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«Le vrai problème se situe au niveau de certains chefs d'entreprise»
Publié dans Les ECO le 18 - 01 - 2010

Latifa Echihabi, Directrice générale de l'Agence Nationale pour la promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME).
Les Echos : Plusieurs entreprises situées en dehors de l'axe Casa-Kénitra vous accusent de ne pas assez communiquer sur vos programmes. Que répondez-vous à cela?
Latifa Echihabi : Je ne pense pas qu'il y ait des problèmes de communication. Depuis le 16 novembre, nous avons conduit de nombreuses campagnes d'information, à travers tous les canaux possibles, avec beaucoup d'annonces parues dans la presse. Nous avons informé par transfert de messages électroniques toutes les associations professionnelles représentant les PME, pour leur dire ce qu'est Imtiaz et ce qu'est Moussanada. Nous estimons, par rapport à ces deux programmes que le principe de concertation et du partenariat public/privé a été totalement respecté dans la phase d'élaboration et d'application. Nous les avons conçus et validés dans le cadre de nos différents partenariats.
Certains représentants régionaux du CJD vous accusent pourtant du contraire...
Ce dernier fait même partie de notre conseil d'administration. D'abord, lorsqu'on exerce des activités, les membres du conseil, dont 10/14 relèvent du secteur privé, sont systématiquement tenus au courant. Nous avons privilégié Internet comme moyen d'information, afin que ces associations puissent relayer le même message à leurs adhérents dans les plus courts délais. Il ne faut pas oublier non plus que nous avons des banques comme partenaires dans ces programmes. Ces dernières font également de la communication ciblée en direction de leurs entreprises clientes. En outre, le 16 novembre 2009, nous avons initié les «journées de l'industrie» en commençant, évidemment, par Casablanca, pour toucher en premier lieu les principales associations professionnelles.
Quelles sont les régions que vous visiterez
plus tard ?
Nous serons à Meknès cette semaine, puis à Oujda et à Marrakech. Nous programmons en parallèle des road-shows du textile à Tanger, Fès et Casablanca, en partenariat avec l'Association des industriels du textile et de l'habillement (AMITH). À ce rythme, nous pouvons difficilement faire plus. Je pense que le vrai problème se situe au niveau de certains chefs d'entreprise. Un vrai chef d'entreprise doit faire preuve d'esprit d'initiative. Il n'a pas besoin que l'on aille vers lui pour l'informer. C'est à lui de faire le pas pour s'informer de ce qui se passe dans son secteur d'activité. De toute façon, la communication n'est pas une exclusivité de l'ANPME ou du ministère.
Le système de rating fixé par vos banques partenaires ne favorise-t-il pas les PME «riches» ?
Je crois d'abord qu'il y a un gros problème de définition. Imtiaz est là pour des PME à fort potentiel, qui ont des projets de développement, mais qui ont du mal à les financer. C'est à l'opposé de l'acception faite par Salaheddine Kadmiri, président de la commission PME à la CGEM. Je crois que la majorité des gens qui critiquent nos critères de sélection n'ont pas encore compris l'importance de ces programmes, qui s'appuient sur les plateformes de rating des banques (Ndlr : Attijariwafa bank, BMCE, Banque populaire). Avant le lancement d'Imtiaz et de Moussanada, l'ANPME était obligée, à chaque réception d'une demande de la part d'une entreprise, d'aller sur place pour pouvoir s'assurer qu'elle a une vision. La moitié de nos ressources sont destinées à ce genre d'opérations, l'autre moitié pour accompagner les chefs d'entreprise dans la mise en œuvre des programmes. Maintenant, au lieu d'un système de notation unique et propre à l'ANPME, nous travaillons avec les banques qui disposent d'un système de rating fiable, cette opération étant de surcroît supervisée par Bank Al Maghrib. Nous plaçons donc toutes les entreprises sur le même pied d'égalité. Et pour toucher le maximum de PME, nous sommes en négociation avec trois autres banques (Crédit du Maroc, BMCI et SGMB) pour qu'elles intègrent le circuit.
Vous semblez ne pas trop apprécier la critique...
Au contraire, celle-ci est la bienvenue surtout quand elle est constructive. De plus, nous sommes à notre première édition d'Imtiaz et de Moussanada. Nous apprenons en essayant de nous entourer de toutes les précautions pour garantir l'argent de l'Etat. Et rien ne nous empêche, à la fin de cette première édition, d'en tirer les leçons avant de lancer la seconde édition avec les réajustements nécessaires soit par rapport à l'apport financier de l'Etat ou par rapport aux critères de sélection des entreprises.
Avant d'initier ces programmes, L'ANPME est restée près de neuf mois sans activité. On parle même de blocages du ministère. Qu'en est-il exactement ?
Il n'en est rien. Certes, neuf mois sont passés sans que l'ANPME ne soit placée sous les feux des projecteurs, mais cela ne veut pas dire que nous avons chômé. Durant ce temps, nous avons travaillé sur l'amélioration de nos offres. Nous sommes fiers du résultat : Imtiaz d'aujourd'hui est totalement différent de celui qui existait dans le cadre du premier contrat-programme que nous avions signé avec l'Etat en juin 2008. En parallèle, nous avons poursuivi l'accompagnement des entreprises à travers le Fonds de mise à niveau qui a été utilisé à 100%.


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