Pour Narjis Rerhaye, les cyberviolences contre les femmes ne sont pas une fatalité Cette année, la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes a été marquée par le lancement de la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence numérique contre les femmes ». Les 16 jours d'activisme programmés visent à mobiliser décideurs, entreprises technologiques, plateformes numériques, société civile pour que de telles violences commises sur Internet ne soient pas une fatalité. La bande dessinée « Violences numériques : briser le silence en BD » publiée par le groupe de travail « Régulation et médias numériques » que préside Mme Narjis Rerhaye, membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (HACA) s'inscrit dans le cadre de cette mobilisation mondiale contre les violences numériques que subissent femmes et filles Si Internet offre des opportunités sans fin d'apprentissage, de communication et de socialisation, il est aussi une sphère de fragilités et de vulnérabilité pour les jeunes et les femmes, les violences basées sur le genre facilitées par les technologies (VBGFT) représentant une catégorie de plus en plus importante. Publiée en avril 2025, cette bande dessinée a pour objectifs majeurs de briser le silence autour des violences numériques qui ne seront jamais une fatalité et d'éclairer sur les recours possibles ainsi que les outils de prévention pour faire face aux cyber-violences. Lire aussi : Violences sexistes : Le cyberespace comme nouveau terrain Au fil des planches, une histoire est racontée. Une mise en situation permet de cerner la forme de violence numérique à laquelle est confronté tel ou tel personnage de la BD. Le décor de la cyber-violence aux multiples facettes est ainsi planté. Si la mécanique des violences numériques est disséquée pour mieux démonter chacun de ses rouages, les moyens de prévenir, combattre et sanctionner la cyber-violence sous ses formes nombreuses sont présentés dans une boîte à outil à la fin de chaque planche. Pour aborder la question complexe des violences numériques, le groupe de travail « Régulation et médias numériques » a conçu cette bande dessinée dans un esprit à la fois pédagogique et ludique, faisant le pari de faire voler en éclats le tabou des violences numériques et faire prévaloir le droit à la protection et à la justice. Insultes, humiliations, intimidations, cyber-harcèlement, menaces, propagation de rumeurs, diffusion non consenties de photographies intimes, exploitation en ligne, comportement haineux: au fil des planches, une histoire est racontée. Une mise en situation permet de cerner la forme de violence numérique à laquelle est confrontée la victime. Le décor de la cyber-violence aux multiples facettes est ainsi planté. Si la mécanique des violences numériques est disséquée pour mieux démonter chacun de ses rouages, les moyens de prévenir, combattre et sanctionner la cyber-violence sous ses formes nombreuses sont présentés dans une boîte à outil à la fin de chaque planche. « Cette bande dessinée est une manière de signifier aux victimes qu'elles ne doivent pas souffrir en silence et de les informer de l'existence des moyens légaux de protéger dignité, vie privée, données personnelles », affirme Mme Narjis Rerhaye, Présidente du groupe de travail « Régulation et médias numériques. Un environnement en ligne sécurisé et un usage sûr et respectueux du numérique sont des droits fondamentaux qui participent à l'égalité pleine et entière des genres. La bande dessinée « Violences numériques : briser le silence en BD » est disponible en arabe, français et amazigh sur le site haca.ma