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La mobilisation s'intensifie
Publié dans Le Soir Echos le 18 - 04 - 2013

Les élus des provinces du Sud et chioukhs des tribus sahraouies ont exprimé leur rejet de toute proposition dénaturant le mandat de la Minurso dans le Sahara marocain, réitérant leur attachement à l'initiative d'autonomie comme seule solution au conflit artificiel autour du Sahara. Dans une déclaration à la MAP, Hamdi Ould Rchid, président du Conseil de la ville de Laâyoune et l'un des chioukhs des tribus sahraouies, a affirmé que les élus et représentants de la population locale refusent la proposition visant à élargir les compétences de la Minurso dans le Sahara marocain. Cette proposition, qui émane des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, vise à nuire au processus de développement politique, économique et social engagé par le Maroc, notamment en matière de renforcement des droits de l'Homme, des libertés et de la démocratie, un processus exemplaire sur le plan régional, a-t-il indiqué. Les manœuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc n'ébranleront pas l'attachement des habitants des provinces du Sud à l'initiative d'autonomie comme solution réaliste qui a reçu un écho favorable auprès de la communauté internationale, a-t-il noté, soulignant que la proposition marocaine garantit la dignité, la liberté et les droits des habitants de cette région, contrairement au quotidien des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, victimes des formes les plus graves de maltraitance et d'oppression.
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De son côté, Abdellah Salhi, l'un des chioukhs des tribus saharaouies, a relevé que les parties à l'origine de la proposition voulant dénaturer la mission de la Minurso auraient mieux fait de mettre fin aux atteintes aux droits de l'Homme perpétrées dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien. Le Maroc s'est engagé depuis des années en faveur d'une solution politique définitive à ce problème et a entamé une dynamique positive et constructive à travers l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de l'intégrité de son territoire, a-t-il mis en exergue, ajoutant que cette initiative est porteuse d'un avenir meilleur pour les habitants du Sahara marocain et permettra en plus de mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf.
Pour sa part, Brahim El Ghzal, acteur associatif et membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a mis l'accent sur le rejet catégorique exprimé par les habitants du Sahara marocain à la proposition d'élargissement des compétences de la Minurso. Au moment où la communauté internationale salue les réformes politiques, économiques et sociales du Maroc et exprime son soutien à la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud, en tant que solution la plus crédible à ce conflit artificiel, les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume continuent d'instrumentaliser la question des droits de l'Homme pour dissimuler les graves violations de ces droits dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté. Mohamed Saleh Ould Sidi El Alem Idrissi, l'un des chioukhs de la province de Smara a, quant à lui, exprimé son refus de toute proposition portant atteinte à la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara. Idrissi a noté que cette proposition ne fera que compliquer davantage la situation, au moment où l'on attendait une pression sur les autres parties pour parvenir à une solution à ce conflit artificiel . Il a aussi rappelé que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef de la Minurso, Wolfgang Weisbrod-Weber, avait souligné, lors d'une rencontre de communication avec les acteurs locaux à Smara tenue au début de ce mois, que la mission de la Minurso est définie par les Nations unies et se limite à l'observation du cessez-le feu.
Des voix unanimes
Mardi, lors de l'émission «Qadaya Wa araâ» diffusée sur la première chaîne nationale, les intervenants au débat avaient unanimement déclaré que la proposition d'élargir le mandat de la Minurso pour la surveillance des droits de l'Homme dans les provinces du Sud du Maroc constitue une «flagrante provocation» qui appelle une «forte» mobilisation diplomatique pour empêcher son adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi les intervenants, le secrétaire général du Parti travailliste, Abdelkrim Benatiq, qui s'est dit surpris de la proposition d'élargir le mandat de la Minurso, laquelle proposition représente en réalité une «aventure» de la part de ses défenseurs dans une région sur laquelle pèsent plusieurs menaces. « Le Maroc, qui a démontré à travers l'histoire de ce conflit artificiel sa capacité à résister dans le cadre d'un front intérieur «fort et soudé», peut aussi surmonter cet examen grâce à une «forte» mobilisation de toutes les composantes de la société », a-t-il dit. De son côté, la député du Parti de la justice et du développement Amina Maâ alaynine, a relevé que cette proposition, émanant des détracteurs des succès du Maroc en matière de démocratie et de droits de l'homme, est une nouvelle occasion pour la réaffirmation de l'unanimité du peuple marocain contre toute atteinte à son unité territoriale. Elle a mis l'accent sur la nécessité de la mobilisation de l'appareil diplomatique marocain et du renforcement des contacts avec les pays influents à l'ONU pour empêcher l'adoption de cette proposition, ainsi que l'importance d'aller de l'avant dans le processus de consolidation des choix démocratiques en tant que rempart contre toute velléité d'immixtion étrangère dans les affaires intérieures du Maroc. Après avoir salué le processus de développement des provinces du sud, la député du PJD a appelé à l'accélération des chantiers de modernisation de ces provinces et du projet de régionalisation avancée. Même constat chez Hassan Boukantar, membre de la commission administrative de l'USFP qui a exprimé son «étonnement» au sujet de cette «étrange» proposition, précisant que le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU sur le Sahara a simplement insisté sur la consolidation des mécanismes de protection des droits de l'Homme, sans appeler à la mise en place d'un mécanisme extérieur. Il a ajouté que le Conseil de sécurité considère toujours la proposition d'autonomie présentée par le Maroc comme étant «sérieuse et crédible» pour la recherche d'une solution à ce conflit. Selon lui, la responsabilité principale incombe à la diplomatie marocaine qui doit sonder les positions des pays membres du Conseil de sécurité pour empêcher l'adoption de cette proposition. Pour sa part, Mohamed Maâzouz, membre du bureau politique du Parti de l'authenticité et de la modernité (PAM) a appelé à la consolidation du front intérieur et à l'encouragement de la diplomatie parallèle pour contribuer à la défense de l'intégrité territoriale du royaume. Il a également appelé au renforcement des contacts avec la Fondation Kennedy au sujet des droits de l'homme pour expliquer à cette ONG les progrès enregistrés par le Maroc dans ce domaine. La proposition d'élargir le mandat de la Minurso a été également rejetée par M'barka Bouaida, membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI) en s'interrogeant sur le timing de cette initiative «qui sert les intérêts des autres parties, rompues aux provocations, surtout depuis la présentation par le Maroc de la solution d'autonomie». Elle a souligné l'importance d'une action diplomatique «forte et élargie» pour empêcher l'adoption de cette proposition par le Conseil de sécurité de l'ONU.


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