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Les Bourses sous haute tension
Publié dans Les ECO le 19 - 10 - 2015

Suite à la conjoncture que connaissent les pays émergents, au ralentissement de l'économie chinoise et au maintien des taux par la FED, les Bourses se retrouvent sans grand repère et adoptent une forte volatilité.
La crainte sur l'économie mondiale fragilise les marchés internationaux. En effet, les investisseurs n'ont actuellement aucun repère sur lequel se construire un plan d'actions. Ces derniers se sentent même «lâchés» par la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a décidé de ne pas relever ses taux et d'attendre que l'économie se stabilise. Ainsi, actuellement les marchés sont sous haute tension avec de fortes volatilités qui s'atténuent par un trading algorithmique à haute fréquence.
Crainte au sujet de l'économie chinoise
La plus grande crainte des investisseurs vient essentiellement du cas chinois, qui a connu à partir du mi-août une grave crise boursière, ce qui avait obligé la Banque centrale de Chine à baisser ses taux et le gouvernement chinois à dévaluer la monnaie japonaise. La Chine fait face actuellement à deux problèmes essentiels, à commencer par le ralentissement économique, mais aussi le souhait du gouvernement chinois de changer de modèle économique, à savoir passer d'une économie basée sur l'exportation de produits à faible valeur ajoutée à une économie de consommation. Ces deux facteurs ne rassurent pas les investisseurs, qui pour la plupart se sont désinvestis de certaines valeurs chinoises et sont allés placer leur argent en Europe. La plupart des investisseurs avaient placé leur espoir dans la Chine. On peut ajouter à cela d'autres problèmes structurels que connaît le pays, tout comme cité par Jacques Sapir, économiste et directeur d'études à l'EHESS, le scepticisme des Chinois quant à l'avenir de leur économie d'où le taux élevé de l'épargne et la faiblesse des services de protection sociale, chose qui pourrait affecter le modèle économique visé par la Chine. De même, pour garantir le changement du modèle économique chinois, Pékin doit procéder à une augmentation des salaires, chose qui a été promise mais n'a pas été faite pour la classe moyenne et la classe sociale ouvrière.
Crise dans les pays émergents
Il y a d'autres facteurs qui suscitent la frénésie des investisseurs, il s'agit du ralentissement économique des pays émergents, qui tirent essentiellement leurs croissances de l'exportation des matières premières, qui elle, connaît depuis près d'un an une conjoncture difficile suite à la baisse des cours des matières premières. Cela a conduit à des résultats au-dessous des consensus pour les entreprises émergentes, qui pour la plupart ont déclaré des profits warning à l'issue du premier semestre de l'année 2015. Mis à part la conjoncture que connaissent les pays exportateurs de matières premières, ceux-ci connaissent d'autres crises à l'image du Brésil, qui souffre d'une crise de devises liée aux échanges commerciaux, en plus d'une crise politique. Par ailleurs, d'après les derniers chiffres, Il y a un an, les pays émergents figuraient en tête de tous les palmarès de croissance. En 2008, ils avaient assuré près de 98% de la création mondiale de richesse.
Aujourd'hui, leurs monnaies s'affaissent rapidement. Entre le premier mai 2013 et le 30 janvier 2014, le peso argentin a perdu 35% de sa valeur par rapport au dollar, - 21% pour la livre turque, 20% pour la roupie indonésienne, 19% pour le rand sud-africain,- 17% pour le réal brésilien, - 14% pour la roupie indienne. Quant au rouble russe, il a perdu 11% de sa valeur et a atteint le plus bas de son histoire face à l'euro et ceci suite aux restrictives mesures économiques décidées à l'encontre de la Russie suite au conflit ukrainien. Pour rappel, ce conflit a donné lieu à une série de sanctions américaines et européennes, dont des sanctions personnelles contre les oligarques russes liés au Kremlin, mais plus largement des sanctions visant à «couper» l'économie russe des circuits occidentaux de financement.
Les sanctions bancaires ont probablement été les plus dures pour l'économie. Par ailleurs, d'après l'intervention d'Olivier Delamarche, associé et gérant de Platinum Gestion sur le plateau de BFM Business durant la semaine du 5 octobre, il n'y a actuellement pas de bonne croissance mondiale et le marché s'inquiète de ce fait. Certains pays connaissent même des conjonctures graves à l'image du Japon. Pour lui, les Banques centrales vont encore procéder à un autre quantitative easing et ainsi l'économie des grandes places se dirigera vers un Market dépendant, au détriment du Data dépendant, ce qui n'est pas viable sur le long terme pour les économies.
Compression de la masse salariale
Ainsi, suite au ralentissement de la croissance des pays émergents et au ralentissement économique chinois, les investisseurs se dirigent vers les valeurs européennes, qui proposent un rendement moyen de 3,6% en actions et dont le profit a pu progresser au terme du premier semestre. Des valeurs comme Sanofi, BNP Paribas, Telecom Italia, attirent de plus en plus les porteurs de capitaux. Cependant, d'après Jacques Sapir, le profit des entreprises se fait par une compression de la masse salariale, ce qui sur le long terme peut mettre à mal la consommation des Européens et donc pourrait induire une faible croissance. Par ailleurs, malgré le fait que les investisseurs affluent sur les Bourses européennes, celles-ci avaient du mal à repartir sur un bon «train», suite à l'affaire Volkswagen, qui a créé une certaine panique sur les marchés européens.


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