L'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) se mobilise pour promouvoir la liberté d'expression sur Internet. L'organisation onusienne vient de lancer un appel à proposition de recherches afin « d'identifier les pratiques et les processus exemplaires parmi les prestataires intermédiaires de services Internet qui pourraient protéger la liberté d'expression en s'assurant que les limites à l'exercice de ce droit soient en accord avec les standards internationaux ». En d'autres termes, l'organisation veut démontrer comment les prestataires intermédiaires de services Internet peuvent défendre ou bien compromettre la liberté d'expression. Ces prestataires de services Internet sont les fournisseurs de service Internet (opérateurs de câble et mobiles…), les moteurs de recherches et portails Internet (Google, Yahoo!, MSN, Baidu…), les réseaux sociaux (Twitter, YouTube, Facebook, Sina Weibo…) et les médias en ligne (BBC, Al Jazeera, CNN, journaux en ligne…). A travers ce projet, l'UNESCO vise à contribuer à la promotion de la liberté d'expression, encourager l'autorégulation et fournir des recommandations en matière de pratique aux entreprises, aux Etats et aux décideurs politiques. Des pratiques en accord avec les standards internationaux de liberté La date limite de dépôt des propositions est fixée au 13 septembre 2013. Pour l'UNESCO, Internet joue un rôle important pour le développement de la liberté d'expression. Cependant, des facteurs entravent la protection de ce droit fondamental des droits de l'Homme. « Compte tenu de leur rôle dans le rassemblement, le stockage, la recherche, le partage, le transfert, et le traitement de large quantités d'information, de données et de contenu généré par les utilisateurs, ces prestataires intermédiaires peuvent protéger ou mettre en péril les droits à la liberté d'expression des utilisateurs. Ce rôle est particulièrement important dans le cas des moteurs de recherches et des fournisseurs de service Internet (ISP), des fournisseurs d'hébergement, des services informatiques hébergés, des réseaux de médias sociaux en ligne et des organes de médias », note l'organisation onusienne sur son site Internet (www.unesco.org). Ce projet permettra d'identifier les pratiques et les processus exemplaires qui sont en accord avec les standards internationaux de liberté d'expression que les prestataires intermédiaires de services Internet devraient suivre afin de protéger les droits de l'Homme des utilisateurs en ligne. Les résultats de recherche seront présentés au Forum sur la gouvernance de l'Internet en 2014.