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Affaire Wikileaks : Assange ou démon ?
Publié dans Le temps le 05 - 01 - 2011

L'affaire Wikileaks risque t- elle de déclencher la tant redoutée Troisième guerre mondiale ?
Par une nuit cristalline, le 14 août dernier, Julian Assange, 39 ans, créateur du site controversé Wikileaks est à Stockholm. Finissant une énième intervention lors d'une conférence intitulée «Toute la vérité sur les premiers dégâts de la guerre». Trois mois avant le cataclysme des câbles diplomatiques, Assange surfe sur un succès qu'il estime éphémère. A l'époque, il rentabilise une notoriété dérivée de la publication d'archives américaines ultrasecrètes autour du conflit afghan. L'homme fascine. Avec sa chevelure grisâtre et sa voix caverneuse, il donne les derniers coups de pinceau à une réputation pétrie de mystère. Tandis qu'il déroule sa doctrine de transparence totale devant un auditoire suédois médusé, l'organisatrice de l'événement lui lance des œillades suggestives. L'intervention achevée, elle propose à Assange de boire un verre chez elle, dans son appartement de Soderman, une banlieue modeste de Stockholm. Trois jours plus tard, l'impétrant est aguiché par une bénévole avec qui il passera une nuit à Enkoping, une bourgade située à 100 km de la capitale suédoise. Le lendemain, Assange quitte la Suède. Se doute-t-il que son séjour stockholmois sera à l'origine de sa perte ? La probabilité est infime. En tous les cas, le lendemain de son départ, les deux demoiselles se croisent au poste de police. La première accusera Assange d'avoir abusé d'elle pendant son sommeil, la seconde l'accable d'une allégation insolite : «Le sexe par surprise». En Suède, pays progressiste par excellence, la femme siège au sommet d'une culture purement matriarcale. Gare à quiconque oserait bafouer les droits du sexe faible ! En l'occurrence, Assange aurait commis l'irréparable : mener une relation sexuelle à son terme sans utiliser de préservatif. Il importe peu que le consentement de sa partenaire ait été acquis, le crime est grave et la jurisprudence scandinave y assortit une sérieuse batterie de peines. Au début, Assange n'y croit pas. Il laisse la justice faire son œuvre pensant à une sorte de canular. Pourtant, la machine judiciaire poursuit insidieusement son cheminement. Y aura-t-il procès ? Pendant près de trois mois, l'enquête autour d'un supposé double viol a été interrompue puis reprise, les victimes ayant exprimé l'envie d'abandonner les poursuites. Pourquoi a-t-on laissé Assange quitter le territoire suédois pour ensuite émettre un mandat d'extradition à son encontre ? Comment expliquer autant de volte-face et pourquoi, au moment où le monde est secoué par les fuites diplomatiques américaines, soudainement un mandat d'arrêt international résulte sur la garde à vue d'Assange à Londres ? Réponse plausible : les 2000 câbles diffusés par Wikileaks.
Des leaks diffamants
Les câbles, pour diverses qu'ils soient, revêtent finalement une importance minime. Hormis peut être une poignée d'informations sensibles, comme cette longue liste d'installations militaires secrètes jugées attentatoires à la sécurité nationale américaine, ou encore l'inventaire de laboratoires pharmaceutiques développant des vaccins vitaux et la description de ports sensibles. Le fatras d'informations ainsi déclinées pêche par un déficit de détails et n'aurait constitué aucun scoop si elles avaient été publiées sur le portail officiel du Pentagone.
Il en va de même des fuites liées à la stratégie de défense de la Pologne et des Etats baltes, initiée par l'OTAN. La Pologne, Némésis historique de la Russie, y fait état de l'inquiétude suscitée par son imposant voisin. Que des banalités en somme ! Il ne fait aucun mystère que l'ensemble des pays de l'Est sont encore englués dans la peur d'un soulèvement russe. Il est dur d'imaginer que pareilles informations aient pu désarçonner le Kremlin.
Par contre, et c'est là que ça se corse, les leaks s'apparentent non plus à une délation infertile mais à de l'authentique diffamation, ce sont les câblogrammes touchant au Maghreb arabe. Ici, les leaks, vouent à la vindicte nombre de hautes personnalités, citant noms et statuts professionnels. Toucher ainsi aux plus hautes sphères du pouvoir sans avancer l'ombre d'une preuve donnerait lieu, sous d'autres cieux, à un procès retentissant contre les organes de presse émetteurs.
Que dire de la Tunisie, un autre allié des Américains ? Les câbles émanant des officines diplomatiques basés à Tunis décrivent le président Zine-el-Abidine Ben Ali comme un potentat sclérosé dans la gestion d'un Etat policier infesté par le népotisme. «La corruption dans le cénacle va grandissante» affirme un câble. «Les Tunisiens vouent une haine sans borne à la première dame Leila Trabelsi et sa famille». Décrivant un somptueux dîner donné dans la villa en bord de mer du beau-fils de Ben Ali, l'ambassadeur américain en place s'extasie sur un dessert affrété de St Tropez, l'armée de serviteurs et ce tigre domestique qui, pour se sustenter, dévore quatre poulets quotidiens. Et de finir ce récit en affublant le président de ces quelques épithètes : «vénal, exigeant et obtus» tout en mettant en exergue sa connaissance déficiente et son manque d'intérêt des grands enjeux mondiaux.
Les leaks auront eu le mérite de souligner l'obséquiosité des émissaires américains, ne reculant devant aucun geste hypocrite pour relayer de pitoyables détails, souvent insignifiants sur les classes dirigeantes. Une liste de «white man's burden» londonien, déclinés sur 200 000 télégrammes secrets. Une mesquinerie sans nom.
Casse-tête juridique
Le cas Assange demeure pourtant une énigme juridique. La grande question sur laquelle butent les officiels américains est la suivante : Comment préparer un procès légitime à l'encontre du nouvel ennemi public numéro 1 ? La réponse reste diffuse. «Il plane un brouillard d'incertitude sur cette affaire» déclare Stephen I.Vladeck, professeur de droit américain spécialiste d'une loi sur l'espionnage promulguée en 1917. «Le gouvernement n'a jamais été confronté à une possibilité de poursuites engageant la loi de 1917 de cette nature», ajoutant que «l'affaire Assange crée un étonnant précédent». Casse-tête juridique ! Il est en effet habituel de poursuivre des responsables politiques coupables de fuites et non point des représentants de la société civile ayant reçu des informations secrètes de la part de sources officieuses. Une quadrature du cercle pour le moins gênante. La jurisprudence postule qu'il faudrait prouver qu'Assange a voulu nuire à la réputation américaine en autorisant la publication des leaks, chose qui, en l'état, relèverait du surréalisme. En effet, Assange argue que sa posture s'articule autour d'une plus grande ouverture dans la diffusion d'informations. Ouverture contre volonté de nuire ? Choix cornélien. En outre, si Obama venait à mener des poursuites contre Assange, ceci ouvrirait le champ à d'autres types de procès visant les médias traditionnels, le New York Times, le Wall Street Journal, entre autres publications chargées de faire le tri des câblogrammes. Terrain hyper glissant pour une démocratie qui se veut entièrement limpide. Devant l'impossibilité de le poursuivre pour des faits relatifs aux fuites, une autre machine juridique s'est donc mise en branle. L'affaire des Suédoises cacherait-elle une implication américaine ? C'est là l'opinion d'un grand nombre d'observateurs. Certes la justice suédoise est au-dessus de tout soupçon de connivence avec le gouvernement américain. Mais, enfin, alors que les féodalités américaines à l'internationale son mises à mal, il est pour le moins abracadabrantesque de s'imaginer Assange écroué pour une sordide histoire de «coucheries». La coïncidence est trop belle pour être fortuite.
Quoi qu'il en soit, Assange a ouvert une effroyable boîte de pandore. Son après-incarcération a pavé la route à un autre type de protestation : la cyber-guerre. De par le monde, des hackers mettent un point d'honneur à venger le justicier australien. Alors qu'il croupit dans les geôles britanniques de Wandsworth en attendant une possible extradition vers la Suède, une armada de «hacktivistes» lancent des attaques ciblant un ensemble de compagnies perçues comme hostile au wiki-raid de transparence.
Opération vengeance
Ce sont les créateurs d'un obscur collectif «Operation payback» (Opération vengeance) qui sonnent le tocsin. Chatrooms, forum de discussions, réseaux sociaux, bref le ralliement est global. Autour d'une toile de hackers cosmopolites, un mot d'ordre cryptique circule : «Salutations, amis anonymes». Lorsqu'on clique sur l'inscription, une série d'armes cybernétiques est proposée, des outils de piratage soigneusement sélectionnés par les instigateurs du mouvement dont le deuxième credo est Haine.
Avant la reddition d'Assange, les mouvances protestataires se choisissaient comme souffre-douleurs, les majors de l'industrie musicale, accusés de vouloir contrer le téléchargement gratuit. Luttant contre toute censure liberticide, les «paybackers» rejettent en bloc des notions telles que le copyright. Le monde selon eux est un espace de liberté absolue. A la base de leur principe fondateur, gît un manifeste radical pour une expression libre et émancipée. Charles Dodd, consultant américain en sécurité numérique ne s'y trompe pas : «Les paybackers se tapissent dans l'ombre, leurs assauts sont sournois et ils ne craignent aucune riposte». Bref, c'est une guerre sans règles qui se profile.
Déjà, les dégâts sont palpables. Les sites d'Amazon, de Paypal, quelques serveurs de Facebook, le portail de Scotland Yard et une série de pages gouvernementales suédoises ont fait l'objet d'une attaque pernicieuse. De l'autre bord, il apparaît que le contre-espionnage américain engage une riposte sous forme de guérilla numérique. Leur cible, les serveurs hébergeant les données de Wikileaks. Un certain Jester aurait coordonné une série d'offensives visant les fournisseurs d'accès Internet d'Assange. Aussitôt ébruitée, l'affaire engendre des vocations solidaires. Plus de 1300 sites, dont celui du journal français de gauche Libération, se portent volontaires pour stocker les données sensibles. Aujourd'hui, les quelque 250 000 câbles restants sont à ce point disséminés autour de la toile qu'il est en définitive impossible d'en réussir la destruction. Un conflit nerveux prend donc forme entre les pros et les anti-Assange. La troisième guerre mondiale tant redoutée se serait-elle déclarée ?
Troisième guerre mondiale
Dans l'esprit des hackers, Assange est blanc comme neige. Leur lecture de la situation est claire. L'Amérique, ce big brother assoiffé de secrets et de manipulation, a réussi à museler la voix la plus discordante, mais également la plus libre du moment. Alors, on prépare d'autres attaques, plus massives, plus destructrices. La méthode est simple. Les hacktivistes recrutent des milliers de wiki-sympathisants sur la toile et lancent des requêtes simultanées en direction des sites visées. Résultat : plantage systématique des plateformes sous le poids d'un tsunami de trafic. Les Sites de Visa et Mastercard taxés d'anti-Assange pour avoir bloqué les comptes de l'Australien, ont été submergés de connexions provenant de 3000 ordinateurs. Faisant jouer à fond le canal communautaire, les cyber-guerriers distribuent des logiciels téléchargeables à tout internaute désireux de se joindre à l'opération payback. C'est ainsi que déjà plus de 10 000 utilisateurs ont grossi les rangs de la protestation. «Ils sont totalement anonymes, nous explique un spécialiste en cryptographie des données. Ce sont des adultes, des enfants, des mordus de politique, des passionnés.» Pas moyen donc de coller une identité sur cette armée de vengeurs masqués.
En revanche, il n'est qu'une certitude. Si les paybackers parviennent à leurs fins, les dommages risquent d'être colossaux. Aux Etats-Unis, l'économie virtuelle est en passe de supplanter l'économie réelle. Plus du quart du PIB américain trouve son origine dans des transactions opérées sur internet. Si cette milice protéiforme, ne disposant ni d'interlocuteur ni de hiérarchie, parvenait à brouiller ordre d'achats et transactions bancaires par milliers, voire par millions, le monde ferait alors face à un autre type de crise. L'hypermarché en ligne Amazon devrait faire l'objet d'une attaque massive impliquant plus de 40 000 requêtes simultanées. Objectif : bloquer momentanément le dispositif de facturation. Les pertes seraient estimées à plusieurs millions de dollars. Voilà donc ce qu'il en coûte de s'attaquer au Robin des lois des temps modernes. Avec sa gouaille et une audace suicidaire, Julian Assange aura levé une armée de défenseurs anonymes. Qu'on ose le proclamer coupable, et ses acolytes s'attaqueront au cœur de l'économie globalisée. De toutes les manières, libre ou pas, Assange n'est plus maître de son trésor de guerre. Ses câblogrammes sont à présent la propriété d'une nuée de portails éparpillés aux quatre coins de la planète. Une somme de révélations protégées par des Paybackers dont l'unique objectif est de provoquer le premier conflit cybernétique de l'ère humaine. Excusez du peu…
Réda Dalil
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