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Daniel Picouly : «Les auteurs marocains ont besoin de l'appui d'éditeurs français»
Publié dans Le Soir Echos le 29 - 06 - 2010


Que vous inspire le Prix Grand Atlas ?
Un vif intérêt. Il s'agit d'un prix que j'ai découvert en tant que président de jury. Je préparais une émission destinée à «Café Picouly», à Tanger. Elle est reportée à septembre prochain. Depuis plusieurs semaines, je suis plongé dans l'époque de la beat génération avec des écrivains comme Peter Bowles, Jean Genet.  Le Prix Grand Atlas, m'a ouvert à la littérature marocaine actuelle. J'ai récemment entendu parler de Mahi Binebine et je connaisais Tahar Benjelloun mais, à Paris, on ne soupçonne pas la production littéraire contemporaine qui fleurit au Maroc, puisqu'elle n'est pas éditée en France. Elle est riche et porteuse d'un regard différent, neuf. Les auteurs ont recours à des styles variés : témoignage, hommage, réflexion personnelle.
Que retenez-vous précisément de ces œuvres ?
Un contenu particulièrement violent qui éclaire la condition de la Femme. Et la volonté d'associer l'histoire du Maroc à la littérature, afin de faire connaître ce pays. J'ai d'ailleurs envie que l'on s'intéresse aux auteurs marocains, qui ont besoin de l'appui d'éditeurs français afin de finaliser leurs livres. La chaîne de l'édition est indispensable à la vie d'un roman et de «l'objet», livre.
Quels sont les thèmes récurrents ?
Le statut de la Femme. Il y révèle la différence à travers l'éducation, les rapports familiaux, notamment entre parents et enfants. Le rejet des forces de l'ordre y est également prédominant. L'absence de confiance à l'égard de la police, de la justice. L'évocation de passe-droits. Il en ressort également, un aspect lié au changement du pays : sa mutation à travers le changement de règne. Le désir de rendre hommage à la mémoire des anciens, des grands-parents, qui incarnent une époque révolue, s'est fait sentir à travers certains romans. Ils témoignent  à ce propos, un sentiment de profonde nostalgie envers  l'écoute des aînés face à un pays qui change et d'anciennes valeurs auxquelles on tient encore.
Avez-vous eu un coup de cœur pour l'un des romans ?
Oui, «Le Fils du souk», (Saâd Warzazi 2008) de Driss Bouissef Rekab. C'est un livre marqué par une énigme et une maîtrise, propres au procédé narratif, que l'on pressent chez les auteurs qui ont une plume.
L'enfance est une thématique qui revient au fil de votre œuvre, marquée par «L'enfant léopard». Avez-vous une fascination pour ce sujet ?
J'ai perdu mes parents très tôt. Il me fallait les raconter. «L'enfant léopard» retrace mon histoire familiale. Et j'aime plus que tout écrire des livres pour enfants, c'est un exercice difficile.
Ecrivez-vous un nouveau roman?
Je viens de remettre le 14 juin  dernier, le manuscrit de mon prochain roman à mon éditrice. Les dates du 14 juin 1799 et 1800 traversent cette œuvre… Il s'intitule «La nuit de Lampedusa» et explore le retour de Napoléon Bonaparte en France, à son retour du Caire. Jeanne, l'amour du chevalier de Saint-Georges, est à ses côtés dans cette grande fresque qui clôt une trilogie.


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