Les excellentes relations de partenariat stratégique liant le Maroc à la République française ne sauraient souffrir de déclarations intempestives de certains nostalgiques d'un européocentrisme révolu. Fût-il le chef de la représentation consulaire française dans la région du Souss Massa Draâ basée à Agadir. Les gesticulations du consul général se brisent sur les solides remparts d'une amitié exemplaire entre les deux pays amis et d'un partenariat euroméditerranéen où la république de la “Liberté, Egalité, Fraternité” est notre meilleur avocat. Pourquoi ce regain, alors, d'un “national-chauvinisme” dont il veut contaminer le Vieux continent en rétorquant publiquement que “le Maroc ne sera jamais membre de l'Union communautaire” alors que le Royaume est d'une plus grande proximité de l'Europe de l'élargissement que les PECO ? Et que fait notre diplomate de la nouvelle politique de voisinage ? Pourquoi Philippe Barbry cherche-t-il à sacrifier sur l'autel des spécificités géographiques et raciales des destinées historiques, civilisationnelles et culturelles profondément partagées ? Sinon, comment expliquer cette attaque à la réception organisée lors de la journée sur l'Europe pour persister et signer que “le Maroc ne fera jamais partie de l'Europe”. Indisposant, de la sorte, le Wali Rachid Filali qui marqua son indignation en quittant les lieux. Ignorerait-il l'attitude favorable, longtemps mûrie, des instances communautaires et des partenaires stratégiques qui plaident, à l'adresse du Maroc, pour “un statut avancé”, un “statut spécial” et, dernière en date, un “statut privilégié” conformément aux dispositions du traité de la Constitution européenne ?