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Sale besogne pour la CDG
Publié dans La Gazette du Maroc le 17 - 03 - 2003


Endettement de la BNDE
La reprise par la CDG de la partie “ banque d'affaires ” de la BNDE laisse apparaître un héritage constitué d'une dette colossale de 5,7 milliards de dirhams. Comment la CDG
va-t-elle la financer ? Fathallah Oualalou, ministre des finances et de la privatisation, a annoncé que la couverture du passif de la BNDE sera en partie assurée par la vente progressive du portefeuille participations de la banque.
Le lourd passif de la BNDE de 5,7 milliards de dirhams sera-t-il entièrement pris en charge par la CDG, la nouvelle maison de tutelle de la banque ? À en croire Fathallah Oualalou, ministre des finances
et de la privatisation, la réponse est par l'affirmative. 700 millions de dirhams constituent des dettes envers des organismes étrangers. Mais, le plus gros lot, 5 milliards de dirhams, a été emprunté sur le marché intérieur sous forme d'émissions obligataires lancées sur le marché financier, parfois, “dans le seul but de régler la masse salariale de la banque”, note avec amertume un ancien salarié de la banque.
La couverture de ce passif sera assurée, entre autres, par la vente progressive du portefeuille de participations. Un portefeuille déjà épuisé par les débâcles successives de la bourse de Casablanca mais aussi et surtout par un environnement économique peu favorable aux conséquences fâcheuses sur la rentabilité économique et financière des entreprises. La qualité du portefeuille de participations de la BNDE a été louée dans le passé pendant les temps de gloire de la bourse. Mais la fin des années 90, lorsque la chute boursière avait commencé, certaines filiales de la BNDE impliquées dans les métiers modernes de la finance, notamment l'intermédiation boursière, n'ont pas résisté à la crise. Safabourse, sa filiale spécialisée dans le courtage avait fait l'objet d'intenses rumeurs sur sa possible fermeture en raison d'une conjoncture boursière difficile. Deux sociétés de bourse ont déjà périclité. City bourse a fermé boutique. Abn Amro Securities Morroco conserve toujours son agrément, mais elle n'exerce plus d'activité d'intermédiation depuis 1999. Aussitôt propagée dans les marchés financiers comme une traîné de poudre, la fausse rumeur sur Safabourse a été démentie par les dirigeants de la société de bourse. “Aucun projet de fermeture n'est envisagé”, estime une source proche de la société. La toute récente transformation de la BNDE en une banque d'affaires relance la recomposition des activités financières et boursières de la CDG. Toutes ces activités seront à coup sûr regroupées au sein d'une seule et même entité qui s'appelle aujourd'hui “BNDE” mais qui pourrait changer de nom dans le futur, selon les dires de Mustapha Bakkoury, directeur général de la CDG. Sur le plan technique et organisationnel, l'intégration de la BNDE dans ses actifs permettrait à la CDG de restructurer ses activités, les organiser, au grand bénéfice d'investisseurs à la recherche d'entités performantes en matière de conseil et d'ingénierie financière.
Reprise de la BMAO La fusion n'a jamais eu lieu
Pourquoi la BNDE n'a jamais réussi à fusionner avec la BMAO ? Pour une raison simple : à deux reprises, la justice a bloqué le projet. Se sentant lésés par l'offre dérisoire proposée par la BNDE (une action BNDE pour 10 actions BMAO) dans le cadre de l'OPR lancée pour la reprise totale de la BMAO, les actionnaires minoritaires de celle-ci ont esté en justice pour dénoncer l'une des opérations financières les plus contestées dans l'histoire de la bourse de Casablanca. Aussi bien le tribunal de première instance que la cour d'appel se sont prononcés en faveur des actionnaires minoritaires.
La Banque marocaine pour l'Afrique et l'Orient est méconnue, souffre d'un déficit grave de communication et, commercialement, n'arrive pas à drainer le chiffre d'affaires nécessaire pour couvrir ses charges. Son rachat par la BNDE, dans un esprit de croissance externe, n'a pas porté ses fruits. En 1998, la BNDE a procédé à une augmentation de capital pour porter sa participation à 80% dans la capital de la BMAO. Cette opération était l'acte qui précédait l'étape de la fusion définitive avec la BMAO. En 1999 a eu lieu la saga judiciaire qui accompagnait cette tentative avortée de fusion. Pour plusieurs analystes avisés, la BMAO a été l'acquisition financière qui a précipité la chute de la BNDE.


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