Lors de son point de presse hebdomadaire qui a suivi le Conseil de gouvernement, ce jeudi, Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, a notamment évoqué la question de la sécurisation des diplômes. Ainsi, s'agissant des examens du baccalauréat, le ministre a tenu à rassurer sur la mobilisation du gouvernement. « Tous les moyens possibles ont été déployés par le ministère de l'Éducation nationale pour garantir le bon déroulement de cette session ordinaire« , a-t-il déclaré, évoquant « plusieurs mesures prises pour des conditions d'examen optimales« . L'accent a été mis particulièrement sur la sécurisation des diplômes, un chantier entamé dès 2023 sous l'impulsion de l'ancien ministre Chakib Benmoussa. Cette année marque une nouvelle étape avec l'introduction des « signatures électroniques des directeurs d'académies« , s'inscrivant dans la continuité de la production de certificats sécurisés et du déploiement de services numériques. « Un suivi rigoureux de ces processus est assuré afin de protéger les diplômes du baccalauréat et les divers documents contre toute tentative de falsification« , a précisé Baitas, soulignant la volonté gouvernementale de préserver l'intégrité de ces documents officiels. Baitas a, en outre, relevé que le nombre des candidats au titre de cette année s'élève à 495.395, en hausse de 0,41% par rapport à la session 2024, notant que les candidats libres sont au nombre de 110.065, soit 22% de l'effectif total. Pour ce qui est des candidats en situation de handicap, a-t-il dit, ils ont bénéficié d'un dispositif spécifique, dont l'adaptation des sujets d'examen et des conditions de déroulements des épreuves aux besoins particuliers de cette catégorie des candidats. Concernant les candidats en situation spécifique, le ministre a indiqué que les sujets d'examen ont été adaptés au profit des élèves marocains de retour de pays instables et des enfants de migrants établis au Maroc. Par ailleurs, les candidats hospitalisés ont passé, à titre exceptionnel, les examens au sein des établissements de santé suivant un protocole strict, tandis que, pour les pensionnaires des établissements pénitentiaires, les épreuves se sont déroulées dans des conditions bien adaptées à leur situation. Afin de garantir la réussite de cette session, a-t-il encore fait remarquer, le ministère a mis à disposition 1.995 centres d'examen, totalisant 29.998 salles au niveau de l'ensemble des Académies, outre la mobilisation des ressources humaines nécessaires.