Ce deuxième vendredi du mois d'octobre 2020 connaît le début de la cinquième année de la dixième législature du Royaume du Maroc. Cette rentrée restera, sans nul doute, dans les annales à jamais marquée par la pandémie du Coronavirus. Intervenant au lendemain du septième prolongement de l'état d'urgence sanitaire institué depuis le 20 mars, l'inauguration du Parlement marocain n'en demeure pas moins porteuse de grands espoirs de renouveau à plusieurs échelles. Celle politique d'abord avec la perspective proche des rendez-vous électoraux pour le renouvellement des membres de toutes les institutions nationales, locales, régionales et professionnelles élues, dont les Marocains attendent beaucoup et notamment le renouveau d'une scène politique marocaine amorphe et passablement décrédibilisée. L'échelle économique ensuite avec l'espoir d'une relance annoncée, mais dont on tarde toujours à percevoir les effets sur le terrain et sur nos poches. Sans oublier un projet de loi de finances 2021, sur lequel tous les yeux sont rivés du fait qu'il déterminera les orientations du Royaume pour sortir de la crise. Et enfin, l'échelle sociale à travers le souhait en cours de concrétisation de l'élaboration d'un nouveau modèle de développement à même de redonner aux Marocains des raisons économiques, politiques et simplement humaines de croire en un avenir meilleur. Reste la question de la pandémie actuelle du Coronavirus face à laquelle nous en sommes réduits à nous remettre à la providence scientifique, mais également divine...autant de raisons qui incitent à espérer, mais aussi à croire en cette nouvelle année législative. Saâd JAFRI
