La saison des mariages est des fêtes pour l'année 2021 a officiellement été lancée. Grâce à l'annonce officielle du gouvernement autorisant la célébration des fêtes et mariages, sous conditions, les Marocains peuvent désormais s'organiser et faire les choses correctement sans cachoteries. Cela fait plus de 15 mois que toutes les célébrations et tous les évènements au Maroc étaient refusés par les autorités publiques à cause la pandémie du Covid-19. Une déception pour les jeunes couples qui avaient l'espoir de célébrer leur union avec leurs familles et amis, ou encore les amoureux des évènements culturels, et une crise financière sans précédent pour les professionnels du secteur, et plus particulièrement les plus petits d'entre eux. Qui aurait imaginé qu'un jour on ne serait pas autorisé à fêter publiquement quoi que ce soit ? Et pourtant … En tout cas, cette phase et derrière nous et l'heure et aux allègements des mesures restrictives et à la célébration. Comment cela s'est-il passé du côté des traiteurs et « wedding planners » ou encore du côté des agences d'événementiel. Du côté des traiteurs, l'annonce du 31 mai était comme une sorte de délivrance, de soulagement et d'espoir pour un avenir meilleur. Photo : Mounir Mehimdate « On ne s'attendait pas du tout à cette annonce puisque pendant des mois, le gouvernement n'a jamais répondu à nos appels au secours. On avait perdu tout espoir alors que la situation épidémiologique était stable, mais sans aucun changement des mesures restrictives. Aujourd'hui, nous reprenons notre activité en croisant les doigts pour qu'il n'y ait pas dans les prochains mois une annonce négative du gouvernement si la situation épidémiologique change. Nous espérons aussi récupérer un peu de ce que nous avons perdu », nous confie M.I chef d'une entreprise de traiteur à Casablanca. En effet, l'arrêt de plus d'un an des traiteurs a clairement impacté leur trésorerie. Ne supportant pas les effets économiques de la pandémie, certains ont même mis la clef sous le paillasson, nous affirme tristement notre interlocutrice. Mais un brun d'espoir est venu donner une seconde chance aux professionnels du secteur. Maintenant, il faudra s'adapter aux nouvelles mesures Covid-19 et ce que cela implique. Il faudra également faire appel aux salariés, qui eux, et vu l'arrêt de l'activité des traiteurs, ont dû voir ailleurs ou changer de domaine carrément pour subvenir aux besoins de leurs familles. Ce qui reste compréhensible selon M.I. Photo : Mounir Mehimdate La Baisse des prix, ce n'est pas pour aujourd'hui Venons en ainsi aux prix. Bien avant la pandémie, les tarifs des traiteurs avaient explosé grâce aux réseaux sociaux et la publicité des blogueuses et célébrités. Les prix étaient exorbitants au vrai sens du terme. Et cela ne risque pas de changer apparemment, surtout que la reprise coïncide avec la saison estivale qui est connue pour être « LA SAISON » des traiteurs. Alors que les Marocains espéraient une baisse des prix des traiteurs suite à la pandémie, ces derniers ont dû les augmenter encore plus pour récupérer ce qui a été perdu, payer les charges accumulées et s'adapter aux changements. En effet, les traiteurs sont tenus par la mise en place du protocole sanitaire exigé par les autorités compétentes lors de toute cérémonie ou fête. S'ajoute à cela, la capacité de remplissage des salles de fête qui a été limitée à 50 % soit 100 personnes présentes en même temps sans plus. Mieux que rien, estime notre interlocutrice, mais les tarifs vont certainement changer selon elle. Et pas à la baisse, s'entend!