jeunes avaient semble-t-il, participé à la rixe. Deux individus avaient été interpellés. Persistant mordicus Zineb El Rhazoui a poursuivi « Il faut que la police tire à balles réelles dans ces cas-là », en ne s'en démontant pas pour autant et s'enfonçant un peu plus dans un ridicule qui lui ne « tue pas à balles réelles » elle a ajouté « Bah si, quand vous avez un guet-apens de cent barbares… La police américaine aurait tiré à balles réelles ! » ». Suite à ce passage sur CNews, les critiques acerbes sur les réseaux et gazouillements souvent cyniques sur Twitter n'ont eu de cesse d'affluer. Et le rappeur Booba de s'insurger et de la menacer sur Instagram en appelant à la « pourrir » sur les réseaux sociaux. On vous fait gré des propos cités par le bonhomme tant ils sont à la perversité, ce qu'est la douceur de leur lecture à la vertu, mais, en tout cas, ils sont illustrés par une photo de la journaliste tenant un pistolet dans chaque main et d'un hashtag#punissonsla. On retiendra pour vous ce gazouillis tout de subtilité et d'indignation en même temps d'une « twitta » : « La femme la plus protégée de France qui circule tous les jours avec une garde rapprochée et qui avance que les policiers doivent tirer à balles réelles sur des jeunes : avoir peur pour sa vie mais appeler à l'élimination de celles des autres, ça porte quel nom ? »