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Gardiens de voitures : Un secteur trop informel
Publié dans Le Soir Echos le 05 - 08 - 2010

Qui n'a jamais eu une rixe avec un gardien de voitures à propos du tarif à payer ? Aucun prix n'étant affiché, il est en effet difficile pour la plupart des usagers de savoir quel est le coût de la prestation qui est fourni par le gardien. Un arrêté du ministère des Finances, datant de 2004, devait mettre un peu d'ordre dans le secteur. Ce texte évalue ainsi la prestation des gardiens le jour à 1 DH pour les vélos, 2 DH pour les voitures et les vélomoteurs et 4 DH pour les camions. La nuit, ce tarif double. Mais ce décret, censé faciliter le fonctionnement du secteur, n'empêche pas les gardiens de fixer leurs tarifs à la tête du client, ni même les faux guides de pulluler. De plus en plus de conducteurs refusent même de payer. Un sondage, même informel, de 2009 du site RadarsMaroc a fait «ressortir» le mécontentement des conducteurs. Sur les 1.015 sondés, 42% d'entre eux estiment «que les gardiens ne servent à rien et qu'ils sont impolis».
Mais l'informel qui règne dans le secteur a des conséquences côté gardiens aussi. «Je n'ai pas de licence, je travaille pour le compte d'une vieille dame. C'est elle qui possède l'emplacement. Elle m'a donné un badge avec un numéro qui prouve que je suis bien un gardien officiel. C'est à elle que je paye l'emplacement, selon le prix qu'elle a fixé. Je gagne entre 20 et 50 DH selon les jours et selon les périodes (congé des entreprises à côté, fréquentation des commerces avoisinants) et je lui verse une partie de mon salaire tous les mois», raconte Rachid, gardien dans le quartier Racine.
Les zones de gardiennage sont délimitées par la commune et le prix des licences varient entre 20 et 30.000 dirhams par an. Seul le président de la Commune ou du Conseil de la ville est habilité à octroyer une autorisation pour exercer le métier de gardien de parking. Et cela seulement après qu'une enquête sur le futur gardien a eu lieu par la police et par l'arrondissement. Enquête à laquelle échappe la quasi-totalité des gardiens qui achètent leur licence à des intermédiaires. Rares sont en effet les gardiens à posséder leurs propres licences. «Je sais que les places à garder sont louées à l'année. Généralement, on travaille pour quelqu'un qui a loué et qui sous-loue la concession.
personnellement je donne 50% de ce que je gagne à la personne qui me loue l'endroit. En ce qui concerne les clients, aucun prix n'est fixé au préalable. Ils me donnent de 1 a 10 DH selon leur humeur. Mais le client n'a aucune obligation de nous payer», explique Mounir, gardien de voiture sur la rue Tan Tan, à Bourgogne.


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