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Communiqué de l'association "asidd"
Publié dans Jeunes du Maroc le 21 - 02 - 2005

LA LUTTE DES AIT SLIMANE ET D'ASIDD - LES AIT SLIMANE MENACES D'EXODE DEGUISE
La piste Beni Mellal-Tassemmitt a été construite en septembre 2000, aucune infrastructure ne l'a accompagnée, aucun service public, aucun service ni commerce. Après plusieurs visites sur le site (en2000), nous avons connu les familles les plus proches du point d'eau au douar Bou Imoura. Spontanément, un groupe d'interlocuteurs s'est constitué autour des visiteurs originaires de la région. Puis quand la confiance s'est définitivement installée, les habitants ont exprimé leurs besoins urgents à maintes reprises (2001) : une école, un dispensaire. Nous avons décidé de créer l'association pour l'intégration et le développement durable (ASIDD) pour trouver les fonds nécessaires à la réalisation de son projet. L'association a obtenu son récépissé en 2002. Deux ans après, grâce au travail de sensibilisation des interlocuteurs et à la présence assidue de ses membres casablancais, l'association compte 70 membres dont 50 sur le site, tous impliqués dans la construction de leur école. ASIDD dispose d'un réseau d'amis à Beni Mellal et à Casablanca, et compte sur des partenaires institutionnels reconnus.
L'objectif premier de l'Association ASIDD était de scolariser les enfants, soigner les habitants, alphabétiser les adultes et dans un deuxième temps, exploiter humaines et naturelles du Massif (hospitalité des habitants, beauté des paysages), pour poser les bases d'un tourisme solidaire. Cet effet, un accord de partenariat lie ASIDD à l'Association Khadija de Zaouïet Ahansal qui regroupe les propriétaires de gîtes d'étape et les guides de montagne qui se sont engagés à former 10 habitants du Massif de Tassemmitt. Notre action s'est toujours inscrite dans le respect de l'autre et de son identité. Après plusieurs mois de tracasseries administratives, l'association a obtenu le permis de construire. Quand nous l'avons obtenu, il nous a astreint à de telles contraintes techniques, que la construction de l'école va coûter le double de ce qui était prévu. Par ailleurs, un donateur important qui devait financer les travaux a été menacé et a préféré se désister.
Nous avons cependant investi 120 000 Dh dans les constructions et des frais afférents. Les frais de déplacement étant à la charge des membres visiteurs. Les grosses oeuvres des deux classes est fini et nous avons commencé à construire le logement de l'instituteur, le tout, en face du seul point d'eau de Bou Imoura, sur le terrain de 1260 m2 que l'Association a reçu de la population. La convention passée en 2003 avec le Délégué du ministère de l'Enseignement de Beni Mellal stipule que cette délégation nommera un ou deux instituteurs, selon les besoins, dès que l'Association lui remettrait l'école. L'Association s'est engagée à construire deux logements pour les instituteurs comme il est d'usage dans les conventions avec ce ministère. Les élèves devaient effectuer régulièrement la rentrée 2004-2005. 85 élèves sont déjà inscrits. Nous avons prévu d'en recevoir 120. Nous sommes en retard sur notre programme pour des raisons de financement en plus de l'accueil hostile que les autorités nous ont réservé. Une remarque s'impose : ce projet citoyen a été financé à 90% par deux grandes écoles, des lycéens et des musiciens. Les grandes institutions nous font des promesses.
LE PROJET ASIDD EST UN PROJET GLOBAL.
Ses objectifs immédiats sont de construire un complexe socio-éducatif. Ses objectifs à moyen terme sont de donner aux habitants les moyens de s'assumer économiquement, grâce aux ressources locales, pour échapper à la misère, à l'appel de l'immigration clandestine, de l'exode rural et de la prostitution, endémiques dans la région. Mais notre objectif permanent est d'agir d'urgence pour protéger la nature soumise à une dégradation galopante et la faune massacrée par le wali et les notables de la ville. Nous rappelons que le Massif de Tassemmitt est déjà une réserve de 13 000 hectares, où la chasse est absolument interdite. Ses objectifs à plus long terme sont de combiner une initiation des habitants à l'accueil de touristes de montagne (accueil, accompagnement, et l'aménagement de 3 maisons d'hôtes potentielles déjà identifiées et une dizaine de candidats à la formation aux métiers de guide accompagnateur de montagne par les guides de Zaouïet Ahansal).
Malheureusement, depuis 2002, la wilaya, sous-couvert du président de région et les Eaux et Forêts ont commencé à poser un grillage métallique pour l'établissement d'une réserve clôturée, destinée officiellement à accueillir 4 couples de mouflons, au milieu du groupe principal d'habitations de Bou Imoura, en face de l'école d'ASIDD qui se retrouve coupée de la moitié de la population. Les parents de 21 élèves craignent pour leurs enfants car la réserve les obligera à faire un détour trop long pour des enfants, particulièrement quand il neigera. Les autorités, qui ne donnent jamais la même réponse quand on les interroge sur la superficie exacte de la réserve, prétendent que la réserve ne représente que 0, 005 % de la superficie totale du site. Ce qu'elles ne disent pas c'est pourquoi elle a jeté son dévolu sur ces 66, 74 ou 250 hectares-là. En fait, il suffit de se rendre sur le site pour se rendre compte qu'il est meurtrier, non pas seulement pour les familles qu'il a isolées, mais pour toute la population de Bou Imoura, qui a perdu ses pâturages, et qui perdra bientôt son point d'eau. Mais, en définitive, le choix de ce lieu stratégique est désastreux pour tous les habitants du site, puisque cette réserve occupera un espace à la croisée des chemins séculaires utilisés par la population répartie sur 3 secteurs désormais coupés les uns des autres.
Les habitants protestent depuis cette date, sans résultat. Dès 2003, ils ont adressé des courriers aux ministères de l'Agriculture, de l'Intérieur, des Droits de l'homme, au Wali de la région Tadla-Azilal (initiateur de la réserve) et au président de la Commune dont dépend le site (c'est lui qui a donné son accord pour l'emplacement de la réserve). En vain. Durant le printemps de l'année 2004, plusieurs réunions de l'association sur le site ont permis de faire ce constat : la réserve menace la survie des Aït Slimane et ils ont décidé de la refuser. Une décision a été votée à l'unanimité : pour une école avec des élèves, pour la vie au pays, l'association ASIDD doit se tenir auprès des habitants. C'est ce que les autorités appellent de l'agitation, des troubles, des actions susceptibles de faire renaître le tribalisme.
Aujourd'hui, la situation se précipite et pour ASIDD, il est devenu de la première urgence d'alerter les citoyens qui refusent la déportation déguisée de la tribu habitant le site, les Aït Slimane. Si cette future "réserve" n'est pas immédiatement enlevée, l'exode massif des Ait Slimane vers les bidonvilles de Beni Mellal, sera inéluctable dans moins de deux mois. A ce moment-là, ils seront poussés dans leurs derniers retranchements. C'est ce que ASIDD veut à tout prix éviter. Une seule visite permettra de constater que toute la population est contre la réserve, et que ASIDD exige des habitants le plus grand calme et interdit à ses membres tout rassemblement sur le site pour éviter toute provocation. La wilaya et les notables qui convoitent la terre des Aït Slimane s'entêtent, les travaux continuent, et aujourd'hui, le wali et ses alliés en train de détourner la source unique du site pour abreuver les mouflons de la future "réserve" établie juste au-dessous de la maison du wali.
Un réservoir de 90 m3 vient d'être construit. Il faudra des semaines pour le remplir. 2500 à 3000 personnes et leurs troupeaux sont menacés par la soif imminente. Mais jusqu'à présent, nous avons jugé qu'il était de notre devoir à tous de ne jamais mener d'actions de protestation sur le site même. Depuis plus d'un mois, les membres d'ASIDD sont assiégés par la force publique. Les femmes et les enfants vivent sous la peur du caïd, secondé par le khalifa, les agents des eaux et forêts, des civils indéterminés, le moqaddem et les mokhaznis, qui violent les domiciles de tous ceux qui ont protesté publiquement en leur disant qu'ils doivent descendre parce que leurs terres appartiennent à l'Etat puisqu'ils ne possèdent pas de titre de propriété. Les Aït Slimane habitent le site de Tassemmitt depuis exactement 900 ans. Mais aujourd'hui, ils ne savent plus ce qui va advenir de leurs enfants et vivent sous une psychose constante. Le samedi 6 novembre le caïd, le khalifa, l'adjudant de la gendarmerie, les forestiers et des individus à la fonction indéterminée, dépêchés par la wilaya, sont montés pour « constater des troubles » et arrêter tous les membres de l'association présents à une distribution urgente de vêtements d'hiver.
C'est la présence d'un camion de la Fondation Mohammed V et de 20 élèves de l'école supérieure de gestion de Casablanca qui a dissuadé la force publique de procéder aux arrestations prévues. Ce camion était là pour distribuer des vêtements d'hiver en partenariat avec ASIDD. Le caïd, a même tenté d'arrêter le camion de la Fondation et l'a retenu durant 2 heures sur instructions du wali avant de lui donne l'autorisation de décharger. Les choses sont désormais claires, le wali de Beni Mellal, Abderrahmane Hanane, ancien des Eaux et Forêts, a construit la réserve sous la maison de la wilaya pour son propre usage avec la complicité des députés de Beni Mellal (Abdellah Mekkaoui Abdelaziz Chraïbi), et de Mbarek Zemrag, Président de la Commune de Foum El Ancer, dont nous dépendons, et de certains « notables » surtout connus pour être des braconniers. C'est aussi le Wali qui a déclaré, devant témoins, au président d'ASIDD : "C'est MOI qui veux que la réserve soit située là, et les Aït Slimane descendront fatalement vers la ville, c'est ce que JE veux". Le wali est ses amis fabriquent aujourd'hui les cireurs de demain.
Cependant, la population reste unanime, mobilisée, et vigilante sur les tentatives de provocations qui pourraient permettre de faire passer des protestataires pacifiques pour des perturbateurs ou des casseurs. La population patiente pour l'instant, grâce à la consigne des membres locaux d'ASIDD, mais la colère gronde. Nous sommes aujourd'hui au début de l'application d'un plan de déportation massive des habitants et ils le savent. Enfin, le domicile, dont le propriétaire est membre d'ASIDD et qui accueillait les réunions, vit sous les pressions et les menaces quotidiennes. Tous les domiciles sont d'ailleurs visités, gratifiés de procès-verbaux et menacés d'être expulsés du soi-disant domaine de l'Etat, sous prétexte qu'ils n'ont pas de titre de propriété.
ASIDD demande :
UN :
L'arrêt urgent de la construction et du remplissage du réservoir destiné aux mouflons et alimenté par la source des habitants et l'enlèvement immédiat du grillage clôturant la réserve !!!!!!
Deux :
La fin immédiate de la campagne de terreur et de représailles exercée contre les citoyens sur ordre du wali Abderrahmane Hanane avec ses amis de la commune, les députés et les conseillers municipaux. Halte au comportement ignoble le khalifa sadique Ali Bougrine !!!!!!!
PETITION :
NON A LA RESERVE, OUI A LA VIE AU PAYS
SIGNATURES
Habitants Moha Ourhou, Mohamad Manhouri, Said Aissa, Lghanbou Moha, Bouchirb Mohamad, Edadahby Moahamad, Oukhouyahmad Moha, Said Idir, Mohamad Ourhou, Salah Badii, Zaid Ouhmad, Mohamad Oubri Mohamad Ouhmou, Aicha Salah, Lhoucein Eddahby, Hmad Aissa, Brahim Aissa, Salah Oumlouh, Ikhlef El Mardi, Said Lemfeddel, Said Ouhemmou, Mohamad Oukhdou, Salah Benjegha, Ikhlef El For, Mohamed Lemfeddel, Salah Oumlaid, Lahouçain Oumlouh, Moha Azzouz, Ali Oubouchirb, Haddou Azzouz, Khella Bouchirb, Said Imami, Ikhlef Bouchirb, Ikhlef Manhouri, Lhoussaine Mountassir, Ikhlef Mountassir, Moha Ahmou, Mustapha Oukoujane, Said Zine, Ikhelf Badii, Mohamed Oudy, Salah Oubouchirb, Hammadi Oubouchirb, Moha Assaid, Moha Nokri, Mohamd Oumlaid, Haddou Aissa, Hassan Ouhra, Lhoucein Bouchirb, Brahim Ahra, Khella Zine, Said Solhi, Mohamad Bouchirb, Mustapha Oumlouh, Lhoucein Choukri, Mohamed Benmadagh, Mohamed Mezouar, Said Bouâatti, Salah Lemfeddel, Lhoussaine Oumlaid, Aissa Mohamad.......... etc. (97 signatures)
INSTITUTIONS
RESAQ
TAMAYNUT
Caravane Médicale
Dr Saher Hmida, Président de l'AMVIM ET SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DE L'ESPACE ASSOCIATIF
Hicham Rachidi de l'association Amis et Familles des Victimes de l'Immigration Clandestine (AFVIC)
Association Al Intilaka pour le développement,
Association Amzouy pour la culture et le développement Feriata Tagzirth
l'environnement et la culture Afourer/ Azilal
Fatima Alaoui Pour Les Verts Maroc
Presse Selma Mhaoud Journaliste Yassine Zizi, journaliste Hind Taarji, Ecrivain, journaliste Vincent Roca, journaliste-écrivain Amale Samie, journaliste, L'houcine Azergui (journaliste) Ariane Mélazzini, journaliste Loubna Bernichi journaliste Leila Hallaoui, journaliste Marie Diebler, journaliste, Karim Ait Mezouane, journaliste, Lille Amis des Aït Slimane Bachir Maaouni,Khadija Rouissi, Karim Tazi, El Khatir Aboulkacem Afulay, Chercheur, Paris, Najib HAMOUT, Enseignant-chercheur, Elaoud ; Family, Habiba Dassouli ; Haïnouna ; Hamouda, Sarah Bennouna ; Abdellah Zaazaa ; Amine ; Anouar ; Aziz Soubhi ; Ismail Bellali, Khadija Lechgar ;Khalid, Labbas Sbai, Karim Rafi, Touria BOUZALMAT, Infographiste, Abdou Jbara Executive Director, Zenith Millenium , Brahim Lasri, Technicien, Youssef MADAD, Ingénieur d'affaires, Khadija Jennan, avocate, Tanger. TOUZANI Mohammed Cadre bancaire, Amine Hamma : Etudiant, Paris Youssef Moussaoui : Etudiant, Paris, Wissam El Farrai : Etudiant, Paris, Reda Zine, (Artiste), Hicham Bajjou (Artiste), Adil Hanine (Artiste), Aïssa Benchekroun, Leila Chaudri ; Martine ; Mohamed Khayari, Mounia Ayouch ; Neama Ouazzani, Omar Slaoui ; Tahar Chaibat, Taouz ; Yasmine Bennouna, Yasmine Ghallab, Mehdi Benallal, Adil Hanine, Mohamed Merhari, Hicham Bahou, Sanaa Karouani, Mohamed Karouani, Latifa Meziane, Mohamed Lasri, Zineb Benchakroun, Mohamed Benchakroun, Reda Samie, Khadija, Abdellatif, Ghislaine, Nora Samie, Mouna Bâaddi, Badie Belhachemi, Hamza Chioua, Abdelaziz Hanine, Nabil Kazmane, Antoine Déjean, Maria Giulia Dondero, LEFNATSA Abdellah, Checcoli Paola, Saad Chlyeh, Terkemani Brahim, Khalil SAOULI, Simo Slaoui Infographiste, Marie-Dominique Popelard, Saad REGRAGUI (Direction Internet), Emanuele Banfi - Université de Milan, Cupi Ludovica, Rita Vannini, Italie, Baroudi Abdelmajid, acteur associatif, Asma Ouazzani Touhami, Mounia Bernichi, Idriss Laraki (cinéaste), Hafsa Bekri Lamrani (Professeur et Poétesse), Odile Juillac (Artiste), André Lanceraux Paris, Marlène Touya, Leila Juillac, Nada Adel, Adam Qnouch, Manferdini Anna Maria, Abdelilah Chakir ; Mohamed Eddarhor, Mohamed Aït Aïssa, Younes DAOUDI (Paris), Mohamed Khalid Souhnoun, Soufiane Zanifi, Mohamed Reda Bahou, Ilham Cherqui (Montréal), Marc Combier, photographe, Lyon, France, Ahmed Kettali, étudiant, Libye, Jean Paul Boyer, ingénieur, France, Mustapha Ouchen, étudiant, Californie (USA), Zergui Mina, étudiante, Tinejdad, Maroc, Moha Ferza, Tinejdad, Moha Zaim, Tinejdad, Mohand Saidi, artiste-peintre, Errachidia, Ahemmam Hassan, Guide, Aoufous (Errachidia), Wahiba Ait Aissa, étudiante, Bgayet (Kabylie), El Kasri Abda Roubaix (France), Mounir Ben Lakhder, avocat au barreau de Rabat, Addi Chami, étudiant en médecine, Norvège, Paolita Gondolfi, enseignante, Italie, Ouyasser Lhou, informaticien, Tinejdad, Fatima Wasat, etudiante, Errachidia Ouachrine Houssaine, Benlakhdar Mounir, Avocat au barreau de Rabat


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