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Le Parti d'en rire
Publié dans Les ECO le 19 - 01 - 2010

Je ne sais pas ce que vous pensez, vous, de ces bagarres de cochers auxquelles on assiste ces derniers jours, mais moi ça me fait franchement rigoler. Bon, c'est vrai, je ne dois pas vous le cacher, c'est un peu un rire nerveux. Vous savez, c'est triste à dire, mais par les temps qui courent, on ne peut pas faire la fine bouche : on prend le rire qu'on trouve sous la main. Quant aux exigeants et aux capricieux, ils n'ont qu'à commander des rires sur mesure. Blague à part, ces crêpages de chignon, au vu et au su de tout le monde, viennent aujourd'hui, à mon avis, comme un cheveu dans la soupe. Ce n'est vraiment pas le moment d'offrir aux spectateurs passifs et oisifs que nous sommes tous devenus, un spectacle aussi minable et aussi désolant. Ça fait des années, «alternance consensuelle» oblige, que nous n'avons plus assisté à ces belles empoignades entre une droite à la majorité souvent mal acquise et une opposition, certes assez gauche, mais toujours combative. Aux attaques fielleuses des uns, répliquaient les propositions mielleuses des autres. Ça gueulait, ça tapait, ça s'auto - congratulait, ça s'auto-flagellait, bref, il y avait de l'ambiance, et ça ressemblait presque à de la vraie démocratie. On avait la larme à l'oeil et la rose au poing. C'était le fameux temps des fleurs... Et puis - je vais sauter un peu - arriva le tracteur. Je ne dis pas que c'est lui qui a tout chamboulé, quoique... Non, non, il n'est pas seul responsable. Disons, pour faire un jeu de mots minable, qu'il a trouvé le terrain parfaitement labourable. Il a semé un peu la zizanie, c'est vrai, et il a récolté tout ce qu'il a escompté. À la guerre comme à la guerre ! Mais, est-ce une raison de suivre ces mauvaises langues qui prétendent que le combat de coqs qu'on admire tous depuis de semaines sans payer un centime, fait partie des dommages collatéraux de l'opération... «labours» ? On est bien tenté de le croire. Sinon, qu'est-ce qui pourrait expliquer cette si farouche hostilité entre gens non seulement du même bord, mais même du même bâbord ? Je vous avoue que tout éclairé que je prétends être, j'y perds un peu mon latin. Vous savez bien que ceux qui se tapent dessus ne sont pas de mon monde, mais, je dois vous avouer que j'ai une sympathie, somme toute très personnelle, pour un des «cochers» et, en plus, je me suis toujours considéré, à ma stricte manière, comme un «indépendant» de première. Cela dit, comme je ne voulais pas avoir un point de vue subjectivement biaisé, j'ai essayé de sonder les gens que je sentais interpellés par ces combats si bas qui leur sont offerts à pleine page et à plein écran. Leurs réponses ont été aussi spontanées que surprenantes. Je n'avais pas fini de poser ma question qu'ils se lançaient déjà dans un monologue sans fin. À la fin, leur sentence tombe comme un couperet : «On ne comprend rien du tout !».
J'ai été très surpris par cette réponse aussi tranchée, mais, en même temps, j'ai été très soulagé : je ne suis pas le seul à ne piger que dalle. Je crois quand même avoir saisi une chose : il y a, d'un côté, des «réformateurs » qui veulent arracher le poste de pilotage d'un navire qui a pris l'eau bien avant la saison des pluies et, de l'autre, les «détenteurs» qui ne veulent en aucun cas le lâcher, quitte à l'envoyer sur les récifs, chose qui ne semble effrayer ni les uns ni les autres. Dites-moi, comment voulez-vous, après tout ça, qu'on s'intéresse à la politique, qu'on adhère aux partis, et que, le jour venu, on aille voter ?!?
Je crois qu'il vaut mieux aller voir de vrais combats
de boxe, parce que là, au moins, on est sûr que ça ne finira jamais par un chaos.


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