Alors qu'il comparaissait lundi 3 juin devant le tribunal de Bir Mourad Rais à Alger, Ali Haddad qui fait partie d'un groupe de richissimes hommes d'affaires algériens arrêtés, devra attendre encore quelques jours pour connaitre la sentence de la justice. Poursuivi pour faux et usage de faux lors de son interpellation à la frontière terrestre tunisienne alors qu'il tentait de quitter l'Algérie au moment où la crise s'enlisait, Ali Haddad devra attendre jusqu'au 17 juin pour connaitre le verdict de la justice. Le parquet a requis contre lui 18 mois de prison, la même peine pour le Directeur du Centre national de production des titres et documents sécurisés d'El Hamiz, Hassan Boualem, annonce l'agence officielle algérienne APS. C'est la deuxième fois que le procès est ajourné. Il l'avait été le 3 avril dernier et devait se tenir ce lundi 3 juin à cause de l'« absence de témoins ». Pour rappel, Ali Haddad, l'ex-patron du Forum des chefs d'Entreprises (FCE) et patron de ETRHB Haddad, un groupe de travaux publics et de bâtiment, avait été interpellé en mars dernier au poste frontière d'Oum Teboul alors qu'une interdiction de quitter le territoire était en vigueur. Il avait en sa possession deux passeports, deux permis de conduire et des devises étrangères.