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Accélérer la mise à niveau et contenir le déficit budgétaire
Publié dans La Gazette du Maroc le 22 - 07 - 2002


Rapport de Bank Al Maghrib
Quand Bank Al Maghrib fait son bilan, c'est toute l'économie nationale qui s'y mire. La banque des banques appelle à la fois les opérateurs privés et les départements ministériels à fournir un effort pour réussir le processus d'ouverture de l'économie. Ce bilan est présenté à S.M. le Roi, au moment
où plusieurs réformes sont en cours.
Mohamed Seqat, gouverneur de la Banque centrale vient de présenter au Souverain le rapport annuel de l'institut d'émission. Comme à l'accoutumée, c'est toute l'économie nationale qui est passée en revue dans ce rapport qui paraît satisfaire la banque des banques.
Grâce à des effets modérateurs de la concurrence, la poursuite du démantèlement douanier et le repli des prix des produits alimentaires, la stabilité des prix a été préservée. Pourtant la masse monétaire s'est accrue à un rythme supérieur aux objectifs fixés par Bank Al Maghrib, du fait d'une bonne tenue des recettes MRE, et des investissements et prêts privés étrangers. Le déficit de la balance commerciale a été considérablement réduit. Pour la première fois depuis plusieurs années, la balance des paiements a dégagé un excédent de l'ordre de 5%. Autant d'éléments qui font que les avoirs extérieurs nets de BAM couvrent 12 mois d'importations. Globalement l'économie, vue par la banque des banques, se porte bien.
Faut-il comprendre par là que l'ouverture entière de l'économie, tant attendue à la fois par les investisseurs, les banques, les institutions financières internationales en sera dopée ?
Car, à la lecture de ce rapport, il apparaît clairement que Bank Al Maghrib accorde une importance capitale à cette ouverture de l'économie nationale sur l'extérieur. Entamée depuis quelques années, l'année 2002 a été une occasion de faire un pas en avant.
En effet, les opérateurs privés ont eu droit à des mesures intéressantes au cours de l'année. Il convient de rappeler que Bank Al Maghrib a récemment permis aux banques de pouvoir effectuer des placements auprès de banques étrangères. Alors qu'avant avril 2002, les placements en devises ne pouvaient se faire qu'entre banques situées sur le territoire national. Une autre mesure dans le sens de cette ouverture est aussi à mettre à l'actif de l'institut d'émission. Il s'agit de la possibilité offerte aux banques de fournir des produits de couverture portant sur des opérations d'importation dont l'échéance est d'une année. Ici également, l'opportunité de se couvrir contre le risque de change n'existait que pour les opérations dont l'échéance est inférieure à 3 mois.
On ne doute pas de l'importance de ces changements jugés majeurs par l'ensemble des intervenants et des observateurs. Mais il est clair que -et Bank Al Maghrib le sait- les opérateurs attendent davantage que ces ébauches. Car à son niveau, une ouverture de l'économie marocaine sur le reste du monde ne pourra être qualifiée de «complète» que si le Maroc dispose d'un marché de change libre. Dans ce dessein, il faut que les transactions financières, quel que soit leur sens, soient possibles avec l'étranger, sans restriction aucune. Certes, c'est vers cette perspective que l'on se dirige, mais on y était déjà, depuis quelques années. Et l'on attend toujours.
Bank Al Maghrib trouve des conditions essentielles pour parfaire ce projet. Dans son rapport elle explique que «la réalisation de progrès sensibles dans les domaines de la mise à niveau du tissu productif, des réformes financières ainsi que de la maîtrise des finances publiques et, de manière générale, de la consolidation de la stabilité macroéconomique», est une condition sine qua non.
Les premiers interpellés sont les opérateurs privés. En effet, il est clair que seule la mise à niveau des entreprises est en mesure d'assurer une compétitivité de l'économie, compétitivité sans laquelle toute tentative d'ouverture est vouée à l'échec. Sans doute, les entreprises doivent-elles être aidées dans cette lourde tâche par les autorités publiques qui ont encore du pain sur la planche. Car le déficit budgétaire, qui tourne autour de 7% hors recettes de privatisations, ne facilitera pas cette ouverture. Le Trésor est donc appelé à revenir «à un niveau soutenable» afin de ne pas contrarier les effets d'une politique monétaire saine.


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