Pendant deux jours, une quarantaine de chercheurs étaient en conclave à Al Hoceima pour discuter du patrimoine culturel du Rif et des moyens de le valoriser à la veille de l'ouverture du Musée. Une quarantaine de chercheurs du patrimoine étaient réunis pendant deux jours à Al Hoceima. Ils avaient une mission particulière. Celle de discuter du futur Musée du Rif ou plutôt de la préparation de son contenu. Invités par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ces spécialistes marocains et étrangers devaient répondre chacun à la question « Le patrimoine culturel du Rif, quelle muséographie ». On l'aura compris, il s'agit du thème général du colloque organisé le 15 et le 16 juillet à la Maison de la Culture d'Al Hoceima. «Abdelkrim Khattabi voulait créer l'indépendance du Rif et, bien sûr, cela avait déplu au régime en place». Un historien Ce colloque peut être vu par les gens du Rif comme une tentative de réconcilier les Marocains des autres villes avec cette région restée pendant longtemps marginalisée pour des raisons historiques et politiques. « Abdelkrim Khattabi voulait créer l'indépendance du Rif et, bien sûr, cela avait déplu au régime en place. Les gens du Rif ont ainsi hérité, pendant longtemps et jusqu'au règne de Hassan II, l'étiquette de “traitres de la nation” », déclare un historien ayant préféré garder l'anonymat. Avec le roi Mohammed VI, une nouvelle ère semble souffler sur le Rif. Des chantiers de développement ont démarré et maintenant est venu le temps de parler de patrimoine culturel et de sa valorisation. Cette envie de se réconcilier avec cette région est clairement ressentie à travers le message du roi adressé aux participants au Colloque. « Il importe d'aider les Marocains à se réconcilier davantage avec leur histoire et à transcender les travers du passé, de sorte qu'ils puissent préserver leur présent », peut-on lire dans de message royal. Les organisateurs précisent, quant à eux, que l'objectif de ce colloque est de rassembler et de mettre à jour les données scientifiques sur le patrimoine matériel et immatériel de la région rifaine à partir des contributions des universitaires et des spécialistes qui ont travaillé sur ces thématiques. Une attention particulière sera accordée à l'histoire et au patrimoine matériel et immatériel du XXe siècle et des temps présents. « Outre la divulgation de la connaissance scientifique sur l'histoire et le patrimoine de la région, la problématique soulevée qui vise à s'interroger sur les formes les plus pertinentes à travers lesquelles une institution muséale pourrait refléter les moments d'une histoire riche et passionnante », souligne une source de l'organisation. Parmi les chercheurs présents à ce colloque, il y avait Omar Akharraz, le directeur de l'institut national des sciences et de l'archéologie du Patrimoine, Ali Amahan, Mimoun Aziza, Leila Meziane et l'Espagnole Maria Rosa de Madriaga pour ne citer que ceux-là. En tout, treize thèmes ont été discutés. Le Rif : définitions de l'espace, sources et archives du patrimoine du Rif ; préhistoire et protohistoire du Rif ; antiquité : résultats des recherches, patrimoine des époques médiévale et moderne ; histoire et patrimoine du Rif au XXe siècle, savoir-faire traditionnel, musiques et chants traditionnels, patrimoine religieux, patrimoine maritime, gastronomie locale, patrimoine de la période coloniale, contes et traditions orales. Ce sont là les sujets des tables rondes qui ont ponctués cette rencontre sur deux jours. Egalement parmi les interventions intéressantes, celle d'Ahmed Ghazali, ingénieur d'Etat diplômé de l'Ecole nationale de l'industrie minérale de Rabat qui a parlé du défi de la modernisation muséographique au Maroc et surtout du projet de Knour SA. Ce projet catalano-marocain est dédié à la conception et à la réalisation des musées, centres d'interprétation et pavillons nationaux dans les expositions internationales. Ahmed Ghazali – à ne pas confondre avec le Président de la HACA – s'est proposé d'expliquer dans son intervention la révolution que connaît l'industrie muséographique et l'enjeu que cela représente pour les projets de muséalisation au Maroc. l'historien anonymat comme vous venez de citer a déclarer que les gens du rif sont considérer depuis longtemps des traitres de la nation et que le rigime a l'époque était assoiffé du sang le cas de la plupart des pays sous développé qui ne prenne pas en compte le dialogue par contre c'est la vulgarité des décisions qui regne.A l'heure actuelle le Maroc a procédé aux tentatives de réconciliation en vue de promouvoir le rapprochement et l'amitié entre les membres de la société « les rifins et les marocains des autres villes du royaume ».malheureusement comme a dit ibn khaldoun « vérifier les faits investiguer les causes » donc le gouvernement ne doit pas se limiter a un simple dialogue ou la quasi totalité des citoyens ne sont pas au courant de son existence,c'est les politiques de développement économiques sociales à court et à moyen terme que le concitoyen rifin entrain d'attendre depuis plusieures décenies.il faut élaborer des programmes très vite pour profiter des ressources humains avide d'apprendre et de produire voire créer des projets qui seront bénéficiare pour le gouvernement pour le peuple également pour les rifins.parce que le sujet présent est très complexe et qui mérite des études profonds non seulement un colloque auquel les résponsables papote en perdant le temps qui doit normalement etre exploiter dans des choses intérréssante.pour éviter un large spectre de conflits sociaux entre ces deus catégories des marocains tel que le mariage le partenariat …