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Les yeux doux de l'Etat aux investisseurs
Publié dans Les ECO le 05 - 03 - 2013

Les opérateurs économiques sont invités à souscrire aux bons et obligations du Trésor qui seront émis courant 2013, pour un montant global de 250 milliards de FCFA.
Le vendredi 22 février dernier, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a convié les opérateurs économiques résidents et non résidents à un échange au cours duquel il leur a présenté le programme de financement 2013 du trésor public. À cette occasion, il les a invités à y contribuer, en souscrivant aux différents appels de fonds que l'Etat va effectuer courant 2013. Le programme de financement du budget de l'Etat prévoit en effet pour cette année des emprunts de l'ordre de 250 milliards de FCFA (plus de 381 millions d'euros), soit 150 milliards (228,67 millions d'euros) d'obligations du Trésor et 100 milliards de FCFA (152,45 millions d'euros) de bons du Trésor. D'ores et déjà, des bons du Trésor pour un total de 25 milliards de FCFA (38,1 millions d'euros) ont été émis en janvier et février 2013. Ils se poursuivront au mois de mai prochain, avec une nouvelle émission de 10 milliards de FCFA. Quant aux obligations du Trésor, le premier, d'un montant de 25 milliards de FCFA, sera lancé au mois d'avril et le reste suivra progressivement jusqu'en décembre 2013.
Pour le ministre des Finances, les avantages associés à ces titres publics sont nombreux. Il cite par exemple les «intérêts précomptés pour les bons du Trésor et reversés d'avance aux souscripteurs des titres», des «obligations produisant des intérêts annuels à la date anniversaire de la date de valeur» ou encore des «intérêts servis sur les titres publics exonérés de tout impôt au Cameroun pour les résidents et non résidents». À ces atouts s'ajoute le fait que ces titres, qui bénéficient de la garantie souveraine, sont négociables auprès des intermédiaires agréés à la Douala stock exchange (DSX), la Bourse des valeurs mobilières de Douala. Présent à ces échanges, Mathieu Mandeng, le directeur général de la filiale camerounaise de la Standard Chartered Bank, a visiblement bien capté le message. «C'est un jeu gagnant - gagnant, car quand on investit dans les bons du Trésor, cela nous évite d'avoir un excès de liquidités qui dorment à la Banque centrale sans générer d'intérêt. On ne gagne pas gros, mais, on gagne un certain taux d'intérêt qui est meilleur que les placements à la Banque centrale, surtout à un taux pratiquement sans risque». C'est en décembre 2010 que le Cameroun a fait sa première expérience sur le marché des titres, à travers l'émission d'un emprunt obligataire de 200 milliards de FCFA (304,9 millions d'euros) dénommé «ECMR 5,60% net 2010 - 2015». Le succès de cette opération avait conduit l'Etat à émettre des bons du Trésor pour 50 milliards de FCFA (76,2 millions d'euros) en 2011, puis 110 milliards de FCFA (167,69 millions d'euros) en 2012.
Selon les chiffres du ministère des Finances, les intérêts payés sur l'emprunt obligataire de décembre 2010 s'élèvent en fin 2012 à 11,2 milliards de FCFA (17,08 millions d'euros), tandis que les remboursements s'élèvent à 100 milliards de FCFA pour les bons du Trésor et 50 milliards de FCFA pour l'emprunt obligataire. «Les performances ainsi enregistrées témoignent de la confiance que les investisseurs font à la signature du Cameroun et à ses perspectives de croissance économique à moyen et long termes», explique Alamine Ousmane Mey. Il promet : «Le Trésor public s'emploie à maintenir cette confiance en honorant en retour ses engagements, notamment par le respect, voire la réduction des délais de paiement». Les emprunts d'un montant de 250 milliards de FCFA constituent un chapitre du financement du budget de l'Etat qui, cette année s'établit à 3.236 milliards de FCFA (4,9 milliards d'euros). Les autres chapitres étant les impôts et la douane (1.957 milliards de FCFA), les recettes pétrolières (705 milliards de FCFA) et les ressources externes (emprunts et dons - 324 milliards de FCFA). Les priorités de ce budget sont le bitumage des routes, le développement de nouvelles sources d'énergie, l'amélioration de l'adduction d'eau potable, etc.
Thierry Ekouti
Dir.pub-Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)
L'exception sénégalaise des assurances
Au cours de la 37e assemblée générale de la Fédération des sociétés d'assurances de droit national africaines (FANAF) qui s'est tenue durant toute la semaine dernière à Yaoundé (Cameroun), le Sénégal a été cité en exemple pour la solution qu'il a trouvée afin d'assurer la prise en charge des milliers de personnes qui meurent chaque année suite aux accidents de la route. «Le Sénégal a mis en place un fonds qui s'occupe des préjudices causés aux tiers, et non des préjudices matériels», explique un assureur sénégalais. «Quand il y a un accident, on essaie de déterminer s'il y a un assureur. S'il n'y a pas d'assureur, l'Etat intervient et dès lors que le patient est admis dans un hôpital, l'Etat délivre un bon de prise en charge qui est supporté par le fonds.» Cette réponse sénégalaise à un problème courant en Afrique est un véritable cas d'école quand on sait combien de personnes meurent sur nos routes. Au Cameroun par exemple, les statistiques font état d'une moyenne de 1.200 morts chaque année suite aux accidents de la circulation, avec des pertes estimées à 100 milliards de FCFA, soit environ 2% du PIB. Beaucoup de ces victimes succombent faute de soins dans les hôpitaux où elles sont conduites. Souvent, l'automobiliste est porté disparu après l'accident. Lorsqu'il n'a pas fui, l'on découvre parfois que son véhicule n'est pas assuré, ou alors que son assurance n'est pas correcte, les accidents se multipliant sans que les victimes ne soient prises en charge, les compagnies d'assurances ont fini par perdre leur crédibilité aux yeux du grand public. En recommandant aux Etats qui n'en ont pas encore, la mise en place «dans les meilleurs délais» d'un fonds de garantie automobile calqué sur le modèle sénégalais, l'Assemblée générale de la FANAF vient de poser un acte courageux qui pourrait sauver de nombreuses vies. Maintenant, de quel moyen coercitif dispose-t-elle pour faire appliquer ces recommandations ? Telle est la question...


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