En ballotage défavorable après sa défaite à Dortmund (2-1) en huitième de finale aller de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain comptera sur sa superstar brésilienne, Neymar, pour renverser les coéquipiers d'Achraf Hakimi. Le Paris Saint Germain s'est encore manqué sur le match aller et a montré une capacité à se tétaniser lorsqu'approchent les grands rendez-vous européens De quoi avoir la réputation d'un mental fragile qui ne résiste pas lorsque l'adversité augmente. Pour se qualifier en quart de finale, il faudra s'en défaire ce mercredi soir et afficher une vraie force collective. Cela malgré le huis clos imposé à cause du coronavirus. Lequel est bien sûr gênant, mais ne suffirait pas à excuser un nouvel échec. Le PSG compte, bien évidemment, sur Neymar pour diriger l'équipe vers un succès. Le Brésilien n'a pas été en pleine forme dernièrement, en partie à cause d'une blessure. Mais il y a aussi le sentiment qu'il n'a pas eu le plus grand sérieux pendant cette période. Le Parisien aura certainement à cœur de montrer sur le terrain qu'il est toujours motivé et impliqué. Et pour le moment, cela ne s'est pas passé comme prévu depuis son transfert retentissant depuis le Barça contre 222 millions d'euros. Pour la première fois en trois saisons, Neymar sera de la partie lors d'un huitième de finale retour. Il faut dire qu'il avait avait pris la mauvaise habitude de passer le mois de mars au Brésil, la faute à deux blessures graves. Sa présence sur le terrain change tout pour Paris. « Il est la clé pour nous pour des performances et des résultats extraordinaires », a-t-il déclaré mercredi dernier à Lyon (5-1), son dernier match de préparation avant le grand rendez-vous contre Dortmund. En méforme après une blessure en janvier Si son mois de janvier a été irrésistible, avec six buts en cinq matches, « Ney » a vu son élan brisé par une blessure aux côte qui l'a privé, à la demande des médecins parisiens, de quatre matches en février.Le point de départ d'un improbable feuilleton qui s'est terminé en règlement de compte à l'issue de son match de reprise à Dortmund, « Ney » a déploré « le choix » du PSG de l'avoir trop préservé : « Le club avait peur et c'est moi à la fin (qui) en souffre ». Une sortie médiatique qui a enflammé l'écosystème parisien, de la même manière que son choix de citer en juillet dernier la « remontada » du Barça contre le PSG (6-1) comme l'un des meilleurs souvenirs de sa carrière... Les supporters de son club actuel n'ont toujours pas pardonné l'affront au Brésilien, impliqué dans les trois derniers buts catalans. C'est dire si le rendez-vous de Dortmund fait figure de tournant majeur, non seulement pour son avenir dans la capitale qu'il avait voulu quitter l'été dernier, mais surtout pour la suite de sa carrière. Car le temps tourne.