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Transport urbain: Grogne des taxis blancs…et de leurs clients aussi
Publié dans L'observateur du Maroc le 30 - 10 - 2018

Désemparés, les habitués des Grands Taxis (Taxis blancs) à Casablanca ont constaté lundi matin (29 octobre 2018), l'absence de ce moyen de transport quasi-vital pour les habitants des quartiers périphériques. La raison ? Des taxieurs mènent une grève contre la hausse du prix du gasoil. Résultat, il était impossible pour les citoyens de se rendre au travail, surtout que beaucoup d'entre eux n'étaient pas au courant de cette grève.
Des citoyens exaspérés par la situation
Dans plusieurs terminus des taxis blancs (Bernoussi, Bournazel, Tacharouk…), ces derniers arrivaient au rythme d'un taxi toutes les 45 minutes. Les files d'attentes n'en finissaient pas de s'allonger. « D'habitude et sans même cette grève, on doit attendre plus de 30 minutes pour qu'un taxi ne se pointe », nous explique Amina, salariée dans une entreprise près sise près rond-point Chimicolor et qui habite Bournazel. « Aujourd'hui c'est encore pire, depuis 8 h du matin j'attends en vain un taxi sous la pluie, il est maintenant plus de 11h ! » s'indigne-t-elle.
Saïd, jeune salarié d'une banque qui se trouve au centre-ville, ajoute : « Depuis quelques jours, on entend parler d'une hausse du prix de la course (de 6 à 7 DH), mais à aucun moment on a été prévenu d'une quelconque grève ». Pour lui, s'il y' a quelqu'un qui doit faire une grève, ce sont bien les clients des taxis. « Nous devons les boycotter », crie-t-il, hors de lui.
« On comprend bien qu'ils soient mécontents pour cette hausse du prix de gasoil, on le comprendrait mieux s'ils faisaient correctement leur travail », renchérit un quinquagénaire, qui nous explique que cette situation perdure depuis toujours.
Malgré la grève, le service était quand même assuré par quelques taximen qui, semble-t-il, ne se sentent pas concernés par la grève.
Selon le témoignage de l'un d'entre eux, opérant sur le circuit Centre-ville-Derb Sultan, les chauffeurs de taxis qui ont choisi de continuer leur travail malgré la grève ont vu les pneus de leurs véhicules crevés par les grévistes. C'est ce qui a aggravé la situation.
Un transport public impopulaire
Avec ou sans grève, les usagers des transports collectifs urbains (bus et taxis confondus) ne cessent de se plaindre de l'insuffisance du nombre de taxis le matin, qui se raréfient encore davantage le soir. Ainsi, s la situation est exaspérante dès la levée du jour, elle devient chaotique la nuit tombée. D'ailleurs, au centre-ville de Casablanca, à partir de 17 h, des files d'attentes monstres se forment à côté du célèbre café La Chope, non loin de Bank- Al Maghrib. Le spectacle est particulièrement saisissant et semble tout droit sorti d'une autre époque. Des centaines de personnes doivent attendre souvent jusqu'à 21 h pour espérer rentrer chez eux.
Les habitués des taxis expliquent avant deux raisons pour expliquer cette situation. La première relève de l'obstruction du réseau routier de Casablanca. La deuxième est à rechercher auprès des chauffeurs de taxi eux-mêmes. Ces derniers deviennent sélectifs et préfèrent écourter leurs courses en recourant au racolage en cours de route, plutôt que d'assurer leurs trajets de bout en bout.
Prenant leur mal en patience, les citoyens en viennent des fois à bloquer les taxis pour les obliger à s'arrêter. La police doit souvent intervenir pour mettre de l'ordre et va jusqu'à obliger les chauffeurs de taxis à transporter les citoyens.
Il est de notoriété publique que le transport et le réseau routier à Casablanca sont infernaux. La situation empire dès l'apparition des premières gouttes de pluie. Des bouchons interminables font leur apparition au milieu de routes pour la plupart en travaux. Sauf que certaines avenues ne cessent d'engloutir de l'asphalte à n'en jamais finir, mais s'écroutent aux premières intempéries. Il n'est pas nécessaire d'être expert-comptable pour déduire que beaucoup d'argent va de la sorte à vau-l'eau. Bonne gouvernance, où es-tu donc ?
En attendant que tous les Casablancais soient transportés dans des conditions qui respectent leur dignité et pas seulement les «tramwaistes», nombreux sont ceux parmi les « non motorisés » qui seront encore là demain, tout comme la veille, tout comme il y a un an, prenant leur mal en patience, et espérant qu'un taxi blanc veuille bien les embarquer à temps. Leur seule souhait est qu'ils ne soient pas obligés d'expliquer au patron, pour la énième fois, la raison de leur retard, qui est toujours la même.


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