Alors que les médias proches du pouvoir en Algérie, expliquent la visite en Libye du chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, comme entrant dans le cadre du «suivi de la coopération militaire bilatérale», les Libyens répondent, que le but du déplacement consiste à coordonner les efforts dans la lutte contre le terrorisme, en provenance du continent africain. Les proches du général, Abou Bakr Younès Jaber, chef d'état-major des armées libyennes, ont affirmé, que contrairement aux rumeurs diffusées par les médias algériens, sur le fait que Tripoli aurait besoin des conseils de l'Algérie, avant d'acheter de l'armement russe, la Libye est loin de cette projection. Pour preuve, la signature avec la Grande-Bretagne de contrats, pour l'achat de missiles et d'équipements militaires. Cette opération sera suivie par l'acquisition d'avions et de chars. Dans ce contexte, on apprend que le ministre britannique, Tony Blair, a invité officiellement le colonel Kadhafi chez lui. Ce qui prouve que les discussions avec Gaïd Salah ne portaient aucunement sur une demande d'aide ou de conseils, pour l'achat de l'armement russe. Ce qui se passe avec Alger, est l'inverse de ce qui était dit par les médias algériens. Effectivement, ce sont les Algériens qui sont venus demander l'aide des Libyens, dans la lutte contre le terrorisme chez eux.