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Un acteur royal
Publié dans Les ECO le 04 - 07 - 2014


Ayoub Layoussifi
Acteur et réalisateur
Il est un des nouveaux visages de la télévision marocaine que le public a découvert grâce à la série des 1.001 nuits d'Anouar Mouatassim et quel visage...Du charisme à revendre, il crève l'écran dans le rôle de Chahzamane, frère du sultan Charhrayare. Il s'appelle Ayoub Layoussifi et il est clairement l'une des révélations du cinéma marocain de l'année...Découverte
Il a ce minois qui rappelle un Guillaume Canet ou un Tahar Rahim, version marocaine, avec des airs rebelles d'un certain Johnny Depp mais il est bien de chez nous cette fois-ci ! Ayoub Layoussifi est né à Casablanca en 1983 et l'a quitté à 19 ans pour Paris, afin de poursuivre ses rêves. De formation matheuse, rien ne le prédestinait à une carrière au cinéma si ce n'est des rêves enfouis d'enfant, fils de cinéphile qui lui racontait les classiques, les Hitchcock, les western. Sans se rendre compte, Ayoub construisait l'acteur et le réalisateur qui sommeillaient en lui. Après une prépa math sup maths spé et une maîtrise en informatique, il s'envole pour Paris où il décroche un Master 2 professionnel en réalisation et création, mais quel a été le déclic ? «Rien ne me prédestinait à faire des études de cinéma, j'aimais profondément le cinéma, mon père nous a transmis cet amour à travers le rendez-vous du samedi soir où on louait deux films au club vidéo», se souvient l'acteur. «Pendant mes études, je fais la rencontre de deux amis qui me font découvrir un autre aspect du cinéma, on crée une association de cinéma et de théâtre et c'est pour moi une révélation».
Une révélation qui va le pousser à aller plus loin, s'inscrire à la prestigieuse formation de l'Actor Studio où il perfectionne son côté comédien pendant 3 ans. «J'ai commencé par des études de réalisation avant d'être comédien car le cinéma à la base me passionnait. J'ai toujours eu derrière la tête de jouer. Dans la technique de réalisation, il y a la mise en scène, la direction d'acteur qui m'intéressait beaucoup. Je voulais savoir comment on dirigeait un comédien, comment on le faisait tourner, la relation entre un réalisateur et son comédien. Un réalisateur sait parler à un comédien. Aujourd'hui, je sais capter ceci et cela m'a aidé dans le jeu d'acteur», ce qui se voit dans sa belle prestation dans la série les 1.001 nuits et ce rôle de Chahzamane qui lui colle à la peau. Un rôle qu'il a décroché en envoyant sa candidature après avoir discuté avec une connaissance, directeur de production du projet. «J'étais très emballé par l'univers de la série, cette histoire fantastique autour de la guerre, de l'amour ...J'ai tout de suite été emballé». Un rôle en or où il a dû apprendre à monter à cheval, à manier l'épée et à camper le rôle d'un roi...«Quand j'ai fait mes recherches sur le personnage, j'ai vu des points en commun. À chaque fois que je prépare un rôle, je vois en quoi je lui ressemble et en quoi il me ressemble. J'ai fait des recherches, visionné des séries historiques, j'ai analysé comment réagissait un roi à une nouvelle quelconque, la démarche, la façon de parler, la présence, l'attitude à avoir.
C'est une nouveauté pour moi. Le personnage de Chahzamane est très observateur, réfléchi, et posé». Inspiré par des grands comme Marlon Brando, Al Pacino ou encore Robert de Niro, Ayoub Layoussifi a commencé par le film de Chaouki El Oufir «Amal Hayati» l'année dernière, après avoir cumulé des courts métrages dont un qu'il réalise et avec lequel il se distingue «Dis-moi Mohamed». Une double casquette qu'il trouve compatible puisque s'il n'est pas sur un plateau, il a plein d'idées dans la tête qui ne demandent qu'à sortir. Il a la grâce des grands, l'étoffe à l'écran d'un sultan.


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