Un rapport conjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) met en lumière une réalité alarmante: le stress thermique résultant de l'augmentation des vagues de chaleur affecte gravement les conditions de travail à l'échelle mondiale. Selon ce document intitulé "Changement climatique et stress thermique au travail", chaque degré supplémentaire au-delà de 20 °C entraîne une baisse de productivité de 2 à 3 %. Parallèlement, les risques sanitaires – comme la déshydratation, les coups de chaleur, les troubles neurologiques – deviennent de plus en plus inquiétants. L'étude souligne que près de la moitié de la population active mondiale est exposée à ces conditions extrêmes, particulièrement les employés travaillant en extérieur (agriculture, construction, pêche). Lire aussi | L'Arabie saoudite interdit le travail au soleil du 15 juin au 15 septembre Mais, ce danger ne concerne plus uniquement les pays chauds : des zones tempérées, comme l'Europe, ont également récemment été touchées par des pics de chaleur sans précédent. Les agences onusiennes soulignent qu'il est désormais indispensable d'agir, non seulement pour protéger la santé des travailleurs, mais aussi pour préserver l'activité économique.