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Arts plastiques : Mourabiti aux 1001 couleurs
Publié dans Les ECO le 27 - 02 - 2014


Quand Mohamed Mouraiti peint, la toile ne fait pas dans la complaisance et le travail est vrai. Celui qui oeuvre depuis des années et qui participe à la survie de l'art marocain, exposera à la Galerie 21 du 4 mars au 5 avril. Mohamed Mourabiti est né en 1968 à Marrakech. Artiste autodidacte, il compte de nombreuses expositions personnelles au Maroc et à l'étranger. Son attrait pour la peinture ne date pas d'aujourd'hui. D'aussi loin qu'il se souvient, Mourabiti a toujours aimé peindre. Quand il a quitté le lycée pour travailler, il s'est astreint à un emploi du temps strict pour apprendre la peinture sous la férule des professeurs d'arts plastiques au lycée Jaber Ben Hayane à Casablanca. Avec le temps, le désir de peindre est devenu si impérieux que l'artiste a choisi des professions de nature à lui permettre de consacrer le plus clair de son temps à sa passion. Il prouve son amour pour l'art et sa passion en créant l'espace d'art Al Maqam à Tahanaout. Ses œuvres ont intégré plusieurs collections publiques et privées. Ceux qui parlent d'ailleurs de son travail, reconnaissent son authenticité. Mourabiti contextualise des faits courants en mettant l'accent sur leur caractère vulnérable. L'historien d'art Maurice Arama définit en ces termes l'approche de l'artiste dans la préface du catalogue d'exposition : «Ce mouvement pictural refuse la complaisance et les artifices. La réalité et l'imaginaire s'y structurent à force de travail. Le dialogue qui s'établit reconnaît les conventions et les convulsions du présent et leurs transcendances spirituelles. La brosse du peintre intervient, poursuit, arpente ou tacle les complaisances comme les artifices, mais que traquent les grands aplats de Mourabiti, sinon la vie et les contorsions qui font jaillir, ça et là, l'espoir d'un renouveau ? Le noir, le gris, les bleus qui hésitent, les bruns qui se tempèrent, recouvrent ou accompagnent les nuits blanches de nos existences....La spiritualité et la sensualité sont dans les tableaux de Mourabiti. La forme y éclate. Les passions et la couleur dédaignent les théories existentielles et restituent en touches brutales ou tragiques, les sensations». Des sensations que le peintre exprime de loin, à Tahannaout à quelques kilomètres de Marrakech, une ville d'où il puise son inspiration. Jadis entrepreneur à Casablanca, il décide de changer de vie et de changer de ville pour s'adonner à sa passion : la peinture. Une nouvelle vie colorée et libre commence pour lui. L'omniprésence de la terre, de l'ocre et des couleurs reflète son attachement à la terre et la nature. «Dans l'atelier qu'il a installé, ses œuvres commencent progressivement à se déployer, comme une plante retrouvant ses racines nourricières car la métaphore n'est pas vaine chez Mourabiti, qui se distingue effectivement par son ancrage au sein de la terre, lequel a fortement marqué sa sensibilité. Sa peinture s'en ressent d'abord par l'intervention manuelle qui engage le corps avec la matière et la couleur. Ensuite, par l'utilisation des matériaux naturels comme la terre, le charbon, la chaux et le goudron qu'il révèle, gratte, superpose, triture et lisse. Il lui arrive aussi de recourir au collage. Sous la diversité des matériaux, Mourabiti introduit dans son œuvre un motif récurrent évoquant une forme architecturale de marabout, qui va se métamorphoser d'une peinture à l'autre. Toujours évoqué de manière allusive, ce motif s'impose toutefois comme un procédé qui, dans sa répétition, renvoie à ses investigations sur la mémoire et la spiritualité et contribue à procurer une certaine unité à son œuvre», confie Brahim Alaoui, qui a rencontré Mourabiti à travers Farid Belkahia il y a 14 ans. En somme, il s'agit d'oeuvres «pleines et fluides, rayonnantes et sereines, réfléchies», que les amateurs d'art pourront découvrir à partir du 4 mars à l'Atelier 21...

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