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Sahara: Rien de neuf sous le ciel du Conseil de sécurité
Publié dans Hespress le 21 - 04 - 2021

Le Conseil de sécurité a abordé ce mercredi 21 avril, le dossier du Sahara au moment où l'épineuse question de la nomination d'un nouvel envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies continue de se poser.
La réunion du Conseil présidée par le Vietnam, a suivi un exposé de la situation prévalant dans la région par Collin Stewart, le chef de la mission de la Minurso, la mission des Nations Unies qui surveillent l'application du cessez-le-feu dans la zone tampon.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, doit également livrer son rapport sur les développements du dossier enregistrés ces derniers 6 mois comme le veut la règle, notamment en s'intéressant au volet de la nomination d'un nouvel envoyé personnel.
La question est d'autant plus importante car le poste est resté vacant depuis la démission de Horst Kohler pour raisons de santé en 2019 et, que l'Algérie par la voie du polisario, a refusé les derniers derniers émissaires proposés candidats, à savoir, l'ancien Premier ministre roumain Petre Roman et plus récemment Luis Amado l'ancien ministre portugais des Affaires étrangères.
« L'Algérie et le Polisario continuent de bloquer le processus politique onusien. En moins de trois mois, ils ont refusé les deux propositions de nomination de M. Petre Roman et de M. Luis Amado. Cette obstruction constitue un affront à l'autorité du Secrétaire général et un dédain aux résolutions du Conseil de sécurité. Elle met à nu le double langage de l'Algérie et du Polisario », a déclaré Omar Hilale, le Représentant permanent du Maroc aux Nations Unies à New York.
Lors de cette réunion, l'attitude des Etats-Unis, sous l'administration de Joe Biden, sera particulièrement suivie suite à la nouvelle position actée par Washington reconnaissant la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, initiée par l'ancien président Donald Trump.
Le conseil discutera par ailleurs des moyens possibles pour insuffler une nouvelle dynamique aux discussions entre les principales parties au conflit, à savoir le Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et les séparatistes du polisario. Les discussions entre les quatre parties prenantes au conflit s'étaient arrêtées en 2019 à Genève et s'étaient soldées par une impasse.
L'Algérie visée pour ses manœuvres déstabilisatrices
En effet, bien que les Nations Unies aient clairement établi que l'Algérie est une partie prenante au conflit, le pays continue de se défiler face à ses responsabilités et des actions récurrentes qui faussent le développement du dossier et impactent le processus de paix pour ce conflit vieux de plus de 40 ans.
Le Maroc considère que l'Algérie est le véritable instigateur du mouvement des séparatistes sahraouis. L'Algérie de son coté, qui accueille, arme, nourrit, finance, et dirige l'organisation des séparatistes, pousse les représentants du polisario pour qu'il deviennent le seul interlocuteur afin de lui donner une légitimité internationale en tant d'Etat.
Il est à rappeler que le mouvement du polisario est né en 1976 d'un projet algérien et libyen fomenté par l'ancien président algérien Houari Boumédiène et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, poussés par une volonté de division et d'affaiblissement du Maroc qui recouvrait la deuxième partie de son intégrité territoriale en 1975 suite à l'occupation espagnole.
« Une solution sera trouvée quand les deux véritables parties se mettent autour de la table pour se mettre d'accord », a déclaré le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita, en avril, en soulignant que « pour le Maroc, l'Algérie est une véritable partie ».
Les actions du régime militaire algérien qui agit comme le porte parole des séparatistes et qui a fait de la question du Sahara l'unique occupation de sa diplomatie, prouvent quotidiennement son implication dans le dossier et son projet de déstabilisation du Maroc.
Derniers événements en date, la violation en novembre par les milices du polisario du cessez-le-feu (instauré en 1991) qui se sont introduites de l'autre côté du mur de défense marocain après être sortis des camps de Tindouf, sous contrôle algérien.
Cette violation s'était accompagnée d'un blocage du flux commercial entre Nouakchott et Rabat, un axe commercial vital pour la Mauritanie qui s'est retrouvée privée de produits frais pendant de nombreux jours. S'immisçant dans la situation en jouant le rôle de sauveur, l'Algérie avait fait envoyer des avions chargés de victuailles en direction des marchés mauritaniens.
Courant avril, dans une logique de guerre d'influence menée contre le Maroc, l'Algérie qui entreprend des travaux pour créer une liaison routière avec Nouakchott, a annoncé la création d'une ligne maritime commerciale avec la Mauritanie pour écouler ses produits frais et s'imposer comme une voie parallèle à celle du Maroc.
Le Conseil de sécurité appelé à déterminer les responsabilités
Pour le Maroc, le Conseil de sécurité doit déterminer « en toute objectivité » qui sont les parties qui s'attachent au processus politique, à la préservation du cessez-le-feu et celle qui déstabilisent la région et ne respectent pas les dispositions mises en place par les Nations Unies.
« Le Conseil de Sécurité doit déterminer, en toute objectivité, qui viole quotidiennement le cessez-le-feu et qui a clamé sa fin, d'un côté, et de l'autre, qui s'attache à ce cessez-le feu et qui l'a annoncé au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi », a déclaré Nasser Bourita, soulignant que la confusion doit cesser
y compris dans l'esprit du Conseil de Sécurité que celui de la communauté internationale ».
Pour le chef de la diplomatie marocaine, il est nécessaire de « définir les responsabilités » dans ce dossier, et de déterminer les acteurs qui ont un rôle constructif, ont une position claire et ceux qui se « versent dans les manœuvres », « manipulent » et se contredisent.
Les dirigeants du polisario ont en effet, multiplié ces derniers mois leurs communications agressives critiquant le probité et l'impartialité du Conseil de sécurité, de l'ONU, de la communauté internationale et du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en cherchant à s'éloigner de la médiation internationale.
« Il convient de (déterminer) qui œuvre sous l'égide des Nations Unies et qui cherche à impliquer d'autres organisations, qui n'en veulent pas, au processus onusien », a également noté le chef de la diplomatie marocaine en faisant référence aux manigances orchestrées par l'Algérie pour faire impliquer l'Union africaine dans ce conflit au moment où il est censé être traité exclusivement par le Conseil de sécurité de l'ONU.
« Si la véritable partie, qui est l'Algérie, fait montre de sérieux, le Maroc est alors disposé (à discuter, ndlr), mais s'il s'agit de manœuvre et de manipulation, le Royaume poursuivra son processus de réaffirmation de la marocanité du Sahara », a averti Nasser Bourita soutenant que « la marocanité du Sahara est une vérité historique, politique et juridique qui n'est pas sujet d'une négociation ».


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