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L'économie nationale perd de ses ressources | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 03 - 07 - 2012

Les comptes nationaux relatifs au premier trimestre 2012 laissent ressortir une décélération du rythme du revenu national brut disponible ramené à 3,5 % contre 4,2 % un trimestre auparavant, informant ainsi sur l'état de santé de l'économie nationale à bout de souffle.
La valeur ajoutée non agricole s'est accrue de 4,4 % au lieu de 5,6 % , au moment où le PIB agricole a chuté de 8,3 % contre une hausse de 5,9 %.
La création des richesses s'inscrit sur une courbe au ralenti. Thermomètre de l'économie, le revenu national brut disponible a progressé de 3,5 % contre 4,2 % d'un trimestre à l'autre. La décélération du rythme d'évolution de cet indicateur-clé informe sur l'état de santé de l'économie nationale à bout de souffle. «Cette évolution est due à la hausse du PIB aux prix courants de 3,1 % au lieu de 6,5 % et à l'augmentation des transferts des Marocains résidant à l'étranger de 4,5 % au lieu de 5 % », souligne le Haut commissariat au plan (HCP) dans sa dernière note sur les comptes nationaux relatifs au premier trimestre 2012. Le tassement du revenu national ne s'est pas traduit en outre par une évolution pareille au niveau de la demande interne. C'est ainsi que les dépenses de consommation finale des ménages ont affiché une hausse de 4,8 % contre 4,5 %, soit une contribution de 2,8 points à la croissance économique. La hausse des achats à l'étranger a par contre perdu de vitesse passant ainsi de 8,4 % à seulement 2,7 % sur la même période de référence. En somme, la légère hausse de la demande s'explique par le fait que son financement s'est effectué à travers le puisement dans l'épargne. Résultat, le ralentissement du revenu national s'accompagnant d'un retrait de l'épargne nationale (sa part dans le PIB est tombée de 27,7 % à 26,2 %) s'est traduit par un creusement du besoin de financement de l'économie. C'est ce que le HCP qualifie de «détérioration des capacités de financement de l'économie». Confirmant une nouvelle fois que le Maroc vit au dessus de ses moyens. L'effort d'investissement public reste ainsi la locomotive de cette dynamique de croissance tirée majoritairement par les grands chantiers d'infrastructure. Ce besoin de financement s'est élevé à 10,6 % du PIB au lieu de 7,8 % entre le premier trimestre de l'année en cours et celui d'avant. Il reflète le gap énorme entre la part de l'épargne nationale (26,2 % du PIB) et celle de l'investissement (36,8 % du PIB). Toujours selon la même source, l'investissement (formation brute de capital fixe et variations des stocks) a enregistré une progression de 6,1 % au lieu de 4,2 %. A elle seule, la FBCF a contribué de 0,5 point à la croissance, résultat d'une évolution de 1,5 % au lieu de 2 %, contre 0,9 point pour la consommation finale des administrations publiques. Force motrice de la demande, cette dernière s'est accrue de 5,6 % au lieu 4,2 %. Grosso modo, les comptes nationaux relatifs au premier trimestre 2012 laissent croire que «la croissance économique continue d'être tirée par la demande intérieure». Cette note fait ressortir également «une baisse du rythme» de la machine économique nationale. Et ce sont les activités non agricoles qui sauvent la mise. La valeur ajoutée non agricole s'est accrue de 4,4 % au lieu de 5,6 %, au moment où le PIB agricole a chuté de 8,3 % contre une hausse de 5,9 %. «C'est ainsi que le PIB, corrigé des variations saisonnières, a affiché un accroissement de 2,8 % en volume par rapport à la même période de 2011 au lieu de 5,6 % une année auparavant. En terme nominal, la hausse du PIB a été de 3,1 %, ce qui dégage une légère hausse du niveau général des prix (prix implicite du PIB) de 0,3 % en glissement annuel», détaille le HCP.

Progression des activités non agricoles
Les activités minières ont reculé de 7,8 %.
L'activité des hôtels et restaurants a baissé de 4,9 % et celle de la pêche de 2,8 %.
Les industries de transformation de 3,4 % soit le même niveau que l'année précédente.
L'électricité et eau de 12,6 % (contre 0,4 %).
Le bâtiment et travaux publics de 5,7% (contre 2%).
Les transports de 1,7 % (contre 7,4 %).
Le commerce de 2,8 % (contre 3,8 %).
Les postes et télécommunications de 13,4 % (contre 13 %).
Les activités financières et assurances de 5,2% (contre 6,5 %).
Les services rendus par les administrations publiques et la sécurité sociale de 11,7 % (contre 6,5 %).
L'éducation, santé et action sociale de 6,7 % (contre 11,2 %).
Les autres services marchands de 5,6 % (contre 4,2 %).
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