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Les témoignages à la mémoire du défunt continuent
Publié dans La Gazette du Maroc le 28 - 07 - 2003

S.M le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances
à la famille de l'auteur de théâtre, journaliste et chroniqueur
à La Gazette du Maroc, Saïd Saddiki, décédé le 25 juillet à Casablanca, à l'âge de 70 ans.
Dans ce message, S.M le Roi exprime ses sincères condoléances
et sa profonde compassion à la famille du défunt qui s'est distingué par ses œuvres qui ont enrichi l'art et la culture marocaines, et le théâtre en particulier. Sa Majesté a ainsi loué dans ce message, les contributions du défunt à" l'enrichissement de la culture nationale, la presse écrite et la vie syndicale, dont il fut l'un des pionniers au lendemain de l'indépendance".
Le Souverain implore, en conclusion, le Tout-Puissant d'avoir le défunt en Sa Sainte Miséricorde et d'accorder réconfort et compassion à sa famille.
Un précurseur
Nous sommes en 1982. Le général Ahmed Dlimi le Kacemi et le ministre Driss Basri le Settati sont au faîte de leur puissance. Saïd Saddiki se trouve à Marrakech à côté d'un visiteur européen à la table d'un ami commun. L'invité du jour demande alors à son commensal s'il "suffisait pour bien connaître le Maroc de voyager à travers les seules villes impériales". Et Saïd de lui répliquer : "Les anciennes ou les nouvelles ?". - Ah !, s'étonne le visiteur, parce qu'il existe de nouvelles villes impériales ? - Oui, affirme Saïd, les anciennes sont Marrakech, Fès, Meknès, Rabat… -… Et les nouvelles ? s'enquiert l'interlocuteur, de plus en plus curieux. - … Sidi Kacem et Settat, laisse tomber le précurseur de l'opposition politique par l'humour. En pensant à ce seul aspect de la personnalité multidimensionnelle de Saïd Saddiki, je répète souvent autour de moi, qu'au Maroc, Saïd devrait faire partie du patrimoine, et qu'il urgeait d'effectuer la compilation de toutes ses œuvres écrites et orales, tant que le temps n'en a pas encore érodé le souvenir. En effet, ses écrits journalistiques, ses créations pour le théâtre et sa poésie, loin de parler pour lui, relatent un pan essentiel de l'histoire contemporaine du Royaume, mais dévoilent le peu de considération que nous autres Marocains, adoptons à l'égard de génies exceptionnels de sa stature.
Je crains que l'on vienne à reléguer dans la préhistoire du pays l'œuvre d'un homme dont l'intelligence, la pertinence et l'humanisme profond dessinaient, au cours de quatre décennies, l'ambition, mais aussi les excès et les faiblesses de ses contemporains.
Qui peut oublier cette fameuse bastonnade infligée en 1977 à un puissant ministre sur les colonnes d'"Al Maghrib" ?
A lui seul, le titre de la chronique constituait un programme : "Le savon de Taza". Le panphlétaire y dénonçait les dérapages du ministre dans cette ville et son entêtement à vouloir enlever, contre la volonté des urnes, un siège de député pour son protégé. Et qui saurait se plaindre de cette mémorable charge, en 1978, contre la dictature qui écrasait l'Argentine lointaine et dont la junte au pouvoir, dirigée par le général Videla, cherchait à se refaire une virginité politique en organisant, pour la remporter, la coupe du monde de football ? "Vous avez la coupe ? Eh bien ! Videz-là " écrivait Saïd, toujours bien inspiré pour de pareilles bravades. Je me rappelle avoir constaté, alors que j'étais directeur du bureau de la MAP à Casablanca, que toutes les agences internationales avaient repris de larges extraits de ladite chronique.
Saïd et moi avions longtemps partagé une passion commune : "Saint John Perse et sa poésie. Chez "Madame Guerin" à Mers Sultan que la présence de Saïd transformait en salon littéraire, nous étions une poignée d'amis à nous y retrouver auprès de lui chaque semaine : "le jeudi du lapin". Chaque rencontre était clôturée par quelques strophes puisées dans "Etroits sont les vaisseaux" ou "Exil" et que Saïd décantait de mémoire. "C'est, disait-il, un avant-goût du paradis".
Ce qui désolait le plus Saïd, c'était l'inculture affligeante que produit le système éducatif marocain. Lui-même ancien enseignant, et maîtrisant dans leurs nuances et subtilités les langues arabe et française, il considérait que le Maroc n'a pas eu, dans ce domaine, l'alternance générationnelle qu'il méritait en termes de talent et de compétence. Il n'a jamais d'ailleurs hésité à brocarder cette tare. Depuis ses premières manifestations.
Pour ceux qui pouvaient lire "L'avant-garde" du début des années 60 – hebdomadaire censuré 54 semaines par an- ils ne sauraient oublier cette sentence en guise de chute d'un éditorial à l'adresse du gouvernement de l'époque : "Je vous condamne pour médiocrité".
Voilà l'ennemi dont il n'a jamais su se débarasser : la Médiocrité.
Abdallah El Amrani
Directeur de “La Vérité”
Marrakech, 02 août 2003
Saïd Saddiki le chronicœur
La mort de Saïd Saddiki, Azizi, à 70 ans constitue une perte cruelle pour la création au Maroc, le journalisme, le théâtre, la poésie et l'humour.
Avec ce décès impromptu, on peut parler de la fin d'une époque, celle de la disparition d'un encyclopédiste, plus enclin à prospecter qu' à objectiver, en se souciant rarement de la rigueur universitaire et de la production intellectuelle normative, dont il se préoccupait peu, pour ne pas dire jamais.
Pourtant, Azizi a rencontré tous les intellectuels qui ont le plus compté dans la pensée marocaine arabe contemporaine, depuis Bahnini, Mohammed El Fassi, Allal El Fassi, les intellectuels traditionnistes ou nationalistes et aussi les intellectuels de gauche, qui se voulaient intellectuels organiques et syndicalistes, sur les traces d'Antonio Gramsci.
Azizi a énormément écrit, il fut un grand réthoricien, un linguiste sur les traces d'Ibn Jinni, roi de la Balagha, qui l'a conduit à désacraliser la langue, à la presser pour en tirer la quintessence et s'en remettre au degré zéro de l'écriture.
On peut l'imaginer solitaire, devant son cahier d'écolier, s'adonner à un exercice de style, traversé entre les lignes par Raymond Queneau ou Antoine Blondin, avec lesquels il aurait campé, volontiers, le rôle d'amuseur linguistique.
Ecrivain public, aussi, car il a écrit beaucoup de discours au profit des politiciens, les leaders de l'UMT ou les animateurs du ministère du Travail du premier gouvernement de gauche, du temps de Me Maâti Bouabid, dont il fut le directeur de cabinet.
A ce propos, Azizi se voyait vivre à Volubilis, cité romaine où il pouvait tranquillement prendre son café à la terrasse de la Comédie et y narrer la vie. Sans jamais laisser de trace, sur le lieu de sa rime.
Mais Saïd Saddiki a été surtout journaliste et a participé à toutes les expériences les plus importantes, depuis l'Avant- garde, en passant par Maghreb Information, Al Mithaq et Al Maghrib, où il a accueilli Mohammed Khair Eddine à son retour d'exil, pour jeter l'ancre à la Gazette, après avoir sévi dans toutes les publications nationales, à Al Bayane, Al Alam, l'Opinion...
Mais contrairement à tous les intellectuels, dont ceux autodidactes consacrés et reconnus, à travers des oeuvres originales, Saïd Saddiki n' a pas eu cette chance- là d'être jamais édité, même si, épisodiquement, on a eu droit à apprécier sa poésie, ses quatrains et son Jazal, dans des prospectus ou à travers quelques éditions de Abdellah Stouky, particulièrement avec le Diwan du Majdoub.
Belle revanche de Azizi, qui laisse une oeuvre riche et prolifique et nous astreint à la découvrir, à courir derrière elle, dans son éparpillement libertaire, pour buter in fine sur lui, coriace, exigeant et radical.
C'est par le journalisme et la chronique que Saïd Saddiki a le plus brillé, en s'impliquant dans son temps, la plume toujours à l'avant- garde, comme un bélier armé à enfoncer les portes de l'exclusion et à tomber les murs de la médiocrité.
Azizi a séduit Azzedine Madani, le grand écrivain tunisien, qui y voyait un Ali Douaâji ressuscité, cet intellectuel populaire du Makha Taht Assour, auquel se sont identifiés tous les écrivains et les intellectuels de la post- indépendance en Tunisie.
Azizi avait cependant ceci de supérieur , par rapport aux écrivains maghrébins, il maîtrisait la langue arabe et celle française, acquise à la lecture de Rimbaud, Baudelaire, Char et Aragon, qu'il savait apprécier et opposer à l'écriture simpliste et formaliste, de tous les formalismes éphémères.
Il a aimé la vie et l'a bue jusqu' à la lie, sans jamais se soucier des officialités, chose rare en ces temps où l'intellectuel est star, avant d'être cet artisan des mots, des choses et des hommes qui en sont les producteurs et les destinataires.
Exercice délicat de cet ethnologue du quotidien, l'un des rares journalistes chroniqueurs politiques, qui se soit intéressé au sport et fut supporter, dirigeant et l'un des fondateurs du Raja de Casablanca.
Azizi a laissé une oeuvre disparate et éparpillée, dont on peut retenir sa poésie et sa chronique, qui devrait être éditée et qui a l'âge de cet homme qui a colporté son temps.Les éditions Tarik viennent d'éditer les chroniques de l'écrivain Fouad Laroui, on peut faire la même chose avec l'oeuvre de Saïd Saddiki, l'historien du quotidien et l'intellectuel qui nous a appris ce qu' être patriote veut dire et signifier.
La médiacratie peut ainsi exorciser et par ce biais la crasse médiocratique qui nous bouche la vue, par le rire bergsonien d'un faqih sarcastique.
Belaîd BOUIMID
Journaliste
Saïd Saddiki : le dernier chemin…
Le trait d'esprit est, désormais, en deuil ! La réplique cinglante d'humour attendra longtemps son auteur digne de la verve de Saïd Saddiki. En tous les cas, une plume et de taille, a disparu en ce vendredi 25 juillet à 13 heures, lorsque Azizi ne s'est pas réveillé pour le déjeuner.
Saïd décédé et, avec lui, disparaît un pôle du journalisme national et se perd à jamais un pan de la culture marocaine qui allie l'érudition classique à la richesse de l'arabe dialectal et à la musicalité sans fin des poèmes du Malhoun.
Par le paradoxe de la culture hétéroclite, combien sont rares les intellectuels marocains qui maîtrisent le classicisme arabe, la langue de Voltaire et la littérature française, tout en étant familier d'une culture purement marocaine. Exception à la règle, Saïd Saddiki était ou, plutôt, est la référence. Car, il vivra toujours de par ses traits d'esprit, ses écrits pour le théâtre et pour la presse aussi bien de langue française qu'arabe.
Ses pièces de théâtre soulignent son originalité et sa place exceptionnelle parmi l'intelligentsia ; elles ne furent écrites qu'en arabe dialectal et par là destinées au seul public marocain. Ce qui fait que leur génial auteur est si peu ou pas connu dans l'aire francophone ou dans d'autres pays du monde arabe. Sa stature, pourtant, n'aurait d'égale que celle d'un Al Jahidh Maghribi !
Où commence le parcours de Saïd Saddiki ou plutôt, que privilégier de son itinéraire éclaté ? Est-ce l'enseignant qui, après avoir été exemplaire dans sa ville natale d'Essaouira, rejoignit très tôt la lutte nationaliste et son champ passionné du syndicalisme ? Est-ce le journaliste dont les éditoriaux à l'Avant-Garde, organe de l'UMT, exprimaient la ligne de combat du syndicalisme et les aspirations de la classe ouvrière à l'époque où il n'y avait de combat digne et pur que syndical ? Est-ce le journaliste qui a tenté la première expérience de journal satirique avec JOHA, alors que le pouvoir que l'on disait, alors personnel avait, effectivement, si peu le sens de l'humour ? Il en savait quelque chose, lui, dont le passage au Cabinet du ministre du Travail de l'éphémère et populaire gouvernement Abdallah Ibrahim semble couler de source.
Est-ce enfin l'écrivain de théâtre dont tous les artistes égrènent le chapelet de créations qui furent autant d'écoles pour les comédiens, les dramaturges et tous les professionnels de l'art théâtral dans un pays où il n'y a pas d'écoles pour l'apprentissage de ces professions ? C'est pour cela que les hommes de théâtre, les journalistes et, en général, tous ceux qui ont connu Saïd et ils sont innombrables, parmi les plus humbles comme parmi les puissants, l'appellent AZIZI.
Et s'il ne fallait que cela pour le célébrer? Que dire d'un intellectuel dont la plume n'a pas tari à quelques jours de sa disparition ! Saïd Saddiki signait depuis quelques années déjà une chronique hebdomadaire dans la Gazette du Maroc. Le titre en est révélateur : REMUE-MENINGES. La dernière, une semaine avant sa mort, est intitulée “ Le seul et bon chemin ” fustige les extrémistes islamiques : “ Ce n'est pas parce qu'ils se sont fait exploser semant autour d'eux la mort et le malheur que la vie doit s'arrêter, que le fonctionnement de la société doit cesser de se dérouler normalement…” Et Saïd de recommander : “notre plus grand souhait est que les Marocains, partis politiques, société civile, candidats et surtout les électeurs aillent en force au scrutin…(des prochaines élections communales) .Car, conclut-il,“le chemin du salut passe par-là. Il n'y en a pas d'autres. Alors prenons-le résolument, sincèrement, patriotiquement. ”
Sacré Saïd…Il aura été prophète en son pays et… jusqu'au bout !
Taïeb Jamaï
Journaliste
Un ticket pour le ciel
Vous avez un panel de belles plumes et la seule que je ne rate jamais depuis votre création du journal fut celle de Azizi. Qu'il est moche le passé simple. Simple pour être compliqué, mortel et détestable ! Que vaut la culture, l'intelligence, la vie, si elles doivent connaître un jour la fin ? La seule fin qui ne justifie pas tous les moyens que se donne l'homme pour exister.
Exister contre-nature ! Car la nature a une finalité morbide : celle de tuer ! Tuer pour recomposer, au hasard. Sans besoin de rappeler, sur terre du moins, le détenteur des anciennes molécules qui le composent, pour une autre prestation. Comprenez une autre représentation sur un théâtre qui ne connaît qu'une vision, pour l'acteur. Aucune permission n'est accordée pour se refaire dans un pocker où tout le monde perd !
La perdition. Elle roule et nous roule dans sa propre terre la Terre. Et pourtant si elle avait voulu elle aurait fait de nous des hommes de marbre. Le marbre est impérissable même s'il faut des sculpteurs pour lui donner vie. Alors faisons une statue, digne de la stature de Saddiki. Je vous propose de trouver un autre gai luron. Aussi cultivé que son maître, passé, aussi courageux dans sa plume que le ciseau qui frise les piliers des temples. Oui, un autre Si Saïd pour rêver que Saddiki hante ceux qu'il habite : vos lecteurs.
Passez du bon temps les amis et laissez nous des chefs-d'œuvre sur vos pages. Passez, il n'y a rien à voir. La foi ferme et le zoo emporte ses braves bêtes. Passez, il restera peut-être près de vous, un ticket pour le Ciel.
Dr Idrissi Moulay Ahmed
Editeur


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