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PROSTITUTION : Les homos à Marrakech
Publié dans La Gazette du Maroc le 03 - 11 - 2007

La pression des besoins et le chômage endémique précipitent des milliers de jeunes marocains dans le gouffre de la prostitution homosexuelle. Les lignes rouges s'estompent peu à peu et l'on ne s'étonne même plus de voir des jeunes cybernautes marocains insérer ou répondre à des annonces cochonnes sur le net. Ce qui est nouveau, c'est que Marrakech offre aujourd'hui une véritable infrastructure de tourisme sexuel allant du proxénétisme à la pédophilie. Enquête.
Des dizaines de sites gays vantent les «éphèbes» de la ville ocre, poussant parfois le cynisme jusqu'à la production des tarifs selon l'âge, le type de vice et l'intensité des traitements sodomiques infligés à nos jeunes et adolescents. Par ailleurs, le désespoir des jeunes chômeurs a poussé beaucoup d'entre eux à se proposer au mariage homo et autre «pacs» tels que tolérés aujourd'hui par moult législations européennes. Dans l'unique but d'émigrer vers l'«Eldorado» nord-méditerranéen. Cette «dynamique de la débauche» a incité nombre d'associations gays à proposer des voyages sexuels voluptueux sous le regard bienveillant du Veau d'or. Ainsi, peut-on lire sur le site belge «Touristiquement gay» les phrases nauséabondes suivantes : «Marrakech est un lieu paradisiaque pour les tourismes (sexuels) : palaces, piscines de luxe, clubs de golf, résidences protégées et Riads. Certains de ces lieux sont agrémentés (sic !) de jeunes garçons et de jeunes fillettes – oui, «fillettes» dans le texte ! – pour combler un autre besoin pour ces touristes (…) La sexualité, l'alcool et les drogues sont devenus coutume. Le Veau d'or est plus sollicité que jamais. Les autorités se cachent les yeux derrière cette réalité de plus en plus flagrante. Le tourisme génère beaucoup d'argent et Marrakech propose cette alternative» Le même site propose des séjours gays dans la ville ocre pour moins de 600 euros la semaine. D'ailleurs, un voyage de gays (avec en prime la «rencontre avec nos «homo-logues» marocains») a été organisé cette semaine vers l'une de ces «résidences protégées» de Marrakech. La préfecture de police dit tout ignorer sur un tel voyage. Un responsable nous a même expliqué qu'«à partir du moment où aucun manquement public à la morale n'est constaté, chacun est libre de faire ce que bon lui semble chez lui. Le domicile est sacré». Il a simplement oublié que l'hébergement est assuré par un établissement patenté. Dans le site cité plus haut, photos à l'appui, on ne propose pas moins de six Riads et une dizaine de boîtes dédiés à la prostitution homosexuelle. Aussi, peut-on copieusement y vanter les «délices» offerts par l'une des boîtes de nuit les plus marquées par ce genre de «loisirs» à Marrakech?: «La boîte vient de changer de direction, elle veut se racheter une réputation. On l'appelle désormais le nouveau Diam's. Mais en somme peu de changements, et tant mieux ! Ambiance assurée toute l'année. Surtout gay en semaine d'après le Routard. Elle reste une des meilleures discothèques de Marrakech». D'autres boîtes sont citées avec adresses et numéros de téléphones. L'on se demande alors s'il s'agit dans l'esprit des autorités de tolérance pour ces maisons du même nom ou tout bêtement de négligence.
Une légendaire tolérance
Que des adultes fassent de leurs corps ce qu'ils veulent, les livrant à la veulerie sans nuire à autrui, cela ne regarderait après tout que les intéressés. Mais que la prostitution soit institutionnalisée au détriment des mineurs et des «fillettes», cela relève moins du code des libertés que du code pénal. «Nous dénonçons quotidiennement des comportements sexuellement délictueux aux autorités. Les rares cas qui ont été jugés par la justice sont connus de tous. Pendant ce temps-là, les dépravés sexuels continuent à sévir. Même les voisins de certains pervers ont déposé les armes après des années de plaintes restées sans suite», nous dit Aïcha L. militante de l'association «Touche pas à mon enfant». Si elle souligne la collaboration soutenue des autorités wilayales, la militante regrette la nonchalance des forces de sécurité et de la justice. Malgré cela, le Maroc occupe aujourd'hui la première place des nations incarcérant des Français. Certains d'entre eux ont effectivement été arrêtés pour pédophilie, proxénétisme et autre prostitution. Le corps des magistrats marrakchis développe globalement une logique tirée par les cheveux : textes de lois laxistes, indigence en moyens appropriés d'investigation et d'enquête ou encore le sempiternel manque de personnels qualifiés. Le plus dangereux est que la ville d'Ibn Tachfine semble se complaire dans une réputation qui a été longtemps la sienne, même si cela relevait depuis des décennies de la fantasmagorie collective. Aujourd'hui, l'opinion publique marrakchie fait bénéficier les délinquants sexuels de sa légendaire tolérance. «L'Etat dispose de tous les moyens pour faire appliquer la loi. Ce n'est ni à moi ni à toi d'aller faire la chasse aux pédérastes et aux pédophiles. L'administration leur permet d'acquérir des demeures, leur accorde des cartes de séjours et sait tout de leurs allées et venues. Quant aux enfants qui se font soudoyer par ces malades, c'est avant tout la faute de leurs parents?!» Un discours irresponsable qui atteste d'un déficit civique inquiétant. D'ailleurs, les associations rencontrent de grandes difficultés à sensibiliser une population qui semble avoir validé depuis belle lurette le fameux adage qui veut que «l'on doit s'interdire de sauver celui qui offre son postérieur à autrui». Que peuvent les mesures les plus coercitives contre un mental si peu regardant au chapitre de l'intégrité physique et de la dignité de nos enfants ? En tous cas, chacun peut constater aujourd'hui que Marrakech a bel et bien rejoint San Francisco et Barcelone comme une destination homosexuelle internationale. Sauf qu'à Marrakech, on est si peu protégé contre les visées pédophiliques des pervers de tout bord, Marocains compris. Ailleurs, la pédophilie a été sérieusement criminalisée. Dans certains pays, on peut écoper de peines pouvant dépasser les trois décennies. Au Maroc, la plus lourde peine concrètement subie par un pédophile n'a jamais dépassé quatre mois. A méditer.


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