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«Nous ne sommes pas condamnés à rester les "sugar daddy" du Polisario» : Abdelmadjid Tebboune brise le silence sur les milliards dilapidés pour soutenir les séparatistes et provoque un tollé en Algérie
Dans un entretien accordé à la chaîne publique ENTV, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reconnu, pour la première fois, que son pays avait dilapidé, pendant des décennies, des sommes «prodigieuses, hors de toute proportion, dignes de Crésus» au service de la cause du Front Polisario. Cette déclaration sans précédent, révélant l'ampleur de l'effort financier consenti, a provoqué une onde de choc dans l'opinion publique, en particulier parmi une jeunesse de plus en plus révoltée par les choix diplomatiques et budgétaires du régime. Interrogé sur la ligne que devait suivre l'Algérie — entre réalisme politique et fidélité aux principes idéologiques —, le chef de l'Etat a déclaré : «Nous avons gaspillé des fortunes des milliards de dollars en faveur des séparatistes du Polisario». Il reconnaît, à demi-mot, l'échec d'une stratégie de long cours, dans un dossier où l'Algérie ne cesse de subir revers après revers sur la scène internationale. Une jeunesse qui réclame des comptes Dans une vidéo virale diffusée sur les réseaux sociaux, une jeune Algérienne interpelle frontalement les autorités, mêlant exaspération et lucidité : «Pour la première fois, un président reconnaît que des milliards ont été engloutis dans cette cause qui ne nous concerne en aucun cas et qui nous ruine financièrement» Elle poursuit, sur un ton accablé : «Cet argent aurait dû être investi dans des infrastructures à Tindouf, dans des hôpitaux à In Amenas, ou encore dans des cliniques mobiles pour les régions les plus reculées du Sud algérien. Ce sont là les véritables urgences. Ce sont là les besoins du peuple qui a besoin de ces capitaux.» Une algérienne dénonce le tartuffe illégitime Tebboune pour les milliards de dollars volés aux algériens par la Junte depuis des années pour les dépenser sur la milice Polisario جزائرية تقصف تبون المزور و العصابة الحاكمة حول الملايير الدولارات من مال الشعب الجزائري تم نفقها على... pic.twitter.com/ias6Fx4YNF — Hirak (@HirakDz74) July 24, 2025 Elle s'insurge ensuite contre ce qu'elle perçoit comme un abandon du bon sens : «Pourquoi ces sommes faramineuses sont-elles destinées à une région qui ne fait ni partie de notre territoire, ni de notre souveraineté, ni de notre Etat ?» Sa question, posée sans détour, reflète une lassitude profonde face à un engagement idéologique devenu incompréhensible aux yeux de nombreux pans de la population algérienne. Une dépendance que certains jugent humiliante Avec une ironie mordante, la jeune femme s'attaque au soutien matériel ininterrompu accordé au Polisario : «Tu te sers de ce dossier comme d'un levier d'existence politique. Si tu avoues les soutenir, soutiens-les verbalement, mais devenir leur sugar daddy, les armes, les médecins, la nourriture, l'armée de l'air qui fait des allers-retours, c'est trop !» En employant l'expression familière et volontairement provocatrice de «sugar daddy», elle tourne en dérision la position de l'Algérie, réduite — selon elle — à un mécène inconditionnel, épuisé, à bout de forces et diplomatiquement isolé. Elle conclut, dans un souffle de colère lucide : «Lave-toi [Abdelmadjid Tebboune] les mains de ces affaires qui ne sont que source de maux et de tourments. La priorité doit aller au peuple algérien !» Derrière cette ultime injonction résonne le sentiment d'abandon d'une jeunesse qui exige que l'Etat rompe avec les impasses du passé pour enfin répondre aux urgences sociales internes.