Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a dressé ce jeudi un bilan des quatre années de mandat, mettant en avant les réformes économiques et fiscales ayant permis de renforcer la stabilité macroéconomique et d'améliorer les revenus de l'État. Lors du point de presse hebdomadaire à l'issue du Conseil de gouvernement, Mustapha Baitas a détaillé les réalisations de l'Exécutif au cours des quatre dernières années. Un bilan axé sur des résultats concrets touchant directement la vie des citoyens, tout en soulignant la capacité du gouvernement à consolider les équilibres macroéconomiques et à améliorer la performance des recettes publiques. Des progrès significatifs dans les recettes publiques Selon le porte-parole, les recettes fiscales, qui constituent un indicateur clé de la santé économique, ont connu une progression notable. Les recettes fiscales sont passées de 199 milliards de dirhams en 2020 à environ 363 milliards de dirhams à l'horizon 2026. Les recettes ordinaires ont, elles, augmenté de 229 milliards de dirhams en 2020 à 427 milliards en 2025. Cette dynamique a permis de réduire progressivement le déficit budgétaire, qui s'établissait à 7% en 2020. Une diminution annuelle de 0,5 point a été observée, portant le déficit prévu pour cette année à 3,5% et à 3% pour l'année prochaine, des niveaux jugés « sans précédent » par Mustapha Baitas. Parallèlement, le ratio de la dette publique a été ramené de 72% du PIB en 2020 à un niveau attendu de 65,8% en 2026. Réformes fiscales et renforcement de la justice économique Le gouvernement a également engagé une série de réformes fiscales depuis 2023, visant à élargir l'assiette fiscale sans créer de nouvelles charges pour les entreprises. Le porte-parole a cité la réforme de l'impôt sur les sociétés, mise en œuvre dans le cadre de la loi-cadre 69-19 portant réforme fiscale , qui a permis de traiter tous les secteurs de manière équitable. En 2024, le gouvernement a planché sur la réforme de la TVA, en procédant à une harmonisation progressive des taux et en généralisant l'exonération des produits de première nécessité pour soutenir le pouvoir d'achat des citoyens. L'année suivante, la réforme de l'impôt sur le revenu a permis d'élargir son champ d'application, intégrant de nouvelles catégories de contribuables et améliorant l'équité fiscale. D'autres mesures, telles que la contribution professionnelle unique, le principe de retenue à la source et l'amnistie fiscale, ont permis d'augmenter significativement les recettes tout en consolidant la justice fiscale et la transparence des dispositifs. Mustapha Baitas a insisté sur le fait que ces réformes ont un effet concret sur la vie quotidienne des citoyens, tout en renforçant la capacité de l'État à financer ses politiques publiques. Selon lui, ce bilan positif illustre la cohérence et l'efficacité des politiques publiques menées au cours de ces quatre années.