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Bottom-up ou top-down ?
Publié dans Les ECO le 29 - 01 - 2018

Les 602 internautes sondés en ligne par Flm semblent préférer une analyse bottom-up de l'investissement en Bourse. En effet, ils ont été 55% à afficher cette préférence, contre 45% ayant opté pour le top-down. En préambule, pour les puristes de l'analyse fondamentale, le placement en Bourse se fait selon deux prismes. Le premier est celui de la gestion bottom-up, qui consiste à partir du bas vers le haut, en retenant les émetteurs dont le cours du titre est sous-évalué par le marché. Ainsi, les données intrinsèques d'un titre sont davantage prises en compte que celles du secteur de la société ou de la conjoncture économique. À l'opposé, la gestion top-down se base d'abord sur une analyse macro-économique avant de procéder à une évaluation sectorielle et à un choix des meilleures sociétés du secteur. En effet, l'idée est de retenir les secteurs qui peuvent bénéficier de la dynamique économique d'un pays. Même en milieu fermé, cette optique top-down passe par un calcul de la prime de risque pour sur-pondérer ou sous-pondérer la classe d'actifs des actions. D'ailleurs, dans un marché boursier à forte dominante domestique, l'analyse bottom-up montre tout son intérêt surtout dans un contexte de restriction d'investissement en devises et de volatilité de la monnaie locale. En particulier, cette analyse assimilée parfois au stock-picking permet d'ajuster les objectifs de D/Y et d'appréciation des cours en fonction des prix cibles déterminés par la valorisation fondamentale. Cette dernière passe par une valorisation DCF, une recherche des P/E ajustés les plus faibles ainsi que la valorisation comparable notamment via les multiple EBE. Parfois, une gestion plus sophistiquée du portefeuille peut combiner plusieurs critères et/ou se traduire par une optimisation sous contrainte. Pour rappel, dans un sondage précédent, 53% des 588 internautes qui avaient répondu au sondage online de Flm avaient indiqué préférer le stock-picking comme style d'investissement en Bourse. De l'autre côté, les partisans du top-down se basent certainement sur le fait qu'au Maroc, en dehors de quelques exceptions, la performance annuelle de l'indice boursier a été souvent du même signe que l'évolution de la masse bénéficiaire. Aussi, en dehors des ajustements comptables, cette dernière a rarement évolué positivement lors des années de baisse du PIB ou de faible croissance. Ces partisans du top-down vont naturellement se porter sur la gestion indicielle, vu qu'en cas de prévision haussière du marché actions, il est plus simple d'investir en indexation à un indice car il est difficile de prévoir les valeurs qui vont tirer la croissance du marché actions, surtout en cas de prévision de rallye boursier. En absence d'ETF, la gestion indicielle au Maroc passe par quelques OPCVM indiciels et/ou une approximation avec l'exposition aux plus grandes capitalisations dans des proportions proches à celles du MASI ou MADEX. Cette exposition peut être ajustée chaque semaine ou mois, en fonction du degré de précision souhaité. Pour les prévisions de la Bourse de Casablanca en 2018, les deux optiques semblent se rejoindre. En effet, d'un côté, la croissance hors agriculture devrait s'apprécier, en plus de la flexibilité de change qui pousse vers les actifs réels. De l'autre côté, les résultats dégagés en 2017 sont attendus en hausse, en plus des bonnes perspectives propres à certaines sociétés cotées.
Farid Mezouar
DG de FL Market
Les Inspirations ECO : bottom-up ou top-down?
Farid Mezouar : Tout dépend du profil de l'investisseur et des possibilités réglementaires d'arbitrage à l'étranger. À titre d'exemple, même si les perspectives économiques sont mauvaises au Maroc, un institutionnel ne peut significativement sous-pondérer la part du marché actions. Aussi, quand des sociétés dégagent plus du tiers de leurs revenus à l'étranger, l'analyse top-down perd un peu de sa pertinence. In fine, c'est au cas par cas qu'il faudra choisir l'angle d'analyse.
La flexibilité de change influence-t-elle les décisions ?
Oui, surtout quand la flexibilité est combinée à l'absence de convertibilité du dirham pour la majorité des résidents. En effet, pour une raison ou pour une autre, ceux qui souhaitent investir dans une devise internationale vont chercher les actifs qui peuvent les y exposer. C'est l'exemple des minières qui exportent la quasi-totalité de la production en dollar, permettant de facto une exposition à la monnaie américaine, à la politique de couverture près. l


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