The Gambia reaffirms support for Morocco's sovereignty over Sahara    Parlement panafricain : Une délégation marocaine à la 5e session en Afrique du Sud    MEDays 2025 . Le Sud global redéfinit les règles    CPS-UA : le Maroc milite pour une réponse intégrée en faveur des enfants anciens combattants    Bridge Africa Summit 2025. La jeunesse africaine trace sa feuille de route depuis Benguerir    Paris restreint les déplacements de dignitaires algériens après des renvois contestés, selon Sophie Primas    La Chambre des représentants approuve le projet de loi sur la réorganisation du CNP    Accidents de la circulation : 24 morts et 2.965 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Quand l'éducation est en grève, qui paie le prix ?    Moroccan women's football team reaches AFCON 2024 final after thrilling win over Ghana    Moroccan House passes bill to reform National Press Council    Un bateau de pêche marocain intercepté à Sebta transportant six migrants    Le Maroc signe de nouveaux accords pour renforcer l'intégration de l'amazigh dans la justice    Fado Festival revient à Rabat pour une 8e édition    La Gambie réitère son plein soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara    Maroc Digital 2030 : lancement d'un centre stratégique en IA    Attijariwafa bank lance son programme d'Open Innovation "Open Start by Wenov"    La Chine ouvre son marché au Maroc : une exonération douanière totale pour stimuler les échanges commerciaux et renforcer le partenariat stratégique    250 ans d'amitié maroco-portugaise : une alliance solide renouvelée par un soutien clair à l'initiative d'autonomie    SpaceX avertit ses investisseurs d'un possible retour d'Elon Musk en politique américaine    «Le Maroc et le Sahara occidental formaient un seul et même pays avant que les colonisateurs ne viennent en morceler l'unité» : en Afrique du Sud, la conférence de presse du MK Party qui secoue tout    L'Agence internationale de contrôle notifie un cas de dopage au boldénone chez un lutteur algérien après sa participation à une compétition au Maroc    Rétro-Verso : Mosquée de la Kasbah de Tanger, fleuron de la reconquête spirituelle    Ounahi accuse l'OM de "de privilégier les considérations financières"    Un rapprochement stratégique pour créer le premier opérateur logistique intégré au Maroc    Interview avec Othmane El Kheloufi : « On traverse une vraie crise de créativité musicale »    Moussem Moulay Abdallah Amghar : Nouvelle configuration pour la version 2025    Banques cotées : la rentabilité redécolle, les marchés suivent    Après 5 ans de suspension, l'Inde reprend la délivrance de visas touristiques aux citoyens chinois    IPC : inflation contenue, mais panier sous tension    revue de presse de ce mercredi 23 juillet 2025    1⁄2 Finale Euro (f) Suisse 2025 : Une Angleterre insubmersible renverse l'Italie au bout du suspense    Ouled Frej: Coup d'envoi à la deuxième édition du Festival du Figuier    Botola D1 : Berkane en fête ce mercredi pour recevoir le trophée du sacre    CAN féminine : Vilda félicite ses joueuses et se tourne vers la finale    Feyenoord prêt à battre son record de transfert pour Hamza Igamane    Mémoire : Sur les traces des héros du Baddou [INTEGRAL]    A Sidi Bennour, l'Art Mural comme manifeste silencieux    CAN 2024 féminine : Le Maroc se qualifie pour une deuxième finale consécutive    Wall Street en alerte : les géants de la tech face au test des résultats trimestriels    Les prévisions du mercredi 23 juillet    Bourse de Casablanca : Top des actions les plus performantes en juillet 2025    Etats-Unis : HRW dénonce des conditions «déshumanisantes» de détention de migrants    Iran-USA : Menace d'une nouvelle attaque des installations nucléaires iraniennes    Démission de la directrice d'un centre scientifique de la NASA    Langue amazighe: Signature de trois conventions entre le SGG, l'IRCAM et le département de la Transition numérique    Et Meknès, la plus délaissée parmi ses consœurs impériales, de tirer vanité de son parc d'attraction, l'unique au Maroc et en Afrique    «Calle Malaga», le film de Maryam Touzani sélectionné à la Mostra de Venise et à Toronto    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Gare aux faux taxis ! | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 19 - 11 - 2012

Le phénomène des faux taxis a pris de l'ampleur dans la métropole à tel point que les autorités locales ont mis la main dernièrement sur un nombre de prétendus transporteurs, à l'exemple de ce propriétaire d'un agrément qui exploite non seulement un véhicule comme le stipule la loi mais plusieurs de marques différentes sous le même numéro de licence.
Plus de 18 000 taxis (grands et petits) sillonnent les routes de la capitale économique dont plus de 90 % font l'objet de location.
Estomaquant ! Après les grands taxis du Grand Casablanca, c'est au tour des petits taxis roulant sur la voie publique de se porter en toute contravention avec les dispositions juridiques. Transportant les citoyens, ces faux professionnels conduisent en effet des véhicules portant un dispositif extérieur affichant la mention « taxi » et le numéro de licence, à tel point que la distinction entre le vrai et le faux taxi est impossible. Ces prétendus chauffeurs, sans agrément ou autorisation de circulation, exploitent en toute illégalité le numéro de licence d'un autre taxi autorisé. En fait ce genre de pratiques qui échappent à toute réglementation n'est pas nouveau. Mais le phénomène a pris de l'ampleur dans la métropole à tel point que les autorités locales ont mis la main dernièrement sur un nombre de prétendus transporteurs, à l'exemple de ce propriétaire d'un agrément qui exploite non seulement un véhicule comme le stipule la loi mais plusieurs de marques différentes sous le même numéro de licence. Comme le témoigne ce chauffeur de petit taxi qui nous a informé qu'un propriétaire d'un agrément a été arrêté dernièrement par la police pour motif d'exploiter illégalement quatre autres véhicules affectés clandestinement au service du transport public. À vrai dire, la police, qui assume elle aussi une part de responsabilité mais pas toute, n'a fait que tirer au clair la partie invisible de l'iceberg. Mohamed Mouttaqui, Secrétaire général du syndicat national des chauffeurs de taxi assure que le phénomène des faux taxis va crescendo en l'absence de toute action répressive. À son avis, la responsabilité incombe aussi bien à la police et qu'à la justice. « Ces transporteurs clandestins sont généralement des chauffeurs dont le contrat de location les liant avec les propriétaires de l'agrément n'ont pas été renouvelés ou tout simplement ont été résiliés pour des considérations purement lucratives », explique-t-il. Ajoutant que les techniques utilisées pour ces pratiques frauduleuses consistent à photocopier voire scanner l'autorisation délivrée à d'autres bénéficiaires pour s'en servir ni vu ni connu. Certains utilisent même ces faux taxis pour des infractions de viol ou d'agression. Le syndicaliste qualifie d'ailleurs cette situation anormale d'« anarchique » en raison de « l'absence de responsabilité et le manque de conscience professionnelle chez les autorités qui veillent soigneusement à maintenir le statu quo». Parler ainsi de sécurité du citoyen s'avère être un faux débat. Preuve en est le nombre des procès verbaux constatés par la police de la circulation qui est assez mitigé. «J'exerce ce métier depuis une dizaine d'années et ça fait plus deux ans que je n'ai subit aucun contrôle de papiers ou d'identité de la part de la police », avoue ce professionnel. Plus encore, le nombre des victimes volées ou agressées par les chauffeurs de taxis ne cesse d'augmenter. Voici donc un exemple de service public qui n'a rien de public. Face à l'échec des politiques publiques en matière de transport urbain, les particuliers ont recours de plus en plus à leur propres voitures. C'est ce qui explique l'accentuation des embouteillages dans la métropole. Contacté par le Soir échos pour s'enquérir des dernières mesures prises en matière de plan de déplacement urbain et de la loi sur le transport urbain, Aziz Rabbah, ministre de l'Equipement et du transport est resté injoignable. Mouttaqui dénonce d'ailleurs le vide juridique dans lequel baigne la profession. « Y en a marre des promesses et des surenchères politiques », s'emporte-t-il. « Où en est la carte professionnelle que nous a promis le ministre ? », de demande-t-il. Pis, l'octroi des permis de confiance aux chauffeurs de taxis s'effectue à tour de bras sans aucune contrainte disciplinaire ou réglementaire. Les autorités compétentes sont invitées à examiner de près chaque dossier avant d'accorder le permis de confiance, puisque bon nombre de récidivistes en profitent, conclut-il.
Ce que dit la loi
«Les taxis sont répartis en deux catégories, selon le Dahir n°1.63.260 du 24 joumada II 1383 (12 novembre 1963). La première catégorie comprend les véhicules dont le nombre maximum est fixé pour chaque centre par arrêté de l'autorité gouvernementale chargée du transport, après consultation des gouverneurs intéressés. La deuxième catégorie comprend les véhicules faisant l'objet d'une location indivisible et autorisés par les autorités locales à circuler exclusivement à l'intérieur du périmètre urbain ou délimité, aucune autorisation de sortie desdits périmètres ne pouvant leur être accordée, même occasionnellement».
* Tweet
* *


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.