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L'EDIFICAION DES VILLES SATELLITES : Au-delà de l'habitat : Une révolution culturelle
Publié dans La Gazette du Maroc le 06 - 10 - 2007

Contrairement à la Bible et aux Evangiles, le Coran a fixé le but de la vie ici-bas dans la capacité des hommes à « urbaniser » la terre (Iâmar, Taâmir). Une règle imparable de l'histoire voudrait que le raffinement et la civilisation ne puissent s'épanouir qu'à la faveur d'une urbanisation massive d'un peuple. Ibn Khaldoun fut le premier sociologue à avoir lié l'urbanisation à la civilisation. Le Maroc s'est engagé dans un processus d'urbanisation massive basée essentiellement sur l'édification de villes satellites destinées à soulager les grandes villes du Royaume. Loin d'être des villes-dortoirs, comme ce fut le cas des banlieues européennes, ces villes sont conçues à l'aune de l'économie intégrée et de la performance des services publics. Eclairage.
Je suis née au quartier Al Mesk de Tamansourt. Mon père a travaillé pour «Cybernética Maghreb Limited» depuis vingt ans. Il a développé une configuration nanotechnologique pour la formation des ingénieurs en neuf mois. Il vit aujourd'hui de ses royalties. Il peut vivre au quartier de l'Hivernage à Marrakech, mais il ne quittera jamais notre villa du quartier Al Mesk. Il ne peut plus se passer de Tamansourt», dira, un jour, Rim à Anis qui lui répondra aussitôt : « Marrakech, c'est ringard. Faut être fou pour quitter Tamansourt et aller vivre à Marrakech !» Nous sommes en 2030. C'est-à-dire demain matin. Notre monde si cinétique court derrière lui-même et ses citoyens vivent à une vitesse vertigineuse. Le temps n'a plus de temps. Les jeunes marocains nés dans les villes satellites formeront un cru qui ne s'embarrassera probablement plus des débats byzantins sur le statut du premier ministre ou …le sexe des Djinns. Cette génération de Marocains intégrera l'esprit pionnier autant que la conscience d'un destin autre que celui de ses aînés. Un destin qui laissera beaucoup de place au goût du risque et à la compétition. Tout comme l'échec, la réussite ne dépendra plus du bon vouloir d'un système clanique ou népotique. Seulement de l'aptitude de chacun à saisir la chance offerte à tout un chacun. Foncièrement coercitif, ce temps-là empruntera à bras le corps le chemin de la vingtaine de villes satellites qui sortiront de terre et qui abriteront plus d'une dizaine de millions de nos concitoyens. Avec les villes satellites, le Maroc zappera le chromatisme qu'inflige l'histoire aux nations « alourdies » par leur histoire. L'exode rural cessera par la force des choses. L'habitat insalubre ne pourra plus résister au vent de la rationalisation rampante imposée par le marché.
Du temps de Feu Hassan II, la conscience des ravages de l'exode rural n'empêchaient pas beaucoup les responsables gouvernementaux de dormir.
Partenariat public/privé
Le discours rassurant finissait toujours par triompher des multiples alertes du défunt Souverain. Pour rassurer celui qui ne pouvait plus – maladie oblige – faire des incursions dans le Maroc profond. La machine territoriale, fondamentalement mue par l'impératif sécuritaire, finit par faire émerger « Sala Al Jadida » à quelques enjambées du Palais royal de Rabat. Puis le programme des fameux 100.000 logements s'est immédiatement enlisé dans les arcanes de notre vaillante administration. Il aura fallu la perspicacité et le volontarisme agressif du Roi Mohammed VI pour mettre les opérateurs publics et privés au travail. Séparément, conjointement ou solidairement. Une véritable politique de l'habitat vit le jour, avec pour fer de lance l'édification de villes satellites intégrées. À ce jour, neuf villes satellites sont ou seront édifiées : Tamansourt (Marrakech), Tamesna (Rabat), Zenata (Casablanca), Lakhyayta (Had Soualem), tagadirt (Agadir) et trois agglomérations programmées aux alentours de Tanger. D'autres villes émergeront un peu partout ailleurs. Les vingt prochaines années verront l'érection urbaine d'une vingtaine, sinon davantage, de villes satellites. La multiplication des stations d'épuration et le développement de la technologie nucléaire appliquée au dessalement de l'eau de mer apporteront l'appoint nécessaire à la satisfaction des besoins hydriques. Pour l'énergie, la prochaine décennie verra forcément la mise en route d'une multitude de sources aux coûts concurrentiels par rapport à un baril de pétrole qui aura largement dépassé la centaine de dollars. Les schistes bitumeux, l'éolien ou les probables nappes gazifières enfouies sous le sol national seront sûrement au rendez-vous. D'ores et déjà, des projections pointues ont été réalisées par différents services publics et moult partenaires privés. Ils mettent en relief des indications, des signaux, des prémices et des symptômes encourageants. Les villes satellites n'auront probablement pas grand-chose à craindre de la pénurie hydraulique et énergétique. Cependant, quand bien même l'ensemble des besoins fondamentaux en services publics peut être réuni, une ville ne se conçoit pas en deux jours. Les études de sites, de relief, de factibilité, de faisabilité et de financement précèdent toute velléité d'édification. Pour cela, le Royaume dispose aujourd'hui de l'ensemble de la chaîne de compétences requise (architectes, urbanistes, sociologues, bureaux d'études, entreprises BTP, agences urbaines, experts financiers…etc.) Par ailleurs, l'Etat peut compter sur ses bras séculiers tant au niveau de l'aménagement-développement qu'au registre des montages financiers : Al Omrane, le nouveau mastodonte qui vient d'avaler les ERAC, et la Caisse des dépôts et de gestion (CDG) ont prouvé leur capacité à drainer autant les compétences les plus pointues que les financements les plus appropriés vers les tours de tables. « Construire une ville satellite est un acte de civilisation. Penser que des Marocains y engendreront et y feront élever leurs enfants est vraiment exaltant. Nos compatriotes y prendront racine et contribueront ainsi, par les impôts qu'ils paieront et les savoirs qu'ils développeront, à l'édification du Maroc moderne. De plus, le melting pot qui y rassemblera les nombreuses facettes éthnoculturelles du Royaume représentera une valeur ajoutée à nulle autre pareille », nous dit le sociologue Hassan Amillat. La stratégie élue pour l'édification des villes satellites marocaines semble avoir tiré les leçons appropriées de l'expérience (parfois dramatique) européenne. Pour les concepteurs marocains, il ne s'agit nullement d'aligner, dans la hâte imposée par l'urgence, des cubes et des tours de « cages à lapins ». Les autorités et les opérateurs s'obligent à favoriser le voisinage des classes sociales et l'interdépendance des habitants au sein des nouveaux espaces urbains. Des millions de Marocains vivront, naîtront et s'épanouiront dans ces nouvelles villes à taille humaine, parce que plus verticales qu'horizontales.
Cohésion sociale
Les 300.000 habitants de Tamansourt ne tarderont guère à frôler le million. «Dans moins d'une décennie et demi», assure le socio-démographe Mustapha Rafik. Idem pour les 250.000 habitants de Tamesna. Alors se posent dès maintenant les questions essentielles qui se rapportent à la cohésion sociale, au mode de fonctionnement et à la qualité de la vie en commun au sein de ces nouvelles villes. Les liens sociétaux développeront sûrement une culture du «vivre ensemble» qui aura pris ses distances par rapport aux valeurs hiérarchiques héritées du communautarisme de type clanique. Ces Marocains auront, en effet, à prendre en considération un paramétrage socioculturel mosaïque inédit. Nos compatriotes résidant au sein des villes satellites se feront sûrement violence en abandonnant la représentation élastique du temps et de l'espace qui a prévalu dans leurs quartiers ou leurs ensembles ruraux d'origine. C'est donc un Marocain nouveau qui se profilera au fur et à mesure que l'emboîtement socioéconomique et éthnoculturel se réalisera. Un Marocain qui sera plus individualiste – pas forcément égoïste – et entreprenant. Parce qu'il faudra injecter la vitalité économique, sociale, culturelle et politique au sein de ces agglomérations fraîchement sorties de terre, l'habitant aura à mettre en place de nouveaux codes de cohésion. De tout cela résultera soit la fierté soit la déception d'appartenir à un environnement socio-urbanistique inédit. Nous sommes, par conséquent, en face d'une opportunité historique de révolution culturelle. Noyée dans ses maux endémiques, l'administration peut représenter soit un moteur d'harmonie, soit un obstacle majeur à l'épanouissement individuel et collectif. Ces questions doivent nous interpeller dès aujourd'hui, afin que ne se reproduisent plus les mêmes réflexes qui constituent à l'heure actuelle l'essentiel de l'anarchie que connaissent nos vieilles villes. En tout cas, le fait même d'édifier des villes nouvelles est en soi une révolution culturelle. Puissent les responsables et leurs administrés saisir cette opportunité historique d'envergure pour intégrer au plus vite la modernité tant rêvée !
Tamansourt
Une réussite socioculturelle et économique
Deux années sont une période relativement courte dans la vie d'une ville pour tirer toutes les conclusions techniques et économiques de ce projet d'envergure. Cependant, on peut déjà affirmer que tous les chantiers avancent normalement et que les délais sont respectés. L'engouement de la population pour habiter Tamansourt – 120 000 clients ont déjà souscrit à ce projet – et l'adhésion du secteur privé pour la promotion notamment du logement social, montre clairement que la création de cette ville nouvelle vient au moment opportun pour réguler le marché de l'immobilier, réduire le déficit en logements et diminuer la pression exercée sur la ville ocre. Avec près d'un million d'habitants, Marrakech devrait polariser son extension urbaine et maîtriser l'exode rural notamment au moyen du développement des centres périphériques et la création de nouvelles villes satellites. Tamansourt, une expérience dont les prémices de la réussite sont déjà au rendez-vous, devrait être suivie par d'autres projets similaires, afin de gagner le pari du développement urbanistique et infrastructurel harmonieux de cette ville impériale et sauvegarder ainsi sa vocation, culturelle historique et touristique. Pour cela, des mesures influant directement sur le relèvement de l'Indice de développement humain (IDH) ont été d'ores et déjà mis en branle. Ainsi, au chapitre de l'éducation, une convention a été signée, le 23 décembre 2006, entre le représentant du Ministère de l'Education Nationale et le Directeur de l'ERAC-Tensift pour garantir la valorisation des lots réservés à l'enseignement dans la ville nouvelle Tamansourt. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que les besoins concernant les années scolaires 2006-2007 et 2007-2008 sont d'ores et déjà couverts. D'autres équipements (2 écoles, un collège et un lycée) doivent être réalisés pour l'année scolaire 2008-2009. Au niveau de la santé, une convention a été signée, le 23 décembre 2006, entre le représentant du ministère de la Santé et le Directeur de l'ERAC-Tensift pour assurer la valorisation des lots réservés à la santé dans la ville nouvelle Tamansourt. Dans ce cadre, le Ministre de la Santé a confié la réalisation de ces équipements à Al Omrane Marrakech en maîtrise d'ouvrage déléguée. D'autres conventions ont été signées avec d'autres partenaires. Citons celle du 23 décembre 2006 entre la Commune Rurale de Harbil et l'ERAC-Tensift pour déléguer à la société, pendant au moins cinq années, la gestion urbaine de la ville nouvelle de Tamansourt (ramassage des ordures, entretien de la voirie, éclairage public et entretien des espaces verts). Une convention a été signée entre l'Ordre Régional des Architectes et Al Omrane Marrakech, pour assurer le suivi de la valorisation de la ville nouvelle de Tamansourt.
3questions À Benyounes BELKASMI, dGA d'Al omrane
«Tamansourt est un chantier de grande envergure»
La Gazette du Maroc : Quelle est votre lecture du paysage urbanistique et démographique de Marrakech ?
Benyounes Belkasmi : Marrakech se caractérise par une croissance démographique annuelle de 2,4%. Cette croissance est supérieure à la moyenne nationale qui est de 2,1. La population marrakchie a augmenté en 10 ans (1994-2004) de 166.775 habitants, puisqu'elle est passée de 676.800 à 843.575 âmes. A cela, il y a lieu d'ajouter la population des communes périphériques qui a augmenté, durant la même période, de 43.000 habitants. Marrakech accueille 60% alors qu'elle ne concentre que 34,5% de la population de la région. Une croissance aussi rapide a engendré un étalement accéléré de la ville. Le périmètre s'est alors dilaté, passant de 3.700 hectares en 1989 à 18.400 en 2005, soit un coefficient 6. Cette réalité a donc dépassé les prévisions du Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) qui prévoyait seulement 15.000 hectares…en 2010. Ajoutons à cela le déficit cumulé en logement qui atteignait 30.000 unités et les besoins annuels qui se situent autour de 10.000. Sans compter les 15.000 ménages qui vivent dans les douars sous-équipés. Ce sont donc toutes ces contraintes qui ont incité à engager un effort inédit de requalification urbaine et d'aménagement de grands projets d'envergure comme la Ville Nouvelle de Tamansourt (VNT). La création de nouveaux pôles d'urbanisation constitue le meilleur moyen de sauvegarder la vocation culturelle, historique et civilisationnelle de Marrakech.
Quelle est la taille de la contenance exacte de la ville nouvelle de Tamansourt ?
La ville s'étale sur 1.200 hectares, soit le tiers de la superficie de Marrakech en 1990. Sa population sera de 300.000 habitants. 58.000 logements, 160 ha destinés aux équipements, 200 ha d'espaces verts, 110 ha de zones d'activités artisanales et touristiques. C'est un investissement de 24,5 milliards de DH.
Quel est le potentiel économique de Tamansourt ?
Il est très important. C'est un chantier de grande envergure où travaillent près de cent entreprises, 80 architectes, 80 bureaux d'études. Cela a engendré 11.000 emplois directs. La principale vertu du projet réside dans le partenariat entre les secteurs public et privé. Cela permet, entre autres, d'augmenter la cadence de réalisation des logements sociaux. Ainsi, 170 ha ont été cédés à des promoteurs immobiliers privés. Par ailleurs, des zones d'activités économiques et un complexe artisanal sont en cours de réalisation, offrant ainsi de l'emploi aux futurs habitants. Le succès de Tamansourt a imposé la nécessité d'amplifier l'activité économique. Aussi, une extension a-t-elle été opérée afin de donner aux investisseurs l'opportunité de créer leurs entreprises dans de bonnes conditions. Le projet d'extension s'étend sur une surface de 731 ha, composée d'une zone industrielle avec zone offshoring (261 ha), Zone d'habitat social (241 ha), zone résidentielle (165 ha) et une zone dédiée aux équipements (64 ha).


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