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Akhannouch : 300 MMDH de recettes fiscales en 2024, sans hausse d'impôts
Publié dans Hespress le 15 - 07 - 2025

Entre 2020 et 2024, les recettes fiscales sont passées de 199 à 300 milliards de dirhams, grâce à des réformes progressives de l'Impôt sur les Sociétés (IS), de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et de l'Impôt sur le Revenu (IR), sans alourdir la pression sur les contribuables, a affirmé mardi le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Intervenant lors de la séance plénière mensuelle tenue ce mardi 15 avril 2025 à la Chambre des conseillers, axée sur le bilan économique et financier et son impact sur la dynamique de l'investissement et de l'emploi, Akhannouch a tenu à évoquer la situation économique qu'a héritée son Exécutif à son arrivée, pointant une conjoncture marquée par les séquelles économiques et sociales de la pandémie de la Covid-19.
Le chef du gouvernement a ainsi rappelé que le pays a subi une récession historique de 7,2%, la perte de 432.000 emplois, un déficit budgétaire de 7,1% et un taux d'endettement qui a franchi le cap des 72%, en 2020, notant que le gouvernement a dû activer une ligne de précaution et de liquidité de 3 milliards de dollars pour contenir l'impact de la crise. Il a également mentionner la perte par le Maroc de sa notation d'investissement auprès des agences spécialisées en 2021.
De plus, Akhannouch a critiqué l'inaction passée en matière d'investissement, rappelant que seulement 386 projets ont été approuvés entre 2012 et juillet 2021, soit une moyenne de 39 projets par an. Il a également mis en avant l'inflation persistante de 6,6% en 2022, 6,1% en 2023, avec un pic à 10,1% en février. La sécheresse a en parallèle aggravé les pertes dans le secteur agricole, forestier et halieutique, avec 215.000 emplois perdus en 2022 et 202.000 en 2023. Il a ajouté que la situation sociale était difficile, d'autant plus que le dialogue social était resté gelé pendant plusieurs années.
Ainsi, il a affirmé que les réalisations de ce gouvernement dans les domaines économique, social et financier ne sont qu'un maillon dans le processus de développement et de modernisation conduit par le Roi Mohammed VI. Il a en ce sens réaffirmé l'engagement de son gouvernement à jeter les bases d'une économie moderne et avancée, et à réaliser l'ambition commune d'un projet sociétal durable, alliant efficacité économique et justice sociale.
Par ailleurs, le haut responsable a mis en avant les mesures prise par son Exécutif pour accélérer la croissance de l'économie nationale, en augmentant l'investissement public de 230 milliards de dirhams en 2021 à 340 milliards en 2025. Il a souligné que ces efforts ont soutenu les stratégies sectorielles et les grands projets, tout en favorisant l'émergence d'investissements privés à forte valeur ajoutée dans des secteurs clés.
Il a notamment rappelé l'adoption de la nouvelle Charte de l'investissement visant à renforcer l'attractivité du Maroc pour les investisseurs, avec un dispositif d'incitations comprenant une prime à la création d'emplois durables, une prime territoriale pour réduire les disparités régionales, et une prime pour les activités stratégiques dans la relance économique.
Akhannouch a également parlé du lancement de la réforme du système national de santé, basée sur une approche intégrée visant à améliorer l'efficacité du secteur et la qualité des soins. Le budget de la santé a ainsi été relevé de 19,7 milliards de dirhams en 2021 à 32,6 milliards en 2025, soit une hausse de 65%.
Dans le secteur de l'éducation, il a évoqué la mise en œuvre de la feuille de route 2022-2026, conforme à la loi-cadre sur l'éducation, la formation et la recherche scientifique. Le budget alloué dépassera 85 milliards de dirhams en 2025, avec une enveloppe supplémentaire de 9,5 milliards par an jusqu'en 2027, a-t-il dévoilé.
D'une autre part, il a précisé que le gouvernement a mis en œuvre le Pacte national pour l'institutionnalisation du dialogue social, aboutissant à des augmentations salariales bénéficiant à environ 4,25 millions de citoyens, dont 1,25 million de fonctionnaires et 3 millions de salariés du secteur privé, pour un coût global dépassant 45 milliards de dirhams d'ici 2026.
En outre, Akhannouch a souligné que, malgré l'effort financier inédit mobilisé pour lancer les grands chantiers sociaux, économiques et structurels, son équipe s'est attachée dès le début du mandat à remettre les finances publiques sur une trajectoire saine, en restaurant les équilibres budgétaires et en créant de nouvelles marges de manœuvre.
Il a assuré que les réformes engagées ont permis une amélioration tangible des indicateurs économiques, sociaux et financiers. Sur le plan social, il a mis en avant l'extension notable de la couverture maladie obligatoire, passée de 42,2% à 88% de la population. Plus de 4 millions de familles, soit plus de 11,4 millions de personnes, bénéficient désormais du régime dédié aux citoyens non solvables, et ce jusqu'à fin juin 2025. Ce dispositif leur garantit l'accès gratuit aux soins dans les établissements publics ainsi qu'aux prestations proposées par la CNSS dans le secteur privé. L'Etat prend en charge leurs cotisations à hauteur de 9,5 milliards de dirhams par an pour assurer la viabilité du système, a expliqué le responsable.
Sur le plan fiscal, Akhannouch a rappelé que le gouvernement a entrepris une réforme d'envergure du système fiscal, conformément à la loi-cadre n° 69.19, avec une mise en œuvre progressive sur cinq ans. Il a détaillé les principales mesures, à commencer par la réforme de l'impôt sur les sociétés introduite dans la loi de finances 2023, qui vise à unifier progressivement les taux pour atteindre les niveaux cibles en quatre ans. Il a enchaîné avec la réforme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), enclenchée dans la loi de finances 2024, qui prévoit une harmonisation progressive des taux afin de les limiter à deux niveaux standards d'ici 2026 : 20% et 10%.
Le chef de l'Exécutif a également mentionné la réforme de l'impôt sur le revenu, prévue dans la loi de finances 2025. Cette dernière s'inscrit dans le cadre des engagements pris dans l'accord social d'avril 2024, et vise l'amélioration des revenus des fonctionnaires, des salariés et des retraités.
Grâce à l'ensemble de ces réformes, les recettes fiscales ont connu une progression significative, passant d'environ 199 milliards de dirhams en 2020 à 300 milliards en 2024, soit une hausse de 100 milliards de dirhams. Selon Akhannouch, cette augmentation, représentant une croissance annuelle moyenne de plus de 11%, a été réalisée sans alourdir la pression fiscale.


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