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Entretien avec Bouchaïb Rami, président du Club des investisseurs marocains à l'étranger
Publié dans Le Soir Echos le 12 - 08 - 2010

«L'expérience du guichet unique a besoin d'être repensée»
Avant d'établir un bilan d'étape, je tiens à souligner que l'initiative de la création des CRI est en soi une chose louable. Mais cela ne veut aucunement dire que nous sommes entièrement satisfaits de son rendement. Dix années se sont déjà écoulées et l'expérience n'a pas encore atteint son stade de maturité. Alors que les grands chantiers lancés avancent à pas de géant et le train de développement n'attend plus personne. Il faut savoir aussi que le temps est une variable clé et que nous risquons là un déphasage avec deux vitesses. L'expérience du guichet unique a besoin d'être repensée, remodelée afin qu'elle soit en phase avec les stratégies de développement dessinées par le gouvernement et qui consistent, entre autres, en l'attrait des investissements étrangers.
Qu'entendez-vous par une expérience repensée et remodelée?
Il suffit tout simplement de se rendre à ces centres pour comprendre une chose : l'idée de guichet unique n'est pas transposée, comme il se doit et comme elle est même conçue par ses initiateurs, dans la réalité. Car qui dit guichet unique dit un seul interlocuteur. Or, il n'en n'est rien dans l'état actuel des choses. Le client se trouve obligé de s'adresser à plusieurs prestataires, se déplaçant ici et là sans parler de la complexité des démarches administratives à accomplir. En clair, la structure des CRI est incomplète. Autrement dit, elle devrait être dotée d'autres comités et représentations départementales : justice, intérieur, douanes, commerce extérieur, environnement, chambre de commerce, d'industrie et de services, banques, CNSS, agences agricoles…L'idée est de donner au guichet unique son sens plein. Comme ce fut le cas dans d'autres pays concurrents.
En tant que président du Club des investisseurs marocains de l'étranger, pensez-vous que le climat socio-économque est favorable aux investissements ?
D'aucuns ne peuvent nier que le Maroc a déployé des efforts colossaux en vue d'améliorer le climat des affaires et de là attirer les investissements étrangers. Toutefois, beaucoup de chemin reste encore à faire. Je peux vous citer un certain nombre de freins qui grippent tout action d'investir. A commencer par la bureaucratie et surtout la mentalité et la culture du personnel de l'administration. Ce casse-tête rend la vie dure aux investisseurs ou futurs entrepreneurs, il faut le dire. De sorte que bon nombre de MRE ont rebroussé chemin. Je connais personnellement quelques cas qui ont pris la décision de retourner au Maroc pour monter leur projets. Malheureusement, une fois devant les services administratifs, les choses se compliquent, surtout avec les présidents des communes rurales. La chasse aux idées n'est pas à écarter.
Dans ce cas en quoi consiste exactement votre rôle ?
Le club est une association à but non lucratif. Actuellement il compte plus de 2010 membres opérant dans divers secteurs. Notre mission consiste à assister les investisseurs résidant à l'étranger dans leurs démarches en vue d'investir au Maroc et de leur faciliter le contact auprès des divers services administratifs. Généralement la route est plutôt semé d'embùches, mais cela ne nous empêchera pas d'apporter le soutien et l'assistance nécessaires, quitte à nous adresser aux tribunaux dans certains cas. Et pour donner une idée sur nos réalisations, plus de 500 entreprises ont pu voir le jour, générant plus de 70.000 emplois, et ce depuis la création de notre club.


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