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L'OMS juge les gaz diesel cancérogènes | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 18 - 06 - 2012

Les experts de l'OMS affirment que les émanations des moteurs diesel sont à l'origine de nombreux cas de cancer, notamment des poumons. Pis encore, elles présentent également un risque accru de développer un cancer de la vessie.
[OMS]
Au Maroc comme en France, les motorisations diesel sont plébiscitées par les automobilistes pour une question de coût.
L'OMS (Organisation mondiale de santé) alerte sur les gaz d'échappement des moteurs diesel, qu'elle qualifie de cancérigènes. Selon les experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), un organisme dépendant de l'OMS spécialisé dans la recherche sur les agents cancérogènes, ces émissions gazeuses causent « le cancer du poumon ». « Les preuves scientifiques sont convaincantes et incontestables. Les conclusions du Groupe de travail ont été unanimes: les gaz d'échappement des moteur diesel provoquent le cancer du poumon chez les humains », affirme avec fermeté Christopher Portier, président du Groupe de travail du CIRC, cité dans le communiqué de l'organisation onusienne, publié sur son site Internet. Pis encore, les émissions gazeuses présentent un risque accru de développer un cancer de la vessie. C'est la raison pour laquelle le CIRC recommande de réduire l'exposition à ce mélange de produits chimiques dans le monde entier vu ses conséquences néfastes sur la santé. Les experts du CIRC étayent leurs allégations par les résultats irréfutables des études menées dans les mines souterraines. Ces études ont révélé que l'exposition à ces émissions présente un risque accru de décès à cause du cancer du poumon chez les travailleurs.
Colère des constructeurs automobiles
Auparavant, des soupçons planaient sur le potentiel cancérigène des émissions gazeuses du moteur diesel. Le CIRC avait classé ces gaz dans la catégorie des « substances probablement cancérigènes » pour les humains. C'était en 1988. Aujourd'hui, les preuves scientifiques sont suffisantes pour réévaluer la classification de ces émanations et les placer dans la catégorie des « substances cancérigènes certaines », poursuit le CIRC, qui met en garde contre ces émissions gazeuses auxquelles sont exposées quotidiennement les populations dans le monde entier. Véhicules automobiles, trains, navires…autant de moyens de transports qui utilisent le diesel. Les conclusions de l'OMS suscitent la colère des constructeurs automobiles qui assurent que « les moteurs diesel modernes émettent aujourd'hui beaucoup moins de particules qu'il y a dix ans », rapporte Le Figaro.fr. Par ailleurs, le risque, estiment les experts de l'OMS, est très élevé dans les pays en voie de développement où les mesures réglementaires sur les limites des émissions gazeuses des moteurs diesel sont moins strictes. Le Maroc n'est pas épargné. Le parc automobile au Maroc compte, au 31 décembre 2011, près de 3 millions de véhicules tous types confondus, selon les statistiques du ministère de l'Equipement et du transport. Au Maroc comme ailleurs notamment en France, les motorisations diesel sont très plébiscitées par les automobilistes. Une question de coût. Le prix du diesel est moins cher que l'essence. Quel est le nombre de véhicules à moteur diesel en circulation ? « Nous n'avons pas de statistiques à ce sujet », répond Amine Cherkaoui, directeur délégué de l'Association des importateurs de voitures neuves (AIVAM) avant d'ajouter : « Il faut compter près de 50 % des voitures qui roulent au diesel et 50 % à l'essence ». Une étude commanditée par cette organisation professionnelle en 2009 (et menée par Gipa, Groupement interprofessionnel pour l'automobile de France) nous apprend que « plus de 70 % des véhicules roulent au diesel, avec un âge moyen de 11 ans contre 9,6 ans pour les véhicules à motorisation essence ». Concernant les émanations gazeuses du moteur à essence, le Groupe de travail du Centre international de recherche sur le cancer a maintenu son évaluation de 1989 selon laquelle « ces émissions peuvent être cancérigènes pour l'homme ».
CIRC, une institution de veille
Créé en 1965, le Centre international de recherche sur le cancer est une agence intergouvernementale fondée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies. Cette institution onusienne, qui siège à Lyon en France, s'est assignée comme mission de diriger et de coordonner la recherche sur les causes du cancer et les facteurs qui risquent de développer cette maladie. Par le biais de ce centre, l'OMS tient à jour une classification des agents cancérigènes. On distingue quatre groupe (1, 2, 2A, 2B, 3 et 4) en fonction des indicateurs cancérigènes de l'agent. Si à titre d'exemple, les preuves scientifiques sont incontestables l'agent est classé dans le groupe 1 qui signifie qu'il est cancérogène pour l'homme. Si les preuves de cancérogénicité chez l'homme sont insuffisantes, il est classé dans le groupe 2A, qui signifie que l'agent est probablement cancérogène. Par ailleurs, le Centre mène des études épidémiologiques sur l'incidence du cancer à travers le monde, et publie une série de monographies sur les risques cancérigènes pour l'homme constitués par divers agents, mélanges et expositions.
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