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Rabat-Salé-Kénitra : Le partenariat, élément-clé pour compenser la faiblesse du budget
Publié dans Les ECO le 15 - 02 - 2016

Abdessamad Sekkal : Président de la région Rabat-Salé-Kénitra
En attendant l'élaboration du programme de développement régional, le conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra est en train de préparer son programme d'action pour 2016. Le président de la région, Abdessamad Sekkal, fait le point sur les principaux chantiers en cours ainsi et détaille sa vision du développement régional.
Les ECO : Où en est la fusion administrative entre les deux anciennes régions qui ont formé celle de Rabat-Salé-Kenitra ?
Abdessemad Sekkal : La fusion au niveau du personnel a été achevée. Une petite équipe est restée à Kénitra pour répondre aux besoins de la gestion du siège. En attendant l'élaboration du nouvel organigramme de la région, une première réorganisation a été mise en place. À titre d'exemple, en commun accord avec le wali, le conseil a récupéré l'équipe qui travaillait sur le budget de la région au niveau de la wilaya. Cette équipe été renforcée par des cadres des deux anciennes régions. Ainsi, trois services ont été mis en place: la comptabilité, le budget et les marchés-achats. Des cellules adossées aux commissions permanentes ont été mises en place. Par ailleurs, des opérations sont en cours pour la fusion des administrations. Par exemple, un seul centre régional d'investissement existe aujourd'hui dans la région.
Comment qualifiez-vous la relation du conseil avec les acteurs économiques de la région ?
Une série de contacts a été établie avec les principaux acteurs dont la CGEM, les différents départements de l'Etat et les chambres professionnelles de la région. Avec les acteurs de développement économique de la région, on tend à identifier les actions qui seront entamées en attendant l'élaboration de l'étude du programme de développement régional dont l'ouverture des plis a déjà eu lieu. On est dans la phase finale pour adjuger le marché et entamer l'élaboration du programme de développement régional. L'étude va être élaborée en quatre grandes phases: le diagnostic stratégique, la définition des orientations stratégiques, l'élaboration du programme régional en fonction des moyens de la région ainsi que l'élaboration des premiers éléments du marketing territorial et la mise en place d'un système d'information géographique.
Quelles sont vos priorités pour cette année ?
Le conseil est en train d'élaborer un programme d'action pour 2016 en vue de l'achèvement des actions déjà entamées (120 MDH pour des petits projets dédiés aux collectivités locales) et du lancement d'actions à même d'encourager les investissements et d'améliorer la compétitivité du territoire. Parmi les priorités figure le renforcement de l'employabilité des lauréats de l'université. Des contacts ont été noués avec l'université, et des pistes ont été identifiées avec l'OFPPT.
Le budget de 400 MDH de la région va-t-il vous permettre de réaliser vos objectifs ?
Le budget est loin d'être suffisant car les besoins sont plus importants que les moyens mis à notre disposition. Le conseil a déjà des engagements dans le cadre de conventions préalablement signées. Au fil des années, une amélioration va s'opérer sur le budget. Notre objectif est de faire en sorte que notre participation soit un incitateur et un catalyseur. En effet, il est difficile de se baser uniquement sur les moyens de la région pour mettre en place un programme de développement. Aussi, le développement des partenariats est-il un élément clé.
Pensez-vous pouvoir réduire les disparités qui existent entre les zones rurales et urbaines ?
Nous sommes face à un dilemme: autant la région est riche, autant les indicateurs de développement humain sont alarmants, notamment dans une grande partie du monde rural et quelques petites villes. Il faut œuvrer pour que la dynamique économique soit un vecteur d'amélioration des indicateurs de développement humain. Parallèlement au développement des grands projets économiques, un programme d'activités génératrices de revenus doit être mis en place ainsi que des actions à destination des petits acteurs économiques. L'amélioration de l'accessibilité aux zones rurales ainsi que des équipements doit être une priorité. Rappelons à cet égard que les régions auront à participer au programme national de développement du milieu rural lancé par le roi.
Comment situez-vous votre région, par rapport au reste du Maroc?
Notre ambition est de faire de notre région, une championne dans plusieurs domaines, d'autant plus qu'elle fait partie de la zone la plus dynamique du territoire national. Un travail de synergie devra se faire entre notre région et celles de Tanger-Tétouan, Casablanca-Settat et Fès-Meknès. Certes, une compétition doit avoir lieu entre les régions, mais dans le cadre de la complémentarité.
Justement, comment concrétiser l'objectif de complémentarité entre Rabat et Casablanca, d'un point de vue économique?
En vertu de la loi, on peut créer des groupements entre régions. Cette possibilité devra être explorée sur la base d'études. Une étude a déjà porté sur le schéma d'organisation fonctionnelle de l'aménagement de l'aire métropolitaine centrale (région urbaine de Casablanca-Rabat). Elle a prévu une répartition de tâches entre les pôles de cette zone (Casablanca, Rabat, Kénitra). On doit s'inscrire dans cette logique. Une relation de coopération et de compétition doit toujours exister entre les régions pour pouvoir avancer.
Quel regard portez-vous sur les potentialités économiques de la région?
La région Rabat-Salé-Kénitra est l'une des régions marocaines d'avenir. Elle a un potentiel dans tous les secteurs dont l'agriculture, le tourisme, l'industrie et les services. Elle est, en effet, parmi les régions les plus industrielles au Maroc avec le développement de l'activité industrielle à Kénitra. L'offre est très diversifiée grâce à l'Atlantic Free Zone ainsi que d'autres zones (Tamesna, Skhirat, Ain Atiq...). Il ne faut pas oublier le parc industriel de Ain Johra qu'on essaie d'activer.
Au niveau des services, de grandes potentialités restent à explorer puisque notre région est située entre les deux principaux pôles économiques du pays: Tanger et Casablanca. Notre mission est de travailler avec les différents acteurs pour exploiter toutes les potentialités au niveau de la région.


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