Après un an de débat, le Parlement marocain a, finalement, adopté un projet de loi pour lutter contre la violence qui se développe, d'une manière inquiétante, dans les stades. Après un an de débat, le Parlement marocain a, finalement, adopté un projet de loi pour lutter contre la violence qui se développe, d'une manière inquiétante, dans les stades. Le hooliganisme est considéré comme un acte criminel puni par 1 à 5 ans de prison, et par des amendes allant de 1200 et 10000 dirhams. Hors des stades, les peines sont plus légères. Par contre, regarder un match, en état d'ivresse dans un stade, ne pourra pas conduire en prison comme cela était prévu par le texte initial. Un amendement de la deuxième chambre a maintenu, uniquement, le paiement de l'amende. L'article 308 condamne, pour rappel, toute personne qui « rentre ou tente d'entrer dans un stade en état d'ivresse, sous l'influence d'un stupéfiant ou des psychotropes». Après avoir exprimé des réserves sur cet amendement, le parti du PJD qui voulait maintenir la peine privative de liberté a, finalement, voté en faveur du projet. « Nous avons estimé, avec responsabilité, qu'il valait mieux faire passer ce texte de loi, avec ses lacunes, que de le retarder encore plus en proposant des amendements » a déclaré Mohamed Ben Abdessadek, député du PJD, lors de la discussion du projet de loi. Les actes de violences qui accompagnent les matchs de football sont devenus un phénomène de société au Maroc. En témoignent les événements qui ont émaillaient, dernièrement, l'ouverture des stades de Marrakech et de Tanger et qui ont vu des casseurs condamnés à des peines de prison ferme.