Le Président américain Donald Trump rencontrera des dirigeants de plusieurs pays en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Ces rencontres seront l'occasion de reprendre contact avec des pays clés dans la stratégie diplomatique des Etats-Unis. Voici le menu des rencontres de Donald Trump. En marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, événement annuel qui a lieu à New York où la paix et la sécurité internationales sont discutées, le Président américain en profitera pour revoir ses alliés, créer de nouvelles alliances et envoyer des messages à d'autres pays avec lesquels les Etats-Unis n'entretiennent pas de bonnes relations actuellement. Iran Alors que la presse a parlé d'une rencontre entre les présidents iranien et américain, Téhéran a tenu à clarifier la chose : il n'y aura pas de rencontre entre les deux hommes. En cette période de guerre diplomatique et économique contre l'Iran, l'événement le plus inattendu aurait été une rencontre entre Hassan Rohani et Donald Trump. « L'Iran n'a pas demandé de rencontre avec Donald Trump dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies », a déclaré Bahram Qassemi le porte-parole de la diplomatie iranienne pour démentir les informations relayées par la presse. Japon Donald Trump rencontrera le Premier ministre japonais, Shinzo Abe dans le cadre d'un sommet bilatéral mercredi 26 septembre selon ce qu'a annoncé le porte-parole du gouvernement japonais et la Maison Blanche. Les deux dirigeants se verront également dimanche toujours à New York mais cette fois ce sera autour d'un dîner. Ce sommet et ce dîner entre Abe et Trump constituent un clin d'œil officiel à la Chine avec laquelle les Etats-Unis sont en guerre commerciale. Les relations sino-américaines étant au plus mal en cette période où les deux pays ne communiquent qu'à coups de taxes douanières, est l'occasion pour Washington de tisser des liens économiques plus forts avec les nippons. Corée du Sud Après le sommet plutôt concluant entre les deux Corées, l'heure est au bilan pour Donald Trump et le Moon Jae In. Le Président su coréen devrait s'entretenir avec son homologue américain sur la Corée du Nord et les promesses pour lesquelles elle s'est engagée en faveur de la dénucléarisation. Moon Jae in devrait présenter à Donald Trump des propositions et discuter des efforts à entreprendre en vue de démilitariser la péninsule coréenne. France et Grande Bretagne D'autres rencontres bilatérales sont au menu de l'agenda du Président américain. Il doit notamment voir le chef de l'Etat français, Emmanuel Macron. Trump et Macron entretiennent de très bonnes relations, le Français s'étant imposé comme le nouveau représentant de l'Europe aux yeux des Etats-Unis, profitant ainsi du retrait prochain de la Grande Bretagne, qui elle aussi aura son moment avec le président conservateur même si sa « special relationship » avec Washington n'est plus aussi spéciale. Au menu des discussions, l'Iran bien sûr, puisque la Grande Bretagne et la France sont toutes deux signataires de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 malgré le retrait unilatéral des Etats-Unis. Mais aussi la Syrie, puisque la France est une alliée de taille dans la coalition internationale en Syrie. La Grande Bretagne devrait également poser la question économique durant les discussions bilatérales vu l'imminent Brexit et la nécessité de nouer des relations sur de nouvelles bases et à titre personnel avec les alliés économiques. L'Iran et la Syrie devraient également faire partie du menu des discussions avec Israël, sans oublier la Palestine au vu des derniers événements qui ont entaché les accords d'Oslo. Egypte Enfin, l'Egypte sera elle aussi invitée à des discussions bilatérales avec les Etats-Unis. Celle qui pensait être l'éternelle amie de Washington en Afrique s'est trompée sur toute la ligne. Depuis l'accession au pouvoir d'Al Sissi, les relations avec les Etats-Unis se sont dégradées au point où elles sont gelées. Malgré l'élection de Donald Trump et Al Sissi étant le premier dirigeant africain à être reçu par le locataire de la Maison Blanche, le divorce entre Washington et le Caire a été marqué par la fin des aides financière au Caire. Cette rencontre pourrait être un pas vers le réchauffement des relations entre les deux pays car l'Egypte reste toujours un acteur clé dans la stabilité de région du Moyen Orient.